Comment investir en bourse en 2024 ? Guide pour débutants

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Vérifié par : Jessica Guidon, certifiée AMF.

comment investir en bourse
Comment investir en bourse ? Guide pour débutants

Gagner de l’argent pendant que l’on dort. Faire travailler son argent. Ces expressions connues liées à l’investissement boursier font rêver car de nombreuses fortunes se sont faites en bourse.

Grâce à internet, l’investissement boursier est désormais accessible à tous. Longtemps réservé aux initiés et aux classes sociales les plus aisées, il n’est désormais plus nécessaire d’être un nanti pour investir en bourse.

Néanmoins, avant de se lancer, il convient de bien étudier le sujet, à l’instar de Warren Buffett ou Charlie Munger qui ne sont pas devenus des « monstres boursiers » du jour au lendemain. Ils ont soigneusement appris des investisseurs qui les ont précédé et ont patiemment accumulé de l’expérience sur les marchés ! Découvrez dans cet article comment suivre leurs traces et éviter les embûches de l’investissement boursier, afin de faire fructifier votre capital.

Comment Investir en bourse : en résumé 📝

➡️Concrètement, voici les étapes à suivre pour investir en bourse 📈 :

➡️ Voici les informations importantes à retenir sur l’investissement en bourse 🧐 :

  • Il existe de nombreux supports d’investissements : actions, ETF, obligations, devises, produits dérivés, etc. Apprenez à les différencier et à choisir celui qui vous convient le mieux.
  • ⚠️ Ne choisissez pas un courtier au hasard. Analysez les frais, les supports d’investissement et les avantages fiscaux disponibles. (Voir les meilleurs courtiers pour investir en bourse)
  • Des dispositifs fiscaux permettent de réduire l’imposition des plus-values de vos investissements boursiers. Renseignez vous sur les différents dispositifs, conditions et avantages en fonction de votre profil. (Voir les dispositifs fiscaux)
  • Apprenez le jargon lié à l’investissement en bourse pour faciliter vos recherches. (Voir le vocabulaire)
  • Les investisseurs particuliers ont tendance à perdre de l’argent en bourse. Formez vous, choisissez le bon broker et diversifiez vos placements.

Pourquoi investir en bourse en 2024 ?

Nombreuses sont les raisons pour commencer à investir en bourse, voici à notre avis les plus pertinentes. 

Anticiper le futur

Investir est aussi un moyen d’anticiper le futur. Le temps passe, l’âge de la retraite se rapproche, même pour les lecteurs qui en sont encore loin. Créer et nourrir un portefeuille d’actifs qui génère des intérêts est une façon d’anticiper des besoins futurs. Ainsi, vous disposerez d’un capital qui vous permettra d’essuyer les coups durs et/ou de profiter de la vie.

Se protéger contre l’inflation 

Alors que la situation économique à court terme n’est pas des plus favorables, une stratégie d’investissement intelligente peut vous permettre de tirer profit d’un contexte morose. En raison de l’inflation, la valeur d’un euro ne cesse de diminuer. Mais il est possible de ne pas subir cette situation en plaçant son argent. Souvent considéré comme étant l’un des placements les plus rentables, un investissement en bourse réussi peut rapporter des intérêts suivant un taux plus élevé que celui de l’inflation. Il s’agit alors de la meilleure protection économique contre l’inflation.

Mieux comprendre l’économie et le monde

Avoir un pied dans l’investissement en bourse est un excellent moyen de connaître et comprendre le fonctionnement de l’économie globale. En effet, pour trouver des actions prometteuses vous devrez analyser de nombreux critères qui vous permettront de mieux connaître le fonctionnement des plus grosses entreprises multinationales et les dynamiques de leurs secteurs d’activité.

Ce que vous devez savoir sur l’investissement en bourse

Il y a plusieurs choses que vous devrez comprendre et connaître pour pouvoir réaliser un bon investissement en bourse :

  1. Comprendre les principes fondamentaux de l’investissement boursier,
  2. Apprendre et comprendre le vocabulaire utilisé,
  3. Constamment étudier le marché et apprendre,
  4. Avoir connaissance des risques.

💡Si vous ne respectez pas ces étapes, difficile de gagner sur le long terme. En revanche, si vous êtes assidu et sérieux, il est probable que vous parveniez à des résultats très satisfaisants.

Les principes fondamentaux

  1. Ne pas mettre ses oeufs dans le même panier : il faut répartir les investissements sur différents actifs (actions, obligations, fonds, etc.) et secteurs pour réduire les risques.
  2. Analyse fondamentale et technique : pour analyser. (Voir le guide sur l’analyse technique / Voir le guide sur l’analyse fondamentale)
  3. Comprendre l’influence des événements mondiaux : Les événements économiques, politiques et sociaux mondiaux peuvent avoir un impact significatif sur les marchés boursiers.
  4. Gérer son émotion et sa discipline : Il est important de gérer ses émotions, comme la peur et la cupidité, et de suivre une stratégie d’investissement disciplinée pour éviter de prendre des décisions impulsives.
  5. Toujours avoir connaissance des frais et des coûts : Comprendre les frais de transaction, les commissions et d’autres coûts associés à l’investissement en bourse est indispensable pour évaluer et analyser la rentabilité réelle des investissements.
  6. Avoir une conscience fiscale : Prendre en compte l’impact fiscal des décisions d’investissement, comme les plus-values et les dividendes, est un aspect important de la planification financière.

Comprendre les risques liés à l’investissement boursier

  • Les arnaques sont fréquentes ! Chaque jours des particuliers et professionnels se font arnaquer (robot de trading frauduleux, plateformes aux frais excessifs, vol d’argent). Ne pensez pas que ça n’arrive qu’aux autres et restez vigilants.
  • Ne choisissez pas n’importe quel courtier en bourse. Des éléments comme les frais, la disponibilité des fonds, la qualité du support client peuvent varier en fonction des courtiers. Une fois votre courtier choisi, il peut-être difficile d’en changer (surtout pour le PEA), donc prenez votre temps et ne vous précipitez pas.
  • Robot de trading, options binaires, futures, earn… : de nombreuses fonctionnalités sont disponibles mais ne sont pas forcément adaptés aux débutants.
  • D’après un rapport de L’AMF89% des particuliers Français perdent de l’argent en trading (CFD & Forex) avec un perte d’en moyenne plus de 10 000€ par an par personne. Donc restez sur des investissements qui sont adaptés à votre niveau.

Comprendre et analyser : les outils

Avant toute chose, il vous faut apprendre et comprendre les règles du jeu. Cela implique de s’intéresser à certains détails pouvant paraître de prime abord rébarbatifs tels que les enveloppes fiscales, la fiscalité, les règles sur les actions étrangères, etc. Néanmoins, la connaissance en la matière est indispensable.

Voici quelques ressources qui vous permettrons de mieux appréhender l’investissement boursier :

Les guides MoneyRadar sur le thème de l’investissement en bourse

Vocabulaire indispensable : la bourse pour les nuls ⤵️

  • Action (ou Stock) : il s’agit d’une part du capital d’une entreprise cotée sur les marchés. Le détenteur d’une action devient actionnaire. Il est en partie propriétaire de cette entreprise. Le prix d’une action varie en fonction des performances de l’entreprise (ainsi que d’autres facteurs),
  • Assurance Vie (ou AV) : enveloppe fiscale (défini plus bas) préférée des Français, il s’agit d’un support d’investissement flexible et facile à créer et utiliser,
  • Compte Titres Ordinaire (ou CTO) : enveloppe fiscale la plus généraliste. Elle permet d’investir dans tous les titres financiers. Son désavantage réside dans sa fiscalité : un taux fixe de 30% sur les plus-value,
  • Courtier (ou Broker) : banque ou plateforme en ligne permettant d’investir en bourse. L’accès au marché n’est pas public, c’est pourquoi un courtier achète et vend des titres pour ses clients,
  • DCA (Dollar Cost Averaging) : stratégie consistant à investir régulièrement dans un actif, indépendamment de ses variations de cours (cf partie 4),
  • Dérivé (ou Derivatifs) : titre financier complexe, dont la valeur dérive de la valeur d’un autre actif. Exemples de produits dérivés: options, les swap ou encore les contrats “Future”. Ces titres sont déconseillés aux investisseurs débutants,
  • Dividende : somme d’argent perçue par les actionnaires annuellement, issue du chiffre d’affaire de l’entreprise. Une entreprise se doit de verser un dividende intéressant si elle souhaite attirer davantage d’investisseurs,
  • Enveloppe fiscale : produit d’épargne nominatif permettant d’investir en bourse. Il en existe plusieurs sortes, adaptées à différents profils d’investisseurs. Dans cet article, nous évoquerons l’Assurance Vie, le PEA et le CTO,
  • ETF (ou Tracker) : titre financier dont l’objectif est de suivre le cours d’un indice ou d’un autre titre. Les ETF sont considérés comme des actifs plus sûrs que les actions et sont recommandés aux investisseurs débutants,
  • FOMO (Fear of Missing Out) : biais psychologique, qui conduit un investisseur à prendre une décision d’achat impulsive lorsqu’il voit le cours d’un actif monter. Il s’agit d’une erreur commune, potentiellement contre-performante,
  • Gestion sous mandat (ou Gestion Pilotée) : mode de gestion selon lequel un investisseur particulier confie la constitution et la gestion de son portefeuille boursier à un professionnel,
  • Indice boursier (ou Index) : “panier” d’actions, censé représenter une économie ou une industrie. Le CAC40, par exemple, est un indice boursier regroupant les 40 plus grosses capitalisations françaises,
  • IPO (Initial Public Offering) : introduction en bourse d’un nouveau titre financier. Les actions sont émises, généralement à un prix attractif, et achetées par les investisseurs sur le marché,
  • Long : une position “Long” est une position à la hausse. On achète un titre car on estime que son prix va monter,
  • Obligations (ou Bonds) : titres financiers émis par les gouvernements afin de se financer. Ces titres ont toujours été considérés comme étant parmi les plus sûrs et étaient plutôt rémunérateurs il y a quelques décennies. Aujourd’hui, ces actifs, moins rémunérateurs, peuvent être considérés comme risqués,
  • OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) : très proche des ETF dans l’esprit, les OPCVM sont des paniers d’actions. Contrairement aux ETF, ils ne cherchent pas à reproduire les performances d’un indice,
  • Option : contrat de produit dérivé conclu entre deux investisseurs, l’un acheteur et l’autre vendeur. L’acheteur dispose d’une option de vendre son titre à un certain prix,
  • Plan Epargne en Actions (ou PEA) : enveloppe fiscale généralement conseillée pour les investissements long terme européens. Sa fiscalité est avantageuse au bout de 8 ans de détention sans rachats,
  • Short : également appelé vente à découvert, une position short est une position contre le marché. On estime que le cours d’une valeur va baisser. Le mécanisme d’un short est le suivant : on emprunte un titre financier pour le vendre à un investisseur A, puis on rachète le même titre financier à un investisseur B pour le restituer. On espère donc que son prix aura baissé entre temps,
  • Swap : contrat de produit dérivé où les investisseurs échangent les taux d’intérêts de titres financiers,
  • Valorisation boursière : ensemble de la valeur de toutes les actions d’une entreprise. Si une certaine entreprise émet 1 000 actions de 100 € chacune, alors sa valorisation boursière est de 100 000 €.

Les supports d’apprentissage pour investir en bourse ⤵️

Il existe plusieurs façons d’apprendre comment investir en bourse. Certaines sources sont théoriques, d’autres plus pratiques.

Les sources théoriques 📖

Toute la littérature disponible sur l’art d’investir, sur les stratégies d’investissements, sur les marchés et l’économie, constitue une source théorique. Sans elle, il n’est pas possible de comprendre le fonctionnement des marchés, ni de mettre au point un plan d’investissement performant . 

Si nous n’utilisons aucun support de connaissance, nous opérons à l’aveugle. Cela revient à parier son argent, comme au casino.

Les supports pratiques 💡

La pratique constitue le meilleur apprentissage. Pour ce faire, plusieurs modalités qui ont la même finalité : vous faire expérimenter le fait d’investir et  voir ensuite varier le cours de votre investissement.

Vous pouvez par exemple coucher sur papier une somme arbitrairement répartie dans des actions, selon leur cours. Observez ensuite les variations de ce dernier et voyez si vos prédictions sont gagnantes ou non. Calculez de façon quotidienne ou hebdomadaire les variations de votre portefeuille.

Vous pouvez également avoir recours à des comptes de démonstration, que vous trouverez sur la majeure partie des sites des courtiers en ligne, vous permettra de “trader” avec de l’argent fictif, afin de vous entraîner.

Notez toutefois que toutes les lectures du monde et un million d’heures d’entraînement ne garantiront jamais à 100% votre réussite en bourse. Trop de facteurs entrent en ligne de compte à la fois. D’ailleurs, même les meilleurs investisseurs ne gagnent pas à tous les coups! Et surtout : vous découvrirez lors de vos premiers investissements qu’il peut s’agir d’une activité stressante. C’est pourquoi nous recommandons toujours de n’investir que de l’argent que vous pouvez vous permettre de perdre.

Investissement en bourse

Etape 1 : Choisir une enveloppe fiscale

Pour investir, il vous faut un support vous permettant d’accueillir vos investissements . Il s’agit d’un compte sur lequel vous déposerez des fonds afin d’acheter et vendre des titres financiers. C’est ce que l’on appelle une enveloppe fiscale. Fiscale, car elle détermine l’imposition de vos profits. Enveloppe car elle sert de réceptacle à vos investissements et constitue votre portefeuille.

💡 Choisir la bonne enveloppe fiscale est crucial, chacune ayant ses spécificités réglementaires et s’adaptant mieux à certaines stratégies ou types d’investisseurs. Les facteurs principaux de ce choix sont l’horizon de placement et le type d’actifs dans lequel vous envisagez d’investir.

En France, on distingue trois principales enveloppes fiscales :

Le PEA : pour investir en Europe avec un avantage fiscal

Le Plan d’Epargne en Actions est une enveloppe fiscale très connue et très spécifique. A condition d’en respecter les règles, il s’agit de l’enveloppe fiscale la plus intéressante en termes d’imposition, puisque sous certaines conditions, les plus-values ne sont pas taxées (elles seront seulement soumises aux  Prélèvements Sociaux au taux de 17,2 %).

Les plus-value sur les retraits effectués avant 5 ans sont imposés à la Flat Tax de 30 % (12,8 % d’imposition sur le revenu + 17,2 % de Prélèvements Sociaux), ceux effectués au bout de 5 ans ne sont pas imposés (sauf Prélèvements Sociaux, comme indiqué précédemment).

Cet avantage est contrebalancé par quelques restrictions : 

  • Que vous disposez du meilleur PEA ou non, ils sont tous plafonnés à 150 000 € de versements,
  • Il ne permet d’investir que dans les entreprises européennes cotées et dans certains OPCVM,
  • Tout retrait effectué au cours des 5 premières années entraîne la clôture du PEA.

Le PEA est généralement considéré comme un complément au Compte Titres Ordinaire dans la mesure où il ne permet d’investir que dans une gamme limitée de titres.

⚠️ Soyez certains que les titres éligibles au PEA soient ceux dans lesquels vous souhaitez investir.

↪️ Plus d’informations à ce sujet sur notre guide sur l’ouverture de PEA.

Le PEA-PME : pour investir dans les Petites et Moyennes Entreprises

Il s’agit d’une variante du PEA qui permet d’investir dans des entreprises moins grandes ayant un potentiel de croissance plus important. Toutefois, cela signifie également que ces titres sont plus risqués.

  • Le plafond des versements est fixé à 225 000 € (450 000 € pour un couple marié ou pacsé),
  • Les titres éligibles sont naturellement différents et concernent essentiellement des sociétés de moins de 5 000 salariés et dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1,5 milliards €. Les entreprises visées peuvent être des entreprises cotées mais leur capitalisation boursière ne peut dépasser 1 milliard €.

💡 Il est possible de détenir un PEA-PME et un PEA classique mais dans ce cas, la totalité des dépôts ne peut excéder 225 000 €.

L’Assurance Vie : l’enveloppe préférée des français

L’Assurance Vie est l’enveloppe fiscale préférée des Français. Il s’agit d’un bon compromis entre les avantages fiscaux du PEA et la flexibilité du CTO.

Contrairement au PEA, l’investissement en Assurance Vie ne restreint pas l’investisseur à une gamme spécifique de titres : vous pouvez d’investir dans tous les instruments financiers proposés par votre courtier.

La fiscalité de l’assurance vie est un peu complexe et dépend de plusieurs facteurs : date d’ouverture du contrat, antériorité de ce dernier, bénéficiaire des fonds (en cas de rachat des fonds ou de dénouement du contrat suite au décès de l’assuré), etc.

Les plus-values réalisées au sein d’un contrat d’assurance-vie sont soumises à deux modes d’imposition, au choix:

  • La Flat Tax, au taux de 30 % (12,8 % d’impôt sur le revenu + Prélèvements Sociaux au taux de 17,2 %),
  • La réintégration à l’Impôt sur le Revenu (imposition selon votre Taux Marginal d’Imposition, ou TMI) + Prélèvements Sociaux (également 17,2 %).

↪️ Nous vous invitons à consultez notre guide sur la fiscalité de l’assurance vie pour en savoir plus à ce sujet.

Enfin, concernant l’alimentation de l’enveloppe Assurance-Vie, et contrairement au PEA, cette dernière ne souffre d’aucune limite.

Le Compte Titres Ordinaire : pour investir sans limites géographiques

Alors que l’Assurance Vie et le Plan d’Epargne en Actions connaissent un certain nombre de règles spécifiques, le Compte Titres Ordinaire est tout l’inverse : vous investissez comme vous voulez, quand vous voulez, et vous payez toujours 30 % d’impôts sur les plus-values réalisées (Flat Tax).

Un Compte Titres Ordinaire ne dispose d’aucun avantage et d’aucun inconvénient particulier. Il permet d’investir librement dans tous les titres disponibles chez votre courtier.

Il permet de constituer des portefeuilles de toutes sortes, sans limitation. En contrepartie, il subit une imposition stricte : la Flat Tax de 30 % sur les plus-values réalisées. Si vous réalisez un investissement de 10 000€ en bourse, que votre portefeuille double de valeur, et que vous souhaitez retirer ces 20 000 €, 30 % des 10 000 € de plus-value seront prélevés au titre du paiement des impôts: vous ne retirerez donc que 17 000 €.

Le Plan Epargne Retraite (PER) bancaire

Bien que ne connaissant pas le même succès que le PER Assurantiel, le PER bancaire est également un moyen permettant d’investir en Bourse.

Il s’agit d’un compte titre ouvert auprès d’un gestionnaire agréé, classiquement votre établissement bancaire (mais pas que), vous permettant de placer des fonds en prévision de votre retraite.

Sur la même base qu’un compte titre, vous aurez accès à un large panel de supports d’investissement au sein des marchés financiers (titres vifs, OPCVM, ETF, pierre-papier, …) avec la possibilité de déduire une partie de vos versements de votre impôt sur le revenu.

↪️ Plusieurs PER existent. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée sur les meilleurs PER.

⚠️ Attention: les capitaux déposés sur un PER ne sont pas disponibles avant le départ en retraite, sauf 6 cas de déblocage anticipé :

  • Achat de sa résidence principale,
  • Décès du conjoint ou du partenaire de PACS,
  • Invalidité de 2e ou 3e catégorie du titulaire du plan, de ses enfants, de son conjoint ou de son partenaire de pacs, 
  • Surendettement,
  • Expiration des droits à l’assurance chômage,
  • Cessation d’activité non salariée (liquidation).

Les frais du PER bancaire sont à peu de choses près les mêmes qu’un compte titre ordinaire : frais d’ouverture, de passage d’ordre et droits de garde.

Quelle enveloppe fiscale privilégier pour investir en bourse ?

Votre enveloppe fiscale va conditionner votre horizon de placement et la composition de votre portefeuille. Autrement dit, votre stratégie. C’est pourquoi il convient, soit de:

  • choisir une enveloppe fiscale correspondant à une stratégie déjà déterminée,
  • choisir une enveloppe fiscale avec le moins d’inconvénients possible, vous permettant ainsi de déterminer librement les grandes lignes de votre stratégie d’investissement.
Placement Plan d’Epargne en Actions Assurance Vie Compte Titres Ordinaire PER Bancaire
Plafond de versement 150 000 € (225 000 € pour le PEA-PME) Aucun Aucun Aucun
Titres disponibles Selon courtier Grandes entreprises européennes, certains OPCVM Tous Tous
Avantages fiscaux Après 5 ans Après 8 ans Aucun Déductibilité des versements à l’entrée ou à la sortie
Horizon de placement Moyen terme / Long Terme Moyen terme / Long Terme Tous Retraite (fond bloqués sauf certains cas de déblocage anticipé)

Quelle enveloppe fiscale choisir pour votre profil ?

Voici quelques exemples de situations personnelles et financières « type » qui pourraient aiguiller votre choix :

  • Si vous êtes jeune et que votre objectif est d’apprendre, de placer un peu d’argent disponible, d’expérimenter et prendre des risques : le Compte Titres Ordinaire vous permettra d’investir plus librement et de tenter des placements audacieux,
  • Si vous avez 30 ou 40 ans, que vous souhaitez prévoir l’avenir (achat d’une maison par exemple) en faisant fructifier un capital, alors le Plan d’Epargne en Actions est idéal. Il permet d’acheter des actions françaises et européennes, souvent soumises à moins de volatilité, et vous permettra de retirer votre capital après un délai de 5 ans, sans imposition des plus-values,
  • Enfin, si vous avez 50 ans, de l’expérience sur les marchés et que vous souhaitez compléter votre retraite, ou transmettre une partie de votre patrimoine à des personnes déterminées, héritiers légaux ou non, l’Assurance Vie sera l’enveloppe fiscale la plus avantageuse. 

Retrouvez dans le tableau ci-dessous une présentation synthétique de l’enveloppe que vous pourriez choisir en fonction de nos exemples :

Situation familiale Age Exposition au risque tolérable Enveloppe recommandée
Célibataire 18-30 Forte Compte Titres Ordinaire
En couple ou sans enfants 31-49 Moyenne Plan d’Epargne en Actions
Marié ou avec enfants 50 et + Faible Assurance Vie

Etape 2 : Choisir des produits financiers

Il existe une multitude de produits financiers. Vous en connaissez probablement déjà certains au titre desquels les actions (d’entreprises), les obligations ou les indices boursiers (par exemple, le CAC 40). D’autres produits, plus originaux, sont des “paniers” de supports d’investissement (ex: les OPCVM qui sont composés de différents titres financiers, qu’il s’agissent d’action, d’obligations, etc). Nous aborderons tous ces produits dans ce chapitre. 

L’un des principes fondamentaux en matière d’investissement (principe que nous aborderons plus en détail dans la Partie 4) est de bien savoir dans quoi investir. Faites des recherches, renseignez-vous et surtout, n‘investissez jamais dans quelque chose que vous ne comprenez pas.

Les ETF : pour investir dans des fonds d’investissement

Les ETF (Exchange Traded Fund), sont des parts d’un fonds d’investissement ayant constitué un portefeuille. Ils sont parfois appelés “trackers” car ils traquent et imitent le cours d’indices boursiers.

Lorsque vous achetez une part d’ETF, vous achetez un titre financier dont la valeur est intrinsèquement liée à celle des investissements réalisés par ce fonds.

Si par exemple le portefeuille de ce fonds est constitué de toutes les actions du CAC 40, lorsque vous investissez, vous achetez une part de ce fonds. La valeur de votre titre sera directement corrélée à celle du CAC 40. Vous ne détenez qu’un actif, vous n’avez pas besoin d’investir dans les 40 valeurs qui composent le CAC 40.

💡 Les ETF sont très populaires car ils imitent les stratégies d’investisseurs professionnels. Ces actifs sont considérés comme étant à faible ou moyen risque, et beaucoup d’entre eux ont généré de belles performances.

Un avantage à souligner : les ETF vous permettent d’investir au sein des bourses étrangères. En effet, si depuis la France, vous pouvez investir librement sur le CAC 40 et sur Euronext, il ne vous est pas possible (ou alors il sera coûteux) d’investir dans le NASDAQ ou le S&P 500 (bourses américaines). Les ETF sont une solution à ce problème.

Les Actions individuelles : pour acheter des parts d’entreprise

Les actions sont des titres de propriété d’une entreprise. Lorsque vous achetez une action, vous achetez une part de cette entreprise : vous devenez actionnaire. Cela vous donne droit à des dividendes, si la direction de l’entreprise décide d’en verser.

Après leur émission, les actions des entreprises cotées en bourse sont échangées de gré à gré. Leur prix varie en fonction du sentiment du marché, de la loi de l’offre et de la demande. Si les investisseurs estiment qu’une action a du potentiel, il y aura une pression acheteuse qui fera monter le prix. Lorsque le prix atteindra le potentiel attendu par les investisseurs, il se stabilisera. Les performances d’une action dépendent de celles de l’entreprise, ainsi que de sa réputation. Un scandale ou une rumeur peuvent faire dévisser le prix d’une action.

💡 Il est généralement recommandé de constituer un portefeuille de plusieurs actions, (le fameux “ ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier”). 

L’art de bien choisir les différentes actions qui composeront un portefeuille s’appelle le stock picking. On « cueille » des actions pour les mettre dans son panier, en fonction d’une multitude de critères, liés aux actions elles-même mais également à votre profil investisseur. L’analyse financière va très loin pour déterminer ce qu’est un portefeuille performant en fonction de tous ces critères, mais cela ne constitue pas une science exacte.

Les actions peuvent présenter des profils de risque radicalement différents. D’anciennes sociétés, nationalisées et cotées, telles que Renault, EDF ou Airbus, sont considérées comme étant sûres  mais avec un faible potentiel de hausse.

En revanche, si vous investissez dans une PME qui vient d’être introduite en bourse, dans une industrie jeune telle que celle liée à la fabrication et à la commercialisation  de drones, dans les crypto-monnaies ou l’intelligence artificielle, la volatilité de cette action sera plus importante. La volatilité d’une action désigne l’amplitude de variation possible de cette dernière. Une action très volatile peut prendre, ou perdre, beaucoup de valeur en très peu de temps.

💡 Plus d’informations à ce sujet sur notre guide destiné à l’achat d’actions.

Les Obligations : pour acheter des dettes

Lorsqu’un Etat, une collectivité ou une entreprise souhaite se financer, elle peut avoir recours à différents partenaires financiers au titre desquels les banques, mais pas seulement.

Ces derniers peuvent choisir d’emprunter de l’argent auprès de tout un chacun, en émettant des obligations sur le marché obligataire.

Une obligation est un morceau de dette d’un acteur, dont la durée (on parle de la “maturité” de l’obligation) et le taux d’intérêt servi aux créanciers pour ce prêt d’argent (on parle alors du “coupon”) sont préalablement déterminés par ce dernier, en fonction d’un certain nombre de critères (besoin en financement, risque de défaut, contexte de marché -il faut que le coupon soit d’un montant suffisant pour attirer les acheteurs, sans être trop important pour ne pas que la dette coûte trop cher, etc).

Les obligations, qui peuvent connaître différentes formes (obligations à taux fixe, à taux variable, zéro coupon, convertibles, etc) sont des actifs dont le principal risque est le risque de “défaut” qui intervient lorsque le débiteur ne peut pas rembourser la somme empruntée, notamment en cas de faillite.

Un émetteur avec une santé financière moyenne, dont le remboursement à échéance n’est pas garanti, aura tendance à proposer un taux d’intérêt élevé pour attirer les investisseurs. Ainsi, l’on peut assimiler le taux d’intérêt à la part de risque prise par ce dernier: plus le taux d’intérêt est rémunérateur, plus l’investissement est risqué.

💡 Le saviez-vous ? Lors de la crise grecque de 2012, le taux d’intérêt des obligations émises par l’Etat grec pouvaient atteindre 22,5 %.

Les OPCVM

Les OPCVM, Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières, sont des instruments financiers assez proches des ETF. La principale différence vient du fait qu’un OPCVM peut se composer de toutes sortes de titres financiers.

OPCVM est un terme français et cette désignation ne peut donc légalement s’appliquer qu’à des fonds enregistrés en France. Il s’agit d’un avantage, car les fonds étrangers, soumis à des législations différentes, peuvent être plus risqués ou engendrer des frais de trading importants. 

Vous entendrez parfois parler de SICAV (Société d’investissement à capital variable) et de FCP (Fonds commun de placement), il s’agit de deux sous-types d’OPCVM dont la différence réside dans le mode de gestion de ces derniers.

💡 Tout comme les ETF, les OPCVM sont des actifs moins risqués que les actions. Le fait que vous investissiez dans un panier de titres pré-constitué permet une bonne diversification.

Si un OPCVM est composé de 10 actions et que l’une d’entre elles s’écroule, l’impact sera moindre. C’est ce que l’on appelle la couverture : on limite le risque de pertes en diversifiant ses investissements dans une optique de dilution du risque.

Les Produits Dérivés : pour investir avec levier

Les produits dérivés (ou derivatives) sont des titres financiers dont la valeur dérive de celle d’un autre actif. Il s’agit du produit financier le plus complexe et l’un des plus risqués.

💡Anecdote : c’est en abusant de produits dérivés que le trader Jérôme Kerviel a créé un trou de plusieurs milliards d’euros au sein des comptes de la Société Générale :  ces produits étant trop complexes, le département du risque de la banque ne les a pas compris et n’a pas pu limiter son champ d’action.

Bien souvent, malgré l’aspect très sérieux et institutionnel de la finance, ces produits peuvent constituer de véritables jeux d’argent, transformant ainsi les marchés financiers en casino. Leur effet de levier, c’est-à-dire la démultiplication potentielle des gains et pertes relatives à la valeur du titre, a créé des fortunes et causé des désastres.

Les credit default swap, au cœur de la crise des Subprimes de 2008, sont un exemple de produit dérivé. Un foyer américain pouvait contracter un emprunt auprès d’une banque. Ces emprunts étaient des contrats censés rapporter des intérêts. Une banque pouvait les vendre, en fixant le prix en fonction du risque de défaut. Plus il semblait probable que le foyer ne puisse pas faire face à sa dette, plus le titre se dépréciait. Les banquiers d’affaires ont alors eu l’idée de regrouper plusieurs de ces contrats en “paquets” afin de les faire paraître moins risqués (les sulfureux “junk bonds”). Ces produits étant très rentables pour les banques, elles se sont mises à accorder des crédits à tout va alimentant ainsi une bulle, avec le résultat que l’on connaît : une crise économique mondiale.
Produits dérivés et crise des Subprimes

Les produits dérivés étant très risqués, peu de courtiers les proposent et ils sont souvent réservés aux investisseurs professionnels.

⚠️ Soyez très prudents si vous décidez d’investir dans ces produits.

Il existe plusieurs types de produits dérivés : les options, les swaps, les contrats Future, les forward, etc. Référez-vous au glossaire en début d’article pour plus d’informations.

Notre avis : quels supports d’investissement choisir?

Vous connaissez désormais les principaux supports d’investissement pour constituer votre portefeuille. Pour les résumer brièvement, vous pouvez vous référer au tableau ci-dessous.

Placement OPCVM ETF Actions Obligations ProduitsDérivés
Risque (volatilité) Faible Faible à moyen Moyen Faible à moyen Elevé
Versement de dividendes / coupons Selon les produits
Accessible aux investisseurs débutants Certaines actions seulement
Recommandé à un profil Débutant Tous Intermédiaire Tous Expert

Selon l’enveloppe fiscale retenue, vous pouvez constituer un portefeuille avec différents types de supports d’investissement.

Si vous avez un profil débutant, investir dans des ETF et des OPCVM vous permettra de bénéficier de performances généralement bonnes sans avoir à vous pencher sur la technicité du stock picking.

Si vous êtes expérimenté en finance, vous pouvez vous atteler à la constitution d’un portefeuille d’actions. Diminuez les risques en mélangeant les actions de grosses entreprises bien installées (“Blue Chip”) à celles de start-ups prometteuses.

Si vous avez une épargne de précaution suffisante et que vous avez une petite somme avec laquelle vous souhaitez tenter un gros coup, vous pouvez vous aventurer dans le monde des produits dérivés. Certains produits dérivés tels que les options rappellent, dans leur essence, les paris sportifs. 

Retrouvez dans le tableau ci-dessous un exemple synthétique des supports que vous pourriez choisir en fonction de votre profil :

Niveau en investissement Risque acceptable pour votre capital Support d’investissement suggéré
Débutant Faible (20-25% de votre patrimoine) ETF et OPCVM
Intermédiaire Moyen (5% à 20% de votre patrimoine) Actions
Expert Je peux me permettre de perdre cet argent Produits dérivés

Étape 3 : Quel courtier choisir pour investir en bourse ?

Une fois que vous avez déterminé l’enveloppe fiscale et les produits financiers dans lesquels vous souhaitez investir, vous devez choisir un courtier en bourse.

Un courtier est un intermédiaire entre vous et le marché. En effet, il n’est pas possible pour un particulier de se connecter directement aux marchés financiers. Un courtier va négocier des titres pour ses clients et s’occuper de la conservation de ces derniers ainsi que de la partie administrative. Cela rend l’expérience d’investissement simple et accessible à tous.

Il existe deux principaux types de courtiers : 

  • Les banques,
  • Les plateformes en ligne.

Quels critères pour choisir un courtier en bourse ?

  1. Déterminer dans quoi investir : tous les brokers ne proposent pas les mêmes services,
  2. Etudier les prix et frais de chaque courtier;
  3. Choisir entre la gestion simple et la gestion sous mandat : souhaitez vous gérer vous même ou faire gérer votre portefeuille ?

Lorsque vous aurez déterminé quels actifs vous intéressent et quelle enveloppe fiscale est la plus adaptée à votre situation, commencez par prendre connaissance des brokers proposant ce que vous recherchez (cela peut être votre banque).

Un certain nombre de critères doivent être remplis : 

  • Dans un souci de sécurité et de légalité, nous vous encourageons à investir via un courtier ayant ses activités enregistrées en France,
  • Les avis utilisateurs positifs et témoignant d’une expérience client agréable, que ce soit en termes d’ergonomie de la plateforme, d’accessibilité, ou de support client peuvent être de bons indicateurs,
  • Soyez vigilant et vérifiez les frais qui ne doivent pas être excessifs.

↪️ Pour savoir quel broker correspondrait à vos besoins, consultez notre comparatif complet des meilleurs courtiers en bourse.

Quels sont les meilleurs courtiers pour investir en bourse ?

Notre équipe a testé pour vous les meilleurs courtiers pour investir en bourse, voici un tableau récapitulatif de notre sélection.

trade republic

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  • Idéal pour les débutants
  • Pas de dépôt minimum
  • DCA (Dollar Cost Averaging) gratuit
  • Formule unique : Frais de courtage à 1€ / ordre
  • Bon catalogue d'actifs pour un néo-broker

Notre Test

degiro

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  • Adapté aux profils débutants et avertis
  • Pas de dépôt minimum
  • Frais de courtage en dessous de la moyenne
  • Une grande diversité d'actifs
  • Le mieux noté par ses clients

Notre Test

xtb

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  • Adapté aux profils débutants et avertis
  • Pas de dépôt minimum
  • Service client disponible 24h/24
  • Plusieurs ressources éducatives à disposition
  • 0 commissions sur les ETFs et actions

Notre Test

boursorama

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  • PEA et Assurance Vie disponibles
  • Service bancaire disponible
  • Idéal pour les débutants
  • Une plateforme ergonomique
  • Une application mobile intuitive

Notre Test

bourse direct

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  • Ideal pour les profils expérimentés
  • Pas de dépôt minimum
  • Des outils de trading avancés
  • Plus de 150 marché disponibles
  • Le broker favori de la rédaction

Notre Test

bourse direct

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  • PEA Disponible
  • Pas de dépôt minimum
  • L'un des brokers Français les moins chers
  • Une grande variété d'actifs disponibles
  • Le meilleur service client

Notre Test

saxo bank

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  • PEA Disponible
  • Pas de dépôt minimum
  • Service client disponible 24h/24
  • Une grande variété d'actifs
  • Idéal pour les investisseurs chevronés

Notre Test

fortuneo

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  • PEA et Assurance Vie disponibles
  • Service bancaire disponible
  • L'un des meilleurs service client
  • Un excellente application mobile
  • 0,2% de frais par ordre au dessus de 2000€

Notre Test

etoro

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  • Idéal pour les débutants
  • Trading social (copytrading)
  • Possibilité d'utiliser un compte "Demo"
  • 0 frais de courtage sur les actions
  • Intégration de TradingView

Notre Test

freedom24

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  • Idéal pour les débutants
  • Des programmes éducatifs de qualité
  • Accès à 15 bourses internationnales
  • Gamme de titre complète (40000 titres)
  • Des frais de courtage raisonnables

Notre Test

admirals

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Adapté aux profils intermédiaires et avertis
  • Une offre majoritairement en CFD
  • Compte démo disponible
  • Des frais attractifs
  • Un service client efficace et professionnel

Notre Test

Découvrez également notre test de Capital.com ainsi que celui de Trading 212.

Frais : combien coûte l’investissement en bourse ?

Dans la mesure où vous avez recours à un intermédiaire ayant lui-même des frais à couvrir, l’investissement en bourse n’est pas une activité gratuite. Vous devez prendre cela en compte en amont et prêter attention aux frais car certaines plateformes sont plus chères que d’autres. Gardez à l’esprit que certains trades (= opérations) à petite échelle ne vaudront pas le coup, car les frais seront tels qu’il faudra que le titre acheté surperforme de manière conséquente pour devenir rentable.

On distingue plusieurs types de frais chez les courtiers en bourse : 

Les frais de dépôt et de retrait

Pour investir, il vous faut déposer de l’argent sur votre compte espèce. Certains courtiers vont appliquer des frais lors du dépôt. Plus couramment, c’est lors de vos retraits que des frais seront prélevés,

Les frais de courtage : pour les ordres d’achat et de vente

Lorsque vous passez un ordre d’achat ou de vente de titres, sur la grande majorité des plateformes, des frais s’appliqueront. Le spread, qui désigne l’écart entre le prix de marché et celui proposé par le courtier à ses clients. constitue un frais, supporté par le client,  au bénéfice du courtier.

Frais de gestion de compte

Plus commun chez les banques privées et les fonds de gestion sous mandat, ces frais sont prélevés annuellement.

Frais d’inactivité 

Certains courtiers punissent l’absence d’activité sur un compte en y apposant un frais. Il s’agit généralement d’inactivité pendant plusieurs mois.

Faites attentions aux frais

Prenez le temps, à l’inscription, de prendre connaissance de ces différents frais. Cela peut vous éviter de mauvaises surprises lors de votre expérience d’investissement. Prenez également le temps de lire les mentions légales, les pages de frais, les mentions en petits caractères. Bien que rébarbatif, cela est important.

Prenez le temps, à l’inscription, de prendre connaissance de ces différents frais. Cela peut vous éviter de mauvaises surprises lors de votre expérience d’investissement.

Peut-on investir en bourse avec un petit budget ?

Il est possible et même recommandé de commencer avec un petit budget. L’apprentissage ne se fera pas sans erreurs, c’est pourquoi il est important de débuter avec une petite somme.

💡 Il n’existe pas de capital idéal pour débuter, tout dépend de vos moyens. A titre d’exemple, si vous êtes étudiant et que vous avez très peu d’argent, investir ne serait-ce que 100€ par mois en bourse est déjà un très bon début.

La plupart des brokers (pas tous) n’exigent pas de montant minimum au moment du dépôt, il est donc tout à fait possible de commencer à investir en bourse avec 10 ou 20€. Gardez toujours en tête que si votre capital est faible, vos gains seront faibles également . Cependant, si vous êtes assidu et que vous investissez sur le long terme, il est fort à parier que vous retrouverez au moins votre mise de départ. Au fur et à mesure de votre parcours en tant qu’investisseur, vous serez de plus en plus à l’aise et aurez une compréhension plus fine du marché.

Les bonnes pratiques pour réussir en bourse

Maintenant que votre compte est ouvert et approvisionné, il est temps de passer vos premiers ordres. Un ordre de bourse est un acte d’achat ou de vente de titres financiers.

Pour bien débuter, prenez le temps de découvrir puis d’appliquer certaines bonnes pratiques transmises par des investisseurs aguerris, de Benjamin Graham à Warren Buffett en passant par Jesse Livermore et Michael Burry.

Ces principes ne vous garantissent pas un succès immédiat mais vous préserveront de certains pièges et vous mettront sur la bonne voie.

Ils constituent également un moyen d’adopter le bon état d’esprit d’un investisseur : il y a toujours des choses à apprendre. Il y a toujours des choses qui restent inconnues et l’on ne peut qu’aspirer en apprendre plus.

Fixez et respectez votre budget. En poker, on parle parfois de tilt. Il s’agit d’un phénomène psychologique, aussi connu sous le nom de “je vais me refaire”. Le joueur perd une grosse somme d’argent. Cet événement, hautement stressant, a souvent une conséquence immédiate : le joueur veut regagner son argent aussi vite que possible. Il perd son sang froid, prend des risques inconsidérés et bien souvent, ne fait qu’aggraver la situation.

💰 Le même phénomène se produit dans le monde de la finance. C’est pourquoi vous devez impérativement répondre à la question : “Combien?”.

  • Combien d’argent ai-je de disponible pour investir ?
  • Combien d’argent suis-je prêt à perdre sur cet investissement ?
  • Combien d’argent est-ce que j’espère gagner sur cet investissement ?
  • Combien me faudrait-il gagner sur cet investissement pour retirer mes gains ?

Lorsque votre budget est déterminé et que votre stratégie est en place, respectez-les ! Vous saurez ainsi à l’avance ce qui peut vous arriver. Certes, vous ne serez pas à l’abri de malchance, d’investissements perdants. Mais si vous savez gérer votre budget, vous éviterez bien des catastrophes et serez déjà prêt à rebondir.

Enfin, n’investissez dans des actifs volatiles que de l’argent que vous pouvez vous permettre de perdre. Ne vous mettez pas en danger par appât du gain. L’investissement est un marathon, pas un sprint. Soyez raisonnable .

Utilisez la méthode DCA (Dollar Cost Averaging)

La méthode Dollar Cost Averaging est une façon d’investir à long terme dans un actif dont on a la conviction qu’il dispose d’un potentiel de croissance. L’idée est d’investir une somme fixe dans cet actif, de façon régulière ( tous les mois ou toutes les semaines). Indépendamment de l’évolution du prix de cet actif. Ainsi,  sur le long terme, vous en aurez acheté à bas prix, à haut prix, ce qui lissera le prix moyen, d’où le nom de Cost Averaging.

Cette stratégie permet de renforcer une position sur la durée et de réduire l’exposition à la volatilité. Si vous croyez en une entreprise et que vous pensez qu’elle prendra de la valeur, il s’agit d’une excellente stratégie d’achat de titres permettant de bénéficier de futurs mouvements haussiers.

Comment diversifier son portefeuille intelligemment ?

Si vous investissez tout votre capital dans un seul titre, vous concentrez les risques. Si cet actif s’écroule, votre capital aussi. Pour éviter cela, pas de secret : il faut diversifier son portefeuille de manière intelligente, pour gérer le risque.

Cela signifie que la composition de votre portefeuille devra être adaptée à votre appétence au risque et à votre stratégie. Vous pouvez investir dans un actif risqué avec un fort potentiel, mais il ne doit pas représenter une part trop importante de votre portefeuille. Et vous devez vous protéger des pertes potentielles qu’il pourrait engendrer en investissant également dans des actifs plus sûrs, dont il est probable que leur prix monte mais dans une mesure moins importante.

Les investisseurs professionnels utilisent des modèles mathématiques pour déterminer le risque de chaque actif, l’espérance de gains, et ainsi déterminer le pourcentage de capital que chaque actif doit représenter dans un portefeuille. Cette méthode n’est pas infaillible et vous n’avez pas besoin d’aller jusque là.

Pour se créer un portefeuille équilibré, il n’y a pas de règles strictes à suivre, seulement quelques principes de bon sens : 

  • Les actifs les plus volatiles ne doivent pas représenter la majeure partie du portefeuille,
  • Certains actifs sont dits “corrélés”, ils bougent dans le même sens. Une bonne diversification en tient compte, pour éviter d’investir dans des actifs qui, bien que différents, bougent tous dans la même direction,
  • Il est toujours bon d’ajouter 10 à 50 % d’actifs très peu risqués afin de se couvrir, tout en faisant fructifier son capital.

Voici un exemple de portefeuille diversifié : 

# Titre Estimation du risque / volatilité Allocation de capital
1 Action du CAC 40 Risque faible 20%
2 ETF MSCI World Risque très faible 30%
3 Produit dérivé “Future” sur le cours de l’or Risque moyen 15%
4 OPCVM rassemblant des titres de l’industrie de l’IA Risque moyen à élevé 15%
5 Bitcoin Risque très élevé 10%

Enfin, et surtout : gardez votre sang froid !

Contrairement à un mythe très répandu, la finance et les marchés ne sont pas rationnels. La peur et l’appât du gain font bouger les prix. Nous avons déjà parlé de la panique qui s’ensuit lors d’une grosse perte. Ce genre de phénomène touche tous les investisseurs.

Tous les investisseurs sont influencés par leurs émotions. Ils essaient d’anticiper ce que feront les autres à la réception d’une nouvelle information, que ce soit une actualité ou un mouvement de prix.

Cela signifie que la psychologie des marchés est déterminante dans l’évolution des cours. Et en rentrant dans ce système, vous êtes exposés aux mêmes biais cognitifs que les autres investisseurs.

Le conseil “gardez votre sang froid” est certes plus facile à dire qu’à faire, mais indispensable. Si vous vous emballez, si vous cédez à l’émotion, par peur ou par excès d’enthousiasme, et avez de fortes chances de commettre des erreurs.

Concentrez vous sur les chiffres, sur votre plan et votre stratégie. C’est le meilleur moyen d’éviter des réactions dommageables. En trading, il existe la méthode “Set & Forget”, ou “mettre en place puis oublier”. Cela signifie que vous planifiez votre investissement à l’avance : le prix d’achat, le prix de vente à la hausse comme à la baisse, les différents scénarios, etc. Une fois que le plan est établi, ne vous en préoccupez plus.

Certains courtiers permettent d’établir des ordres programmables, qui fermeront automatiquement vos positions si le cours atteint le prix que vous avez déterminé comme objectif, ou dans l’autre sens pour couper court à vos pertes lorsque le cours commence à baisser.

FAQ : Questions fréquentes sur l’investissement en bourse

Comment investir en Bourse pour les débutants ?

Il est aujourd’hui très simple d’apprendre comment investir en bourse. De nombreuses ressources existent pour ce faire.
Grâce à internet et à la démocratisation des plateformes de courtage en ligne, tout le monde peut débuter en bourse. Ce n’est pas le cas il y a seulement encore quelques décennies.
Avant de commencer à investir, prenez bien le temps de découvrir ce qu’est une enveloppe fiscale, un support d’investissement, et les bonnes pratiques d’investissement.

Quel budget pour investir en Bourse ?

Tous les budgets ou presque permettent d’investir en bourse, grâce aux plateformes de courtage vous permettant d’investir de très petites sommes en ne déposant que quelques dizaines d’euros.
Investir de toutes petites sommes signifie que vous ne remporterez que de petits gains. Mais cela reste une bonne façon d’apprendre.
Il est important de n’investir que l’argent que vous pouvez vous permettre de perdre. Investir comporte des risques de perte de capital. Soyez responsables.

Est-ce le bon moment pour investir en bourse ?

C’est toujours le bon moment pour investir en bourse. Il existe tellement de titres différents qu’il y aura toujours certains actifs qui monteront, même au cœur de crises ou de récessions.
Il suffit simplement de suivre l’économie. Au cours de la pandémie de Covid-19, les titres de l’industrie pharmaceutique et du divertissement à domicile ont explosé. A vous de flairer où se dirige le marché, et vous trouverez toujours que c’est le bon moment pour investir.

Peut-on investir en bourse avec 100 € ?

Il est possible d’investir avec presque n’importe quel budget. Des courtiers en ligne vous permettent de commencer votre aventure en tant qu’investisseur avec moins de 100 €.
Débuter avec 100 euros est une bonne idée. Cela vous permettra d’apprendre à investir sans prendre de risques importants. Vous aurez peu de chance de gagner une fortune avec ce capital, mais si vous travaillez sérieusement à devenir un investisseur expert, ces 100 € vous permettront d’en faire fructifier des milliers.

Quels sont les frais pour investir en bourse ?

Les investisseurs particuliers n’ont pas accès directement au marché. Il leur faut passer par un courtier. Ce dernier prend généralement la forme d’une plateforme en ligne ou d’une banque. En tant qu’intermédiaire, le courtier en investissement applique des frais pour se rémunérer.
Dans cet article, nous avons décrypté les différents frais qui peuvent s’appliquer pour investir en bourse.
Prenez bien connaissance de ces derniers avant de vous lancer. Certains courtiers sont plus chers que d’autres.

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