Matis avis : fiable pour investir dans l’art & club deals ?

Vous êtes en quête de diversification ? Vous rêvez d’investir dans une œuvre de Warhol ou Picasso mais vous ne disposez pas des quelques millions d’euros nécessaires ? Cela tombe bien, car Matis, une société française, vous propose de le faire pour bien moins cher. Une révolution sur le marché de l’investissement dans l’art, grâce à un modèle inédit de club deals sécurisés.
Sur le papier, c’est séduisant, n’est-ce pas ? Mais que vaut vraiment cette société d’investissement dans les faits ? Voici notre avis sur Matis.
Notre avis sur Matis en résumé
Après avoir suivi avec grand intérêt les débuts de Matis, nous avons décidé d’utiliser ce service afin d’investir dans l’art. Voici, selon nous, les points positifs et négatifs de cette solution.
✅ Les avantages de Matis en 2025
- Les rendements : 16,5 % de performance nette investisseur par transaction en moyenne, ce qui équivaut à un TRI annualisé de 54,4 %,
- Les durées d’investissement relativement courtes : un peu plus de sept mois en moyenne,
- L’expertise des équipes : la qualité des oeuvres sélectionnées et très élevée, et cela se ressent dans les rendements,
- Le montage financier : une société créée pour chaque oeuvre,
- La décorrélation aux marchés financiers, ce qui fait de Matis une belle solution pour diversifier son portefeuille,
- L’absence de frais cachés,
- Le fait que Matis aligne une partie de sa rémunération avec l’intérêt des investisseurs (commission finale en cas de plus value seulement).
❌ Les inconvénients de Matis en 2025
- Le ticket d’entrée élevé, à 20 000 € minimum,
- Les frais importants (10% à l’entrée, 20% à la sortie si plus value), mais qui restent cohérents sur un tel secteur,
- Les risques propres à l’art : illiquidité, perte en capital, etc,
- Le côté très peu prévisible de chaque investissement.
Notre verdict sur Matis en 2025
✅ Notre avis sur Matis est positif.
Deux éléments font de Matis une solution très prometteuse selon nous :
- La qualité et l’expertise de ses équipes : les deux cofondateurs affichent des track records indiscutables dans les secteurs de l’art et du financement participatif,
- Les premiers résultats, irréprochables, et qui incitent clairement à la réflexion quant à l’intégration de l’art dans son portefeuille d’investissement.
Matis met ainsi à disposition du commun des investisseurs (à condition de disposer de 20 000 € à investir tout de même), un secteur jusqu’ici très élitiste, et confidentiel.
Nous apprécions grandement le soin apporté aux montages financiers, très protecteurs. Également la politique de frais transparente, malgré que ceux-ci soient significatifs, et l’intérêt de Matis aligné au vôtre, en tant qu’investisseur. Lorsque l’on ajoute à cela les performances (non garanties), l’accompagnement personnalisé, et la régulation de l’AMF, on se retrouve avec une solution de niche bien exécutée et portée par des experts.
Seule ombre au tableau, c’est le cas de le dire, les risques, inhérents au secteur : illiquidité, absence de rendement courant, dépendance à la revente, etc. On pourrait également citer le jeune âge de la société et le manque de recul. Mais la qualité globale reste indéniable.
Matis mérite ainsi clairement sa place, selon nous, au sein d’une stratégie patrimoniale alternative.
Qui est Matis ?
Voici les informations essentielles à retenir au sujet de Matis :
Création | 2023 (lancement commercial en mai 2023) |
Fondateurs | François Carbone (Anaxago), Arnaud Dubois |
Domaine | Investissement fractionné dans l’art contemporain |
Ticket minimum | 20 000 € |
Œuvres financées | Une cinquantaine d’œuvres (dont 10 revendues au T1 2025) |
Performance moyenne investisseur constatée | env. 16,5 % net en moyenne (TRI annualisé moyen de 54,4% 20-30 %) Avertissement : Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi. |
Agréments | Certifiée AMF (PSFP européen) en novembre 2023 (numéro d’agrément FP-2023-19) |
Matis, c’est une société française permettant d’investir dans l’art, via un modèle innovant de club deal.
Elle a été lancée en 2023, par François Carbone (co-fondateur d’Anaxago) et Arnaud Dubois (expert en gestion d’art). On peut considérer Matis comme une société de co-investissement, même si le sous-jaçent de son activité est encore peu courant, contrairement aux grandes plateformes de crowdfunding immobilier.
Quoi qu’il en soit, Matis, s’est rapidement imposée comme un pionnier européen du co-investissement dans les œuvres d’art de grande valeur. Ainsi, le métier de cette société d’investissement, c’est de proposer des investissements collectifs dans des œuvres d’artistes majeurs du XXème siècle, les fameux blue chips*** de l’art contemporain. Il s’agit donc d’une rupture sur le marché de l’art, puisque ces œuvres sont habituellement réservées aux collectionneurs fortunés ou aux institutions.
C’est ainsi qu’en moins de deux ans, Matis revendique près d’une cinquantaine d’œuvres financées, dont plusieurs déjà revendues avec succès. On parle ici de réalisations dépassant souvent le million d’euros.
Notons enfin que la société a obtenu l’agrément PSFP (Prestataire de Services de Financement Participatif) auprès de l’AMF fin 2023, ce qui rassure, en tant qu’investisseur particulier, sur la conformité réglementaire et la transparence de son fonctionnement.
Investir dans l’art avec Matis

Voici les principes de l’investissement dans l’art avec Matis :
Type d’actifs | Œuvres d’art blue-chip*** du XXe siècle (artistes iconiques) |
Sélection | Réalisée par des spécialistes : due diligence, authenticité, provenance, etc |
Mode d’investissement | Club deal – co-financement via une société dédiée (SAS) |
Instrument financier | Obligations convertibles en actions (OCA) émises par la holding |
Ticket d’entrée | 20 000 € par projet |
Horizon de placement | env. 24 mois (revente possible plus tôt ou plus tard selon opportunités) |
Rendement visé | TRI annuel 12–20 % (non garanti) |
Frais | 10 % à l’entrée ; 20 % sur la plus-value |
Risques | Illiquidité, perte en capital |
En pratique, investir dans l’art avec Matis ressemble à l’investissement que l’on pourrait faire dans une société : on achète « des parts » d’un chef d’œuvre, mais sans les soucis liés à sa possession matérielle (stockage, entretien, assurances, etc). Notons toutefois que la possession est indirecte (au travers d’une société).
Ainsi, Matis « s’occupe de tout » : repérer les tendances du marché de l’art, négocier le bon prix d’achat, assurer le transport et l’assurance de l’œuvre, la confier à une galerie prestigieuse, puis orchestrer la vente au bon moment. Vous n’avez donc, après votre investissement, « qu’à patienter », en moyenne sept mois (même si Matis annonce deux ans), pendant que l’œuvre s’apprécie, pour potentiellement en récupérer votre part de plus- value (non garantie).
Aperçu du marché de l’art
Ces dernières décennies, le marché de l’art haut de gamme est devenu une véritable classe d’actifs. On parle d’environ 2 000 milliards de dollars d’objets de collection détenus par des particuliers en 2022 dans le monde. Source : Deloitte Art & Finance Report 2023.
Les œuvres blue-chip*** (réalisés par des artistes majeurs, qui ont profondément marqué l’histoire de l’art) affichent historiquement des performances remarquables, avec par exemple un indice dédié, l’Artprice100, qui a surclassé le S&P 500 sur 20 ans, présentant un taux de croissance annuel moyen deux fois plus élevé. Une résilience indéniable.
Avertissement : Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.
Les raisons ? Une demande internationale soutenue, une offre limité, et une décorrélation presque totale des marchés financiers traditionnels.
Seul bémol, ce secteur est réservé aux connaisseurs. Mais c’est là que Matis entre en jeu…
Les artistes et oeuvres proposées
Matis se concentre sur des œuvres d’artistes majeurs du XXème siècle, reconnus internationalement et exposés dans les grands musées. On parle d’icônes telles qu’Andy Warhol, Pablo Picasso, Jean-Michel Basquiat, Yayoi Kusama, Pierre Soulages ou encore Niki de Saint Phalle.

Ces artistes, que l’on qualifie de « blue-chip » ont profondément marqué l’histoire de l’art, et leurs créations rares sont activement recherchées par les collectionneurs du monde entier. Les œuvres sélectionnées par Matis sont de qualité muséale, souvent des pièces emblématiques dont la valeur dépasse plusieurs centaines de milliers d’euros.
Typiquement, le prix d’acquisition cible se situe entre 500 000 € et 5 M€ par œuvre.
Les acteurs du marché
Le marché de l’art de prestige gravite autour d’acteurs établis, dont :
- Les grandes maisons de vente (Christie’s, Sotheby’s, Phillips, Bonhams…) qui s’occupent des enchères internationales,
- Les galeries haut de gamme (Gagosian, Pace, Hauser & Wirth…), qui promeuvent et vendent les œuvres des artistes qu’elles représentent.
Matis s’insère dans cet écosystème en collaborant étroitement avec ces intervenants : dès l’achat, chaque œuvre est confiée en dépôt à une galerie spécialisée de premier plan, capable de la présenter aux bons collectionneurs. Ce afin d’assurer à l’œuvre en question une visibilité maximale (et donc de maximiser les chances d’une revente rapide).
Le prix des oeuvres
La valorisation des œuvres est déjà un art en soi. À ce sujet, Matis revendique que « la performance se fait à l’achat ». Ce n’est pas sans rappeler un certain Warren Buffett, et sa fameuse « marge de sécurité ».
L’équipe Matis identifie ainsi des œuvres sous-cotées ou disposant d’une marge de progression attractive. Un prix maximum d’acquisition est défini pour chaque pièce, et certains leviers sont ensuite activés pour ne pas le dépasser. Par exemple, Matis profite d’enchères peu concurrentielles ou de vendeurs pressés pour négocier un prix avantageux.
Une fois acquise « à bon prix », l’œuvre a plus de chances de générer une plus-value à la revente (non garantie). En moyenne, Matis vise un horizon d’environ deux ans pour cette revente, mais ne s’y limite pas. Il est possible que cela prenne plus de temps, toujours dans l’optique d’obtenir un meilleur prix.
Les investissements proposés par Matis
Chez Matis, les investissements se font via des « club deals », qui sont structurés autour d’obligations convertibles en actions (OCA).
Un club deal, c’est un financement collectif. C’est-à-dire que Matis mutualise les fonds de différents investisseurs pour acquérir une œuvre spécifique. Voici comment cela se déroule en résumé :
- Chaque acquisition est logée dans une Société par Actions Simplifiée (SAS) dédiée (une nouvelle SAS est donc crée pour chaque oeuvre),
- Cette SAS émet des OCA (Obligations Convertibles en Actions), proposées aux investisseurs,
- Les fonds levés servent à acheter l’oeuvre d’art,
- Celle-ci est confiée à des galeries partenaires pour sa conservation et sa revente, avec un horizon cible de 24 mois,
- Une fois l’œuvre vendue (non garantie), la plus value est versée aux investisseurs, le plus souvent sous la forme d’une prime de non conversion (afin d’éviter une double imposition, et ainsi d’améliorer le rendement net).
Ces investissements sont donc flexibles, et s’appliquent aux différents types d’oeuvres ciblés par Matis :
- Peintures
- Sculptures
- Photographies
- Dessins
- Etc.
Comment investir dans l’art avec Matis ?
Le processus pour investir dans l’art avec Matis est simple, avec un parcours 100 % en ligne, que voici :
- Rendez-vous sur le site Matis et créez votre compte investisseur,
- Suite à votre inscription, un entretien (appel visio ou téléphonique) vous sera proposé avec un membre de l’équipe Matis,
- Une fois votre compte validé, vous obtenez l’accès à l’espace investisseur en ligne,
- Pour souscrire à un club deal, il vous faudra compléter votre profil KYC (documents d’identité), remplir un questionnaire d’adéquation (vérifiant que vous comprenez les risques) et approvisionner votre compte (par virement bancaire ou CB),
- Une fois le financement bouclé, Matis acquiert l’œuvre et vous devenez co-investisseur,
- Lorsque Matis décide de revendre l’œuvre, vous en êtes informé. Le produit de la vente est alors distribué : vous récupérez votre capital investi initial, plus la quote-part de plus-value qui vous revient (80 % de la plus-value, Matis prenant 20 %). Ces fonds seront crédités sur votre compte Matis, et vous sera alors possible de les retirer vers votre compte bancaire personnel, ou de les réinvestir dans un nouveau club deal si vous le souhaitez.
Notre avis sur les rendements Matis
Nous avons suivi les résultats de Matis depuis son lancement. Et le moins que l’on puisse dire sur ces premières opérations, c’est que les rendements effectifs sont très encourageants.
Matis annonce cibler un TRI (Taux de Rentabilité Interne) annuel de 12 à 20 % sur un horizon de 2 ans. Voici, en pratique, voici les données moyennes observées au 28 février 2025 :
Performance nette investisseur | 16,5 % |
Durée moyenne de l’investissement | 7,9 mois |
TRI annualisé net de frais | 54,4 % |
Avertissement : Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.
Voici notamment quelques exemples de transactions finalisées :
Œuvre | Durée de détention | Performance nette* | TRI annualisé** |
Andy Warhol (peinture) | 6 mois et 3 semaines | 11,95 % | 21,9 % |
Niki de Saint Phalle (sculpture) | 113 jours | 44,9 % | 231,35 % |
Anselm Kiefer (tableau) | 1 moi et 1 semaine | 8,2 % | 118 % |
F.-X. Lalanne (sculpture) | 9 mois | 31,15 % | 42 % |
On remarque donc que cette performance nette* de 16,5 % en moyenne, correspond souvent à un TRI annualisé bien supérieur du fait de la courte durée de détention (Matis parvient régulièrement à revendre les œuvres avant l’écoulement des deux années cibles).
Un excellent track record, donc, pour le moment, même s’il convient de tempérer ces chiffres par le manque de recul, et par le fait que les performances ne sont, bien entendu, pas garanties. Matis est une société nouvelle, et en matière d’investissement, les performances passées ne préjugent rien de celles à venir. Mais, et c’est assez remarquable pour être souligné, Matis a su obtenir des plus-values sur toutes ses sorties.
✅ Avantages des rendements Matis :
- Les résultats : les objectifs fixés sont ambitieux et, jusqu’ici, atteints et même dépassés,
- Les rendements observés sont totalement décorrélés des marchés,
- Le track record des dirigeants, excellent, même « hors Matis » : Arnaud Dubois revendique des plus values moyennes d’environ 36 % par an sur plus de 700 transactions d’art effectuées durant la décennie précédente. Une vraie expertise qui explique en partie les rendements de la plateforme.
❌ Inconvénients des rendements Matis :
- Aucun rendement garanti, et même un risque de perte, comme tout actif risqué,
- Des résultats variables et peu prévisibles : d’une œuvre à l’autre, la rentabilité peut fortement fluctuer.
- Pas de revenu courant : ni coupon ni dividende en cours de route. Le rendement est perçu (ou pas) seulement lors du dénouement de l’opération.
Notre avis sur les frais Matis
Le modèle tarifaire de Matis est très transparent : des frais à l’entrée pour couvrir les coûts opérationnels, et une commission sur les profits en cas de succès. Voici le détail des frais Matis :
Frais d’entrée | 10 % du montant souscrit |
Commission sur la performance | 20 % de la plus value |
Frais récurrents | Aucun, pas de frais de gestion ni de garde |
De prime abord, ces frais peuvent sembler élevés. 10 % à l’entrée, cela implique de réaliser une performance de 11 %, juste pour revenir à « break even » (à l’équilibre). Ces frais couvrent la gestion, la logistique, et les assurances sur toute la durée de détention. Pour la revente, Matis prélève 20 % des gains.
Mais il convient de nuancer : de tels frais sont monnaie courante dans les transactions d’objets d’art. Ils sont souvent causés par les intermédiaires, puisque de nombreux intervenants peuvent jouer un rôle au sein de ces ventes (frais d’enchères, courtage, entremetteurs, etc).
Soulignons également le côté vertueux de la commission de performance, qui est du coup incitative : pas de plus-value, pas de revenu pour Matis. La plateforme est ainsi rémunérée de manière conditionnelle et concomitante à votre succès.
Vous l’aurez donc compris, les frais pratiqués par Matis sont significatifs, mais cohérents avec ce type d’actif exclusif et comparables aux pratiques du marché de l’art.
✅ Avantages des frais Matis :
- Le fait que Matis aligne son intérêt avec celui des investisseurs avec la commission « au succès »,
- La transparence, on sait combien on paye, et il n’y a pas de surprises ou de frais cachés,
- Les 10 % à l’entrée, certes chers, mais qui couvrent le fonctionnement de la société, avec des prestations haut de gamme tant pour l’investisseur que pour la gestion et protection des œuvres.
❌ Inconvénients des frais Matis :
- Le ticket d’entrée amputé par les 10 % de frais fixes, ce qui tronque la somme effectivement investie dans l’œuvre.
Quelques exemples de projets proposés sur Matis
Voici quelques exemples de projets ayant été portés par Matis, ainsi que leur dénouement.
Andy Warhol : série de portraits

Matis a acquis en 2023 une œuvre de l’iconique pop-artiste Andy Warhol. Elle a été revendue 7 mois plus tard avec une performance nette* d’environ 12 % pour les investisseurs, (TRI annualisé** d’environ 21%). Ce résultat correspond aux attentes et démontre la liquidité solide des œuvres de Warhol sur le marché international.
Niki de Saint Phalle : sculpture monumentale

Ce club deal lancé mi-2024 a été un véritable coup d’éclat. L’équipe Matis a réussi à céder la sculpture en moins de 4 mois, générant une performance nette* de 45 % pour les participants. En annualisé, le TRI** dépasse 230 % du fait de la brièveté de l’investissement. Il s’agit de la meilleure opération réalisée à ce jour, illustrant une opportunité d’achat-revente exceptionnelle.
Anselm Kiefer : tableau contemporain
Ce club deal illustre une sortie ultra-rapide. L’œuvre du peintre allemand Kiefer, acquise fin 2023 pour env. 490 000 €, a été revendue après seulement 1 mois et 1 semaine de détention, dégageant un gain net* de 8,2 % pour les co-investisseurs. Bien que modeste en pourcentage absolu, cette plus-value éclair correspond à un TRI annualisé** de 118 % compte tenu de la courte durée. Un bel exemple d’arbitrage opportuniste sur le marché.
François-Xavier Lalanne : sculpture animalière
En 2024, Matis a finalisé la vente d’une célèbre sculpture de Lalanne après environ 9 mois de détention. Les investisseurs ont réalisé une plus-value nette de 31 %, soit un TRI** d’environ 42 % annualisé. Ce cas montre une stratégie plus “classique” d’attente sur plusieurs trimestres pour obtenir une valorisation significative. Lalanne étant très recherché, la sortie a pu se faire dans de bonnes conditions, confirmant la pertinence du choix de l’artiste.
Comme nous l’évoquions précédemment, il est important de noter que les performances passées ne préjugent pas des futures. Et même si les transactions ci-dessus sont clairement époustouflantes et font montre d’une expertise indéniable, Matis n’est pas à l’abri de certains revers à l’avenir. L’investissement en art comporte toujours une part de risque importante.
Matis est-il fiable ?
Matis est une société fiable. Même si le risque zéro n’existe pas, voici les éléments qui nous permettent d’accorder une certaine confiance à cette plateforme :
- Matis est une société française, domiciliée à Paris, et récemment développée en Suisse,
- Il s’agit d’un acteur régulé par l’AMF, avec un agrément PSFP (Prestataire de Services de Financement Participatif), n°FP-2023-19,
- La société est en outre inscrite sur les registre de l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Régulation), sous le numéro REGAFI 731779,
- Les fondateurs sont des acteurs reconnus (dont le fondateur d’Anaxago),
- Les montages financiers sont rassurants : chaque oeuvre est logée dans une société distincte,
- Les premiers résultats sont très encourageants.
Les avis des clients et investisseurs
Nous avons pour habitude de nous baser sur la plateforme Trustpilot pour évaluer les avis clients des solutions que nous testons. Mais Matis ne semble pas disposer de page attitrée sur ce site.
Nous avons cependant pu dénicher quelques retours d’utilisateurs sur Finary, qui sont, dans l’ensemble, bons. En voici quelques uns :



Nous remarquons que certaines réserves sont émises concernant les délais.
Il est vrai que le bilan parfait de Matis ne fait pas mention des œuvres détenues actuellement, et non vendues. Mais, jusqu’ici, Matis n’a pas dépassé la période de 24 mois qui est visée (et qui reste, rappelons-le, indicative). Pas d’inquiétude pour le moment, donc.