Bitcoin : qu’est-ce que c’est ? Comment cela fonctionne ?

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Depuis sa création début 2009, le Bitcoin connaît une adoption croissante et fait couler beaucoup d’encre. Ses promesses : devenir une vraie monnaie non contrôlée par une autorité centrale, protéger contre l’inflation, résister à la censure… Sa popularité a fait des crypto-monnaies une nouvelle classe d’actifs

Comment une telle invention a-t-elle été rendue possible ? Qu’est-ce qu’est le Bitcoin ? Cet article plonge au cœur du Bitcoin, son origine, son fonctionnement, son impact sur nos économies, ses atouts, ses faiblesses, mais aussi la perception du régulateur face à ce “tour de force technologique”.   

En bref : Bitcoin, qu’est-ce que c’est ?

Le Bitcoin est un système de paiement électronique pair à pair. Le mot “Bitcoin” avec un “B” majuscule désigne un protocole informatique (plus connu sous le terme blockchain) tandis que “bitcoin” avec un “b” minuscule fait allusion à une unité de compte sous-jacente

Créé le 3 Janvier 2009 par un mystérieux personnage (ou un groupe de personnes) caché sous le pseudonyme Satoshi Nakamoto, sa proposition de valeur repose sur quelques caractéristiques fondamentales dont : 

  • La décentralisation : le Bitcoin est un réseau de paiement numérique fonctionnant sans organe central de contrôle,
  • La résistance à la censure : les transactions en bitcoins se font de pair-à-pair. Elles ne passent par aucun intermédiaire de confiance. Elles sont impossibles à bloquer,
  • La rareté : Il n’y aura que 21 millions de bitcoins. Le rythme d’émission du bitcoin est prévisible et difficile, voire impossible à modifier. 

De ce fait, Bitcoin est un système à part, ouvrant la voie à un nouveau paradigme, voire à une révolution à la fois technologique et monétaire. L’invention de Nakamoto pourrait ainsi provoquer des changements profonds dans la manière dont nous échangeons la valeur. 

Cependant, l’existence d’une telle évolution donne lieu à son lot de questionnements qui méritent d’attirer notre attention.  

Pour répondre à ces problématiques, il faut faire appel à l’histoire du bitcoin, les motivations derrière sa création, sa conception technique et économique voire même sa place actuelle dans la géopolitique. 

Historique du Bitcoin

L’invention du Bitcoin est souvent présentée comme une réaction à la crise des subprimes en 2008. Pourtant, en réalité, le concept d’une monnaie qui échappe au contrôle de l’État a été théorisé plus d’un siècle avant le lancement de ce dernier.  

Un passé très lointain : de l’école autrichienne aux cypherpunks  

De nombreux défenseurs du Bitcoin soutiennent que ce dernier est une mise en œuvre de la pensée de l’école autrichienne d’économie (connue également sous le nom d’Ecole de Vienne). Il s’agit d’un courant économique qui s’est initialement fait connaître en 1871 par les travaux de l’économiste Carl Menger qui en est le père fondateur. 

Les Autrichiens étaient contre la mainmise de l’État sur l’économie et la monnaie. Pour Friedrich Hayek, l’une de ses voix les plus connues, dont le livre Pour une concurrence des monnaies est une référence au sein de la communauté Bitcoin, plusieurs formes de monnaies devraient cohabiter

Pour lui, c’est au peuple que revient le droit de choisir la meilleure monnaie. Ainsi, l’État ne devrait pas imposer l’usage d’une monnaie. Hayek était contre la notion de cours légal pour une monnaie. 

Le Général De Gaulle est également cité parmi ceux qui ont inspiré la création du Bitcoin. En effet, dans un discours en 1965, il avait prôné “l’importance de l’utilisation d’une base monétaire ne portant pas la marque d’un pays” en particulier: il faisait alors allusion à l’or. 

Ses propos sont souvent repris par la communauté Bitcoin, car tout comme l’or, le Bitcoin n’est pas soumis au contrôle d’un État. Il est même assimilé à de “l’or numérique”.  

Loin des aspects théoriques, un autre groupe a le plus contribué à la création du Bitcoin. Il s’agit du mouvement des cypherpunks, un courant d’anarchistes des années 90. Alors qu’internet faisait ses premiers pas, les cypherpunks se sont donné pour mission de déployer l’utilisation de la cryptographie pour protéger les internautes contre la surveillance de masse. 

Plusieurs cypherpunk ont tenté, sans succès, de mettre au point une monnaie numérique. Satoshi Nakamoto a d’ailleurs eu recours à leurs travaux pour créer le Bitcoin. 

Le lancement du Bitcoin  

Le 31 octobre 2008, un certain Satoshi Nakamoto publiait le livre blanc du Bitcoin sur une mailing-list (liste de diffusion) bien connue des cypherpunks. Ce document de neuf pages était un article scientifique décrivant le fonctionnement du Bitcoin. Comme il l’a affirmé dans un message, Nakamoto a commencé ses travaux sur Bitcoin en 2007. 

Pour cela, il s’était inspiré de réalisations de nombreux de ses pairs cypherpunks. Dès les années 90, ces derniers avaient multiplié les tentatives de lancement d’un projet similaire. Plusieurs essais avaient été effectués notamment par Hal Finney avec son projet « RPOW » (Reusable Proof of Work) ou encore le très discret Wei-Dai avec sa « b-money« . 

L’ensemble de ces projets s’est malheureusement soldé par un échec. La lancement du Bitcoin le 03 Janvier 2009 fut la toute première implémentation fonctionnelle d’une monnaie numérique décentralisée. 

Dans son bloc de genèse, Nakamoto a signé un message citant la une du Times sur le second renflouement des banques par le ministère des Finances du Royaume-Uni : “The Times 03/Jan/2009 The chancellor on brink of second bailout for banks”: c’est le timing du démarrage du projet ainsi que le fait pour le créateur du Bitcoin de graver ce message sur la blockchain qui alimentent l’idée selon laquelle le Bitcoin aurait été créé en réaction à la crise économique de 2008.

A son lancement, Bitcoin n’est qu’un programme informatique open source n’intéressant alors qu’un cercle restreint de geeks. Il n’a alors aucune valeur et Nakamoto reste son utilisateur unique pendant plusieurs jours. 

D’autres curieux comme Hal Finney ou encore Ray Dillinger le rejoignent et contribuent à tester le système, relire et améliorer le code. Le 12 Janvier 2009, Hal Finney reçoit 10 bitcoins de Satoshi Nakamoto, c’est la toute première transaction entre deux personnes sur le réseau Bitcoin.

Les premiers pas et la prise de valeur du bitcoin   

A sa création, le bitcoin n’était utilisé ni pour de la spéculation comme c’est le cas actuellement, et encore moins comme un moyen de paiement. Sa valeur était insignifiante et aucune plateforme ne permettait d’en échanger contre la monnaie fiduciaire (Voir définition). 

Son prix a été estimé pour la toute première fois en octobre 2009 par un individu anonyme se faisant appeler NewLibertyStandard (NLS). Ses estimations se basaient sur le prix de l’énergie nécessaire pour miner un bitcoin. Le taux de change de NLS était publié régulièrement sur son site web. On y apprend notamment qu’au 05 Octobre 2009, il était possible de se procurer 1309 BTC pour un dollar américain

Quelques mois plus tard, le bitcoin a acquis une valeur dans l’économie réelle: en mai 2010, un développeur américain du nom de Lazlo Anyecz a acheté deux pizzas pour 10 000 bitcoins, une somme qui équivaut à plusieurs millions d’euros aujourd’hui. C’est devenu l’achat le plus célèbre réalisé avec des bitcoins. Il est à l’origine de la Bitcoin Pizza Day, célébrée chaque 22 mai. 

Au fil des années l’adoption du Bitcoin a pris un tournant majeur, avec l’émergence de plusieurs services. Il a même acquis le statut de monnaie légale dans certains pays. Le Bitcoin fait désormais partie du quotidien de plusieurs centaines de millions d’utilisateurs. Aujourd’hui, son prix est influencé par de nombreux facteurs dont l’évolution de son adoption, la réglementation, sa rareté, la stabilité de son fonctionnement, etc. 

Comment fonctionne le Bitcoin ? 

Le fonctionnement du Bitcoin se base sur un registre distribué qui enregistre toutes les transactions en bitcoins. Ce dernier est plus connu sous le nom blockchain ou encore “chaîne de bloc”. Chaque transaction est vérifiée par un réseau d’ordinateurs répartis partout dans le monde. Ces derniers assurent la sécurité et l’intégrité du réseau en l’absence d’une autorité de régulation ou d’une banque. 

Une monnaie décentralisée

La décentralisation est l’une des caractéristiques fondamentales du Bitcoin. Elle évite le recours à une entité centrale de confiance, comme une banque ou un gouvernement, pour valider les transactions. 

Cela signifie que personne ne peut manipuler ou contrôler le réseau Bitcoin. De plus, la décentralisation permet une plus grande résilience du réseau, car il n’y a pas de point de défaillance unique.

Pour assurer son bon fonctionnement, le Bitcoin a recours à un réseau distribué de participants, appelés nœuds. N’importe quelle personne peut posséder un nœud Bitcoin et participer ainsi au stockage de la blockchain et la sécurisation du protocole.  

Il est également possible d’œuvrer à la décentralisation du réseau en tant que mineur. Les mineurs sont des nœuds spéciaux qui utilisent leur puissance de calcul pour résoudre des problèmes mathématiques complexes et ajouter de nouveaux blocs au régistre qui contient toutes les transactions Bitcoin. Ce régistre, “la blockchain », est accessible à tous les participants du réseau. 

Bitcoin n’est pas la seule monnaie décentralisée. Plusieurs projets similaires ont vu le jour quelques années après sa création. C’est le cas d’Ethereum (ETH), Litecoin (LTC), Zcash (ZEC), Monero (XMR), etc.  

Block chain process

Les transactions en bitcoin 

Pour effectuer un transfert d’argent entre deux parties, ces derniers utilisent classiquement une monnaie comme l’euro ou le dollar. La transaction est supervisée par une banque ou un établissement de paiement qui vérifie la fiabilité du processus. Cela implique des frais de transaction (élevés) ainsi qu’un (long) délai de traitement.

Une transaction en bitcoins ne fonctionne pas de cette manière: c’est tout l’opposé d’un transfert bancaire classique. En effet, la transaction bitcoin n’implique aucune monnaie fiduciaire. Bitcoin est à la fois une unité de compte et un réseau de paiement

Les échanges se font de pair à pair et sans intermédiaire. Ils sont plus rapides et résistants à la censure. Pour faire une transaction, l’utilisateur autorise la dépense via une signature avec sa clé privée.    

Une fois signée, la transaction est diffusée à un nœud qui vérifie sa validité avant de la propager à d’autres nœuds qui vérifient qu’elle est conforme aux règles. Ensuite, la transaction est confirmée et inscrite sur un registre distribué, la fameuse blockchain. 

À la place d’une banque, les frais de transaction sont perçus par des ordinateurs qui effectuent des calculs informatiques complexes pour sécuriser le réseau. Ce procédé est plus connu sous le nom de minage par preuve de travail

Qu’est ce que le minage Bitcoin ? 

Comme expliqué plus haut, la blockchain est un registre distribué permettant la transmission sécurisée et transparente ainsi que le stockage d’informations à travers un réseau de nœuds. C’est l’utilisation de la blockchain qui rend le réseau Bitcoin fiable et résilient face aux tentatives de double dépense

Tout comme les nœuds qui stockent la blockchain, le minage est très important pour l’intégrité du Bitcoin. Concrètement, il consiste à mettre des ordinateurs très performants à disposition du réseau Bitcoin. 

Ces derniers participent à la résolution d’un problème mathématique complexe afin de trouver la preuve de travail ou Proof of Work (POW). L’ordinateur qui trouve la solution partage cette dernière au reste du réseau et valide un bloc de transactions.

En récompense, il empoche les frais de transactions ainsi qu’une quantité de bitcoins fraîchement créés. Le minage participe ainsi à la fois à la sécurité et au processus de création monétaire du bitcoin. Le processus prend dix minutes en moyenne. Il est devenu une industrie à part entière. 

Au lancement du Bitcoin, il était possible d’en miner à partir d’un simple ordinateur de bureau. Plus le réseau devenait plus robuste, plus il devenait  difficile de miner à partir d’un ordinateur portable. 

Dès 2011, ces derniers se sont fait remplacer par les cartes graphiques qui, par la suite, se sont fait expulser du marché par les ASICS (pour Application Specific Integrated Circuit), des ordinateurs encore plus puissants et gourmands en énergie. 

Les ASICS ont rendu très compliquée, voire impossible, toute activité de minage personnel. Pour rester rentables, les mineurs sont obligés de se regrouper en coopératives appelées “pools de minage”.

Comment sécuriser ses bitcoins ?  

Bitcoin est un système monétaire décentralisé. Chaque utilisateur est maître en ce qui concerne la gestion et la sécurisation de ses avoirs. Le Bitcoin procure ainsi plus de liberté financière, mais également plus de responsabilité.

Il n’existe aucun moyen de recours en cas de perte de fonds en bitcoin. Pour les conserver en toute sécurité, il faut prendre un certain nombre de mesures nécessaires à la protection de sa clé privée.  

  • Utiliser un portefeuille sécurisé : les portefeuilles en ligne sont souvent vulnérables au piratage informatique. C’est pourquoi il est recommandé de se procurer un portefeuille matériel comme Ledger ou Trezor. Ces derniers permettent de stocker sa clé privée hors ligne,
  • Sauvegarde de la clé privée : la clé privée est la seule porte d’accès à vos bitcoins. Il est donc important de la sauvegarder soigneusement, soit en l’imprimant et en le stockant dans un endroit sûr, soit en l’enregistrant sur un support sécurisé,
  • Utiliser une phrase de récupération (ou pass phrase) : la plupart des portefeuilles matériels permettent de créer une phrase de récupération qui peut être utilisée pour récupérer les fonds en cas de perte ou de détérioration du portefeuille. Il est important de conserver cette phrase dans un endroit sûr et sécurisé,
  • Éviter les faux portefeuilles : il existe de nombreux faux portefeuilles en ligne qui peuvent sembler réels, mais qui sont en réalité des arnaques destinées à détourner vos fonds. Il est important de ne télécharger des portefeuilles que depuis des sources fiables et de vérifier les commentaires et critiques des utilisateurs avant d’en faire usage.

Quels usages pour le Bitcoin ?

Le bitcoin est la crypto-monnaie la plus connue et utilisée dans le monde. Bien que souvent associé à aux activités purement spéculatives et illégales, il est utilisé pour de nombreuses activités légales. 

Un moyen de paiement alternatif 

L’utilisation du Bitcoin en tant que moyen de paiement a connu un certain développement au cours des dernières années. Ce site web référence les endroits à travers le monde où il est possible de payer en bitcoin. Il est adopté par de plus en plus d’entreprises et d’organisations en raison de ses avantages tels que la sécurité, la transparence et la rapidité des transactions.

Cependant, son utilisation dans ce contexte reste très limitée en comparaison des moyens de paiement traditionnels tels que les cartes de crédit et les virements bancaires, en partie en raison de la forte volatilité de son cours et du fait de ses limites en termes de mise à échelle

En effet, le réseau bitcoin est conçu pour supporter entre 4 et 7 transactions par seconde, une capacité insignifiante par rapport à un système comme Visa qui peut traiter plusieurs milliers de transactions à la seconde. Mais, le Lightning Network, une couche de paiement construite par-dessus la blockchain Bitcoin résout ce problème. 

Lancé en 2018, il permet de réduire considérablement le temps de confirmation et les frais de transaction. Ce dernier facilite les micropaiements en temps réel et offre une expérience de paiement plus fluide pour les utilisateurs du Bitcoin. 

Grâce à son architecture décentralisée et à sa capacité à gérer des milliers de transactions par seconde, le Lightning Network est considéré comme un élément clé pour l’adoption de Bitcoin en tant que moyen de paiement courant.

Par contre, bien qu’il représente une étape importante pour l’évolution du bitcoin, le Lightning Network est une technologie encore en développement. Il y a encore beaucoup de travail à faire pour améliorer sa sécurité et sa stabilité. À terme, il pourrait permettre une adoption plus large du bitcoin en tant que monnaie. 

Les transferts de fonds internationaux

Le fait pour le bitcoin d’être entièrement décentralisé fait, contrairement aux devises traditionnelles telles que le dollar américain ou l’euro, qu’il n’y a pas de banque centrale pour contrôler son émission ni l’ensemble de transactions. 

Cette absence d’organe central est l’un des aspects qui donnant au bitcoin le potentiel de révolutionner les transferts d’argent à l’international que ce soit pour les particuliers ou pour les institutions. 

Les transferts d’argent internationaux sont très coûteux et prennent beaucoup de temps, car ils sont effectués sous la supervision d’institutions financières, les banques. L’infrastructure pair à pair du bitcoin change la donne, les transferts d’argent étant ainsi effectués directement entre les parties, sans aucun intermédiaire. 

Le bitcoin permet des frais de transactions moins élevés que ceux imposés par les institutions financières traditionnelles et la finalisation des transactions prend quelques minutes plutôt que des jours.

Les États peuvent tirer parti du Bitcoin en tant qu’outil monétaire libre. En effet, certains défenseurs du Bitcoin soutiennent que ce dernier pourrait être utilisé comme alternative au dollar américain en tant que devise de réserve mondiale

Un tel choix permettrait aux pays de diversifier leurs réserves et d’atténuer leur dépendance à la monnaie du pays de l’oncle Sam. Cependant, il convient de noter que Bitcoin est encore une technologie jeune et relativement instable, et qu’il peut y avoir des risques associés à son adoption par les gouvernements, à grande échelle. 

Enfin, il existe encore des défis à relever en matière de réglementation et de sécurité avant que Bitcoin ne puisse devenir une alternative viable au dollar américain à l’échelle mondiale.

Un meilleur outil d’épargne ? 

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles certaines personnes choisissent de détenir le bitcoin en tant qu’actif d’épargne. Tout d’abord, le fait qu’il soit à l’abri des politiques monétaires offre un certain degré de stabilité aux investisseurs.  En effet, les fluctuations à long terme étant soumise au jeu de l’offre et de la demande sur le marché, plutôt qu’aux décisions politiques. 

C’est pour cette raison que le bitcoin est perçu comme une alternative aux investissements traditionnels tels que les actions, les obligations voire le Livret A. 

Dans les faits, si l’on se réfère à l’évolution de son prix depuis sa création, le bitcoin est sans aucun doute l’un des actifs les plus performants de la dernière décennie. 

Alors que son adoption à travers le monde ne cesse de progresser, le rythme d’émission de nouveaux bitcoins est, lui, décroissant. En effet, la quantité de bitcoins mis en circulation chaque année est réduite de moitié tous les quatre ans environ. 

Ainsi, en théorie, tant qu’il sera adopté par de plus en plus de personnes, son cours pourrait avoir tendance à croitre. 

Néanmoins, il faut noter que rien ne garantit que les performances passées du Bitcoin seront les mêmes dans le futur. Épargner c’est faire un pari sur son avenir, ce qui n’est pas sans risques en raison notamment de sa volatilité, de l’incertitude réglementaire existante ainsi que de son exposition au vol par piratage. 

C’est pour ces différentes raisons que l’investissement en bitcoin ne convient pas à tout le monde. Il est conseillé d’investir 100 euros au début, puis plus par la suite, selon, en fonction de son profil d’investisseur, que ce que l’on peut se permettre de perdre. Cela permet d’élaborer une stratégie d’investissement rationnelle et adaptée au risque. 

Quels sont les atouts et faiblesses du bitcoin

La création du Bitcoin en 2009 a ouvert la voie à un nouveau paradigme. L’on peut affirmer que depuis son invention par Nakamoto, le concept de monnaie n’est plus ce qu’il était. Bitcoin est la première expérimentation moderne d’une monnaie non contrôlée par l’État. 

Il a introduit de nouvelles opportunités et cas d’usages révolutionnaires. Cependant, comme toute technologie financière, il présente des avantages et des inconvénients importants à prendre en considération. 

Les Atouts du Bitcoin

  • Décentralisation et Transparence : le bitcoin est entièrement décentralisé. Cela en fait un actif non corrélé aux politiques monétaires et ainsi une véritable monnaie alternative. La transparence de la blockchain apporte aux forces de police une marge de manœuvre importante dans la lutte contre les transactions illicites,
  • La sécurité : le Bitcoin utilise une méthode de chiffrement très efficace pour protéger les transactions. La puissance de calcul cumulée par le minage en fait le réseau de paiement le plus sécurisé de la planète,
  • Anonymat des utilisateurs : les transactions en bitcoin se font sous pseudonymes, ce qui signifie que les utilisateurs prudents peuvent effectuer des transactions sans révéler leur identité,
  • Accessibilité : le Bitcoin est accessible à tous, peu importe sa localisation géographique ou sa situation financière. Il n’y a pas de restrictions sur l’accès à la monnaie, ce qui en fait un outil financier plus égalitaire.

Faiblesses du Bitcoin

  • La volatilité : le prix du bitcoin est très volatil, ce qui rend difficile son utilisation comme moyen de paiement régulier. Cela compromet dans une certaine mesure sa vocation à devenir une monnaie à part entière,
  • Scalabilité : le bitcoin ne traite qu’une petite quantité de transactions par seconde. Ce qui n’est pas suffisant s’il est adopté à grande échelle. Bien que le Lightning Network apporte une solution, il reste une expérimentation instable exposée à des risques de sécurité non négligeables,
  • Le risque de perte : la décentralisation du Bitcoin est un couteau à double tranchants. En effet, la mauvaise gestion de la clé privée entraîne une perte définitive des fonds. Il n’y a aucune possibilité de faire un recours. Cela peut dissuader les gens d’adopter le Bitcoin,
  • L’incertitude réglementaire : le Bitcoin ne bénéficie pas encore d’un cadre réglementaire clair. Les normes varient d’un pays à un autre. Les utilisateurs ont parfois du mal à comprendre les différentes réglementations applicables.

Comment se procurer du bitcoin ?

Il existe plusieurs moyens de se procurer du bitcoin. Pour cela, l’utilisation des plateformes d’échanges est le moyen le plus populaire. Cependant certains préfèrent recevoir leurs salaires en bitcoin ou alors, comme le ferait un extracteur d’or, recourir au minage qui est l’activité au cœur de l’émission de nouveaux bitcoins. 

Chacune de ces méthodes comporte des avantages et des inconvénients que nous décrivons ci-dessous afin de vous aider à choisir l’approche qui vous convient.  

Via des plateformes d’échange

L’achat de bitcoins sur les plateformes d’échange (ou exchanges) est le moyen le plus facile d’en obtenir. Les plateformes d’échange se positionnent en tant qu’intermédiaires d’échange entre acheteurs et vendeurs de bitcoins. 

L’utilisation de ces types de services offre certains avantages dont : 

  • Une meilleure interface : les exchanges mettent à disposition des investisseurs une interface conviviale et simple à prendre en main. Ils permettent de se procurer du bitcoin via les méthodes de paiement les plus répandues telles que les cartes de crédit, les virements bancaires, les portefeuilles en ligne, etc,
  • La liquidité : les plateformes d’échange disposent généralement d’une liquidité importante, permettant aux investisseurs d’acheter ou vendre des bitcoins plus rapidement, ce qui aide à minimiser les pertes en cas de fluctuations de prix. 

Cependant, il existe plusieurs inconvénients à l’achat de bitcoin via une plateforme d’échange et notamment : 

  • Le risque de sécurité : les plateformes d’échange sont des cibles fréquentes pour les pirates informatiques, ce qui peut entraîner des pertes pour les utilisateurs,
  • Frais élevés : les exchanges se rémunèrent de frais payés par les utilisateurs. Ces derniers peuvent parfois être très élevés,
  • Restrictions géographiques : certaines plateformes d’échange ne sont pas disponibles dans tous les pays, ce qui peut limiter les options pour les investisseurs.

Il est important de prendre en compte ces facteurs avant de faire le choix d’un échange. Pour se lancer en toute sécurité en France, il faut privilégier les plateformes ayant obtenu le statut de PSAN (Prestataire de Services sur Actifs Numériques) délivré par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers), seule façon de s’assurer que la plateforme de votre choix offre ses services en conformité avec les règles en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. 

Recevoir un salaire en bitcoin   

Recevoir un salaire en bitcoin est une option de plus en plus populaire pour les personnes qui travaillent dans le secteur crypto mais également pour les défenseurs du bitcoin en général. 

Aux États-Unis par exemple, plusieurs élus comme, Francis Suarez, Maire de Miami ou encore la sénatrice Cynthia Lummis, ont montré l’exemple. Ce mouvement a fait écho jusqu’en Belgique où le député Christophe de Beukelaer a converti l’intégralité de son salaire de 2022 en bitcoin. 

Cependant, obtenir des bitcoin par ce moyen n’est pas aisé. Cela dépend de la politique de l’employeur et de la réglementation fiscale dans votre pays. 

Dans certains pays, les salaires peuvent être payés en devises alternatives telles que le bitcoin, mais dans d’autres, ces modes de paiement ne sont pas encadrés par la loi et peuvent être plus difficiles à gérer, notamment en termes de déclaration fiscale. 

Voici les étapes générales à suivre pour recevoir son salaire en bitcoin :

  • En parler à votre employeur afin de savoir s’il serait prêt à verser un salaire en bitcoin,
  • Configurer un portefeuille bitcoin : vous aurez besoin d’un portefeuille bitcoin pour stocker les fonds que vous recevrez puis il conviendra de partager votre adresse bitcoin avec votre employeur,
  • Recevoir le paiement : une fois que votre employeur aura effectué le transfert, vous recevrez le paiement directement sur votre portefeuille bitcoin.

Il est important de noter que le bitcoin est une monnaie volatile. C’est pourquoi le fait de percevoir son salaire en bitcoin est davantage adapté aux personnes disposant d’une réserve importante de liquidités pour les dépenses de tous les jours et qui souhaitent, en parallèle, investir dans le bitcoin à long terme. 

Miner ou créer des bitcoins  

Le minage du bitcoin utilise un mécanisme de consensus appelé la Preuve de Travail (ou Proof of Work). 

Pour miner le bitcoin, il faut se doter d’un ou plusieurs ASICs (pour Application-Specific Integrated Circuit), des ordinateurs avec une puissance de calcul énorme à mettre au service du réseau Bitcoin. 

Leur rôle consiste à résoudre des calculs mathématiques complexes importants à la sécurisation du protocole ainsi qu’à l’ajout des transactions à la blockchain. 

Les ASICs sont très gourmands en énergie. Ainsi, pour les faire fonctionner, les mineurs doivent payer des factures d’électricité conséquente. Pour être rentables, ils se rémunèrent donc par la création de nouveaux bitcoins et par les frais de transactions payés par les utilisateurs pour chaque bloc ajouté au registre. 

En 2009, la rémunération de mineurs en nouveaux bitcoins était de 50 BTC chaque dix minutes environ. Elle est actuellement de 6,25 bitcoins (près de 120 000 € au cours actuel) car la prime est divisée de moitié chaque 210 000 blocs (près de quatre ans). 

Voici, de manière détaillée, comment se déroule le processus de minage : 

  • L’utilisateur signe une transaction et la diffuse aux nœuds du réseau qui la stockent sur la mempool, une liste de transactions en attente de vérification,
  • Les mineurs regroupent les transactions dans un bloc, reprennent le hash du bloc précédent et effectuent un calcul basé sur l’algorithme cryptographique SHA-256 dans le but de trouver le hash ou empreinte du nouveau bloc,
  • Une fois qu’un mineur trouve un résultat valide, il le diffuse au reste du réseau afin que les autres mineurs en vérifient la fiabilité,
  • S’il est correct, le nouveau bloc est ajouté au registre et le mineur à la base de la solution reçoit une récompense en bitcoin

Bitcoin : est-ce vraiment un désastre écologique ? 

Le fonctionnement du Bitcoin requiert une quantité considérable d’énergie. Selon les données de Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index, sa consommation d’énergie varie entre 110 à 130 TWh par an. Une récente étude (avril 2022) du français Michel Khazzaka l’estime à 94 Twh par an.

A titre de comparaison, cela représente environ la consommation annuelle d’énergie de l’Argentine ou de la Norvège. Il est important de noter qu’il est difficile d’avoir des estimations très précises en raison de la difficulté à localiser les mineurs et à identifier la nature de l’énergie exploitée par ces derniers. Cependant, la fort consommation énergétique du Bitcoin n’est plus à démontrer. 

Les ASICS, ces puissants ordinateurs qui sécurisent le réseau utilisent une quantité significative d’énergie électrique, ce qui a sans aucun doute un impact sur l’environnement. 

Cependant, partir de ce fait pour affirmer que le Bitcoin est un désastre écologique semble être une exagération. En effet, selon l’étude de Michel Khazzaka, le Bitcoin consomme 56 fois moins d’énergie que le système bancaire traditionnel. Il consommerait même moins d’énergie que les sèche-linges aux États-Unis. 

Quant à son impact environnemental réel, le dernier rapport du Bitcoin Mining Council (BMC), une organisation qui regroupe plus de 50 % des mineurs de Bitcoin, la part d’énergies renouvelables utilisée pour le minage représente 59,4 %, ce qui fait du mining l’une de rares industries avec un mix énergétique équilibré. 

Il faut également noter que le mining consomme moins de 1 % de la production globale d’énergie et que la plupart des mineurs, pour être rentables, sont incités à se tourner vers les sources d’énergie moins coûteuses à exploiter, généralement les énergies vertes. 

Quel cadre légal pour le bitcoin ? 

Le statut réglementaire du Bitcoin varie d’un pays à un autre. Certains pays optent pour  une approche encourageant son adoption tandis que d’autres restent très frileux et engagent des moyens pour limiter l’utilisation du bitcoin.  

Le cadre légal du bitcoin en France

En France, l’utilisation du bitcoin est encadrée par la loi Pacte, entrée en vigueur le 22 mai 2019. Cette dernière reconnaît les cryptomonnaies en tant qu’actifs numériques et établit un cadre réglementaire pour leur utilisation. 

Les entreprises offrant des services liés aux cryptomonnaies doivent s’enregistrer auprès de l’Autorité des Marché Financiers (AMF) en tant que Prestataires de Services sur Actifs Numériques (PSAN)

Cet enregistrement permet de rassurer les investisseurs sur la qualité et la sécurité des services en lien avec les crypto-monnaies. 

Avant d’obtenir cet agrément, les entreprises sont obligés à se conformer aux exigences règlementaires en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT). Les obligations LFB-CT prévoient notamment la fin de l’anonymat pour les transactions crypto-crypto.  

Du côté des investisseurs, il est prévu une taxation de 30% sur les plus-values à chaque conversion crypto-fiat. 

⚠️ La réglementation en France est en constante évolution. Des nouvelles dispositions vont voir le jour avec l’entrée en vigueur de la loi MiCA en 2024. Il faut s’assurer de rester à jour des différentes évolutions règlementaires.

La réglementation du bitcoin à l’international

Il n’existe pas encore un cadre réglementaire international pour le Bitcoin. Cependant, une telle possibilité pourrait bientôt voir le jour sur le vieux continent. En effet, le parlement européen prépare l’adoption du projet de loi MiCA (Markets in Crypto-Assets) qui devrait entrer en vigueur d’ici 2024. 

Plusieurs autres pays se sont dotés d’un cadre légal spécifique au Bitcoin. Le plus en vue est le Salvador qui en a fait sa monnaie légale. La République Centrafricaine a suivi le 27 avril 2022. 

Du côté des États-Unis, le régulateur considère le Bitcoin comme une commodité. Il est réglementé par la Commodity Futures Trading Commission (CFTC).

En Asie, la réglementation du Bitcoin varie selon les pays. Par exemple, la Chine est très hostile aux crypto-monnaies alors que le Japon a depuis plusieurs années officiellement autorisé l’usage du bitcoin en tant que moyen de paiement

Le statut réglementaire du Bitcoin est en constante évolution, les réglementations changeant en fonction des politiques gouvernementales et des tendances du marché. 

Quel avenir pour le Bitcoin ? 

Il n’est pas possible de prédire avec certitude l’avenir du Bitcoin ou de tout autre actif financier. Cependant, le Bitcoin est devenu de plus en plus populaire et suscite beaucoup d’intérêt en raison de la performance spectaculaire de son cours au fil des ans ainsi que sa proposition de valeur d’une monnaie indépendante du système traditionnel et résistant à la censure. 

En termes de performances, le prix du Bitcoin est passé de 0 en 2009 à plus de 20 000 € au moment où ces lignes sont rédigées. Il s’agit donc d’un actifs financiers ayant apporté d’importants revenus aux investisseurs à long terme sur la dernière décennie.  

En plus de l’adoption par des millions de particuliers ainsi que différents pays, de plus en plus d’investisseurs institutionnels adoptent le bitcoin en tant que monnaie de réserve. C’est notamment le cas de l’éditeur de logiciels Microstrategy, de Tesla ou encore du géant des paiements Block. Ces adoptions ont considérablement amélioré l’image du Bitcoin. 

Cependant, malgré un nombre important de signaux positifs, le Bitcoin n’est pas totalement à l’abri d’une attaque des États. Certains gouvernements et régulateurs pourraient adopter un encadrement plus strict pour le contrôler, ce qui pourrait affecter sa croissance comme ce fut le cas pour l’or il y a plusieurs années. 

L’échec du Bitcoin pourrait également provenir de sa nature propre. En effet, il s’agit d’une forme d’investissement très risquée en raison de sa volatilité. Son prix peut varier considérablement en fonction de plusieurs facteurs imprévisibles comme l’exploitation d’une faille sur le protocole ou une attaque à 51 %

Conclusion : que faut-il retenir du Bitcoin ?

Depuis plus d’une dizaine d’années, le Bitcoin continue de faire ses preuves en tant que monnaie alternative. La reine des crypto-monnaies compte des millions d’utilisateurs à travers le monde. 

La décentralisation réelle du Bitcoin en a fait un bien commun. Bitcoin n’appartient à personne. Il est accessible partout et tout le monde peut l’utiliser librement. 

Au-delà de l’engouement des particuliers, il se passe une véritable ruée vers le Bitcoin dans le camp des investisseurs institutionnels. Des fonds d’investissement réputés comme Blackrock et plusieurs licornes américaines comme Tesla et Microstrategy ont ajouté du bitcoin à leur bilan. 

Ce n’est pas tout: Bitcoin est arrivé à séduire quelques États comme le Salvador et la Centrafrique. Les deux pays en ont fait une monnaie officielle. 

Certains autres pays comme la Russie ou l’Iran n’hésitent pas à s’en servir pour contourner les sanctions économiques.

Bien que restant un investissement à haut risque en raison de sa volatilité, son prix faisant l’objet de montagnes russes, le Bitcoin en tant qu’actif économique n’est pas le seul facteur qui rend l’invention de Nakamoto précieux aux yeux de ses adeptes. 

S’il continue de susciter autant d’intérêt, c’est parce qu’il est arrivé à remplir sa promesse : celle d’une monnaie numérique décentralisée, désinflationniste et résistante à la censure.

Investir dans le bitcoin c’est faire un pari sur l’avenir. Notre but n’est pas de donner un conseil en investissement, car il est très risqué de s’exposer au Bitcoin. 

Mais comme toujours le risque est valable dans les deux sens. Étant un actif encore trop jeune, le bitcoin a le potentiel d’offrir d’important rendement dans le futur. Par contre, comme nous le répétons assez souvent, il faut rester prudent et n’investir que ce que vous pouvez vous permettre de perdre.

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FAQ : Questions fréquentes sur Bitcoin

Qu’est-ce que le Bitcoin ?

Le Bitcoin est un réseau de paiement décentralisé qui fonctionne avec sa propre monnaie, le bitcoin (avec un b minuscule). Il a été créé début 2009 par un mystérieux personnage anonyme se faisant appeler Satoshi Nakamoto. Comme expliqué plus haut dans cet article, un transfert de bitcoin ne nécessite l’intervention d’aucune institution comme une banque. Tout se fait de pair à pair entre les utilisateurs. 

Est-il légal d’utiliser Bitcoin ?

Dans la plupart des pays, il n’est pas illégal d’utiliser le bitcoin. Si certains États sont hostiles à son adoption, d’autres comme le Salvador ou la Centrafrique en ont fait une monnaie légale. La réglementation en Europe, autour du projet de loi MiCA, qui devrait entrer en vigueur en 2024, permettra d’avoir un cadre réglementaire plus clair sur le vieux continent.    

Comment se procurer des Bitcoins ?

Comme détaillé plus haut, il existe de nombreux moyens pour se procurer du bitcoin. Si certains privilégient le trade via les plateformes d’échange, les investisseurs plus techniques préfèrent le miner. 

Y a-t-il des risques associés à l’utilisation de Bitcoin ?

Il existe de nombreux risques liés à l’utilisation de Bitcoin. Le plus important est la perte de la clé privée qui donne accès aux fonds. Les investisseurs sont également très exposés à la volatilité. 

Comment puis-je utiliser Bitcoin pour investir ?

La meilleure façon d’investir dans Bitcoin c’est de faire du Dollar Cost Averaging (DCA). Pour cela il faut définir un capital adapté à vos moyens et acheter des BTC de manière récurrente.  

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