
Meilleur prêt immobilier : comparatif des taux en 2025
Vous envisagez d’acheter un bien immobilier ? Cela tombe bien, en ce début d’année 2025, les taux d’intérêts connaissent une baisse significative. Si vous souhaitez profiter de cette opportunité, vous trouverez dans cet article un comparatif des taux actuels, ainsi que des conseils pour obtenir le meilleur taux d’emprunt.
Comparatif des taux des prêts immobiliers en 2025
Voici les meilleurs taux de prêts immobiliers selon nous :
➡️ Précisons que ces taux correspondent à des moyennes pratiquées par les banques citées. Il peut exister des disparités notables au cas par cas, en fonction de chaque situation personnelle.
À noter : vous vous demandez peut-être la différence qu’il existe entre « taux d’intérêt » et TAEG. Pour faire simple, le taux d’intérêt est le « taux seul » du crédit. Le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), quant à lui, englobe les différents frais liés à l’emprunt. Il peut ainsi comprendre :
- Le taux d’intérêt nominal,
- Les frais de dossier,
- L’assurance de l’emprunt,
- Les frais de garantie (hypothèque, caution, etc)
- D’éventuels frais annexes, comme l’ouverture de compte chez certaines banques.
En bref, lorsque vous comparez des crédits immo, mieux vaut se référer au TAEG, plus représentatif, même s’il englobe souvent des frais qui peuvent être négociés.
Calculateur de crédit immobilier
➡️ Plus d’informations dans notre page dédiée au calcul d’un prêt immobilier.
📚 Nos autres guides sur le sujet :
Quelle banque propose le meilleur taux de prêt immobilier ?
BoursoBank affiche, en moyenne, le meilleur TAEG en ce moment. Pas étonnant, puisqu’il s’agit de manière générale de la meilleure banque en ligne. Nous avons donc pu observer un taux tout compris de 3,46 % sur 20 ans, et des frais de dossiers offerts (ce qui impacte le TAEG à votre avantage). Bon point pour BoursoBank donc, lorsque l’on sait que certains de ces concurrents peuvent facturer jusqu’à 1,2 % du montant du prêt en frais de dossier, non plafonnés, à l’instar de LCL. On pourrait également citer la Caisse d’Épargne, qui manque clairement de transparence à ce niveau-là, et évoque des taux variables.
Bon point également pour Société Générale, que nous avons d’ailleurs classée en tête de notre classement des meilleures banques traditionnelles. Et pour cause, cet établissement propose d’emprunter sur 30 ans, ce qui n’est pas encore automatique sur le marché français. Idéal si votre critère est d’obtenir des mensualités plus basses. Mais attention, le coût total de votre acquisition sera inévitablement impacté.
On apprécie également la politique de Fortuneo, qui à défaut de ne pas proposer le meilleur taux du marché (3,69 % sur 20 ans), ne facture pas de frais de dossiers.
Quoi qu’il en soit, parler du meilleur taux bancaire pour un crédit immobilier est délicat, puisque celui-ci dépendra de nombreux facteurs comme :
- Le type de bien (maison, appartement, terrain,
- S’il s’agit d’un bien neuf, ancien, à rénover, etc
- S’il s’agit de votre résidence principale, secondaire, un investissement locatif,
- De la localisation du bien,
- De multiples facteurs personnels (situation professionnelle, âge, apport, etc).
Le maître mot est donc de comparer, et si vous n’en avez pas le temps, n’hésitez pas à vous offrir les services d’un courtier. Ce dernier saura, en fonction de votre situation, vous trouver le meilleur taux.
Comparatif des taux selon les régions en France
Voici les taux des crédits immobiliers que nous observons actuellement, par région, selon la durée :
Région | 15 ans | 20 ans | 25 ans |
Auvergne Rhône Alpes | 3,30% | 3,40% | 3,50% |
Bourgogne Franche Comté | 3,30% | 3,35% | 3,45% |
Bretagne | 3,30% | 3,40% | 3,50% |
Centre Val de Loire | 3,30% | 3,40% | 3,45% |
Corse | 3,30% | 3,40% | 3,50% |
Grand Est | 3,30% | 3,35% | 3,45% |
Hauts de France | 3,35% | 3,40% | 3,50% |
Ile de France | 3,35% | 3,45% | 3,55% |
Normandie | 3,35% | 3,40% | 3,50% |
Nouvelle Aquitaine | 3,30% | 3,35% | 3,45% |
Occitanie | 3,30% | 3,40% | 3,45% |
Pays de la Loire | 3,30% | 3,40% | 3,50% |
Provence Alpes Côte d’Azur | 3,30% | 3,40% | 3,50% |
Ces chiffres sont, là encore, issus de moyennes. Il n’est pas certain que vous obteniez précisément ces taux, puisque votre situation personnelle jouera à de nombreux égards. Et si les différences affichées ci-dessus vous semblent minimes, sachez qu’elles peuvent faire la différence sur des montants importants en bout de course. Notamment pour les durées plus longues.
Les disparités observées s’expliquent par différents facteurs :
- Dynamisme local : les régions dont l’économie est dynamique, avec un marché immobilier actif, peuvent bénéficier de taux inférieurs à la moyenne nationale,
- Politiques bancaires : certaines banques à ancrages régionaux, comme le Crédit Mutuel, peuvent s’adapter à la demande locale, ou au pouvoir d’achat dans la zone,
- Risque : certaines zones sont historiquement considérées comme plus ou moins risquées, avec des répercussions sur le taux.
À l’heure actuelle, la Bourgogne Franche Comté, la Nouvelle Aquitaine et l’Occitanie font état des taux les plus bas, pour ce qui est du taux moyen. Pour ce qui est des « meilleurs taux » constatés par région, on retrouve l’Occitanie, cette fois accompagnée de la Corse :
Région | Meilleur taux 15 ans | Meilleur taux 20 ans | Meilleur taux 25 ans |
---|---|---|---|
Occitanie | 2,90 % | 3 % | 3,14 % |
Corse | 2,90 % | 3 % | 3,14 % |
Cela s’explique par la spécificité de ces régions, avec la corse, très peu peuplée, et l’Occitanie assez peuplée mais peu dense. Cela cause une concurrence accrue entre les agences bancaires, qui cherche donc à attirer les prospects. On pourrait également citer, pour le cas de la Corse, une proportion plus grande de bien premiums, ciblés par des acheteurs fortunés, et qui disposent donc de meilleurs taux. Enfin, ces deux régions font face à une saisonnalité significative, ce qui pousse les banques à faire le maximum pour en profiter.
Comme nous le disions, les différences de taux entre régions peuvent donc s’expliquer par de très nombreux facteurs.
L’évolution des taux de prêt immo en 2024
En 2024, les taux immobiliers en France ont sensiblement évolué :
Mois | Taux moyens sur 20 ans |
Janvier | 4,30 % |
Février | 4,25 % |
Mars | 4,15 % |
Avril | 4,05 % |
Mai | 3,95 % |
Juin | 3,85 % |
Juillet | 3,75 % |
Aout | 3,70 % |
Septembre | 3,60 % |
Octobre | 3,55 % |
Novembre | 3,50 % |
Décembre | 3,45 % |
Bonne nouvelle pour l’emprunteur, la tendance était à la baisse en 2025. En cause, la politique progressivement plus accommodante des banques centrales suite au retour sous contrôle de l’inflation.
Ainsi, début 2024, on a pu assister à des taux frôlant les 5 % dans certaines banques, sur les longues durées, avec une moyenne à 4,30 % à l’échelle nationale. Des hausses de taux directeurs avaient en effet eu lieu sur la deuxième partie de 2023, ce qui avait conduit à cette situation.
S’en était suivie une baisse progressive, mois après mois, sur l’exercice 2024. Jusqu’à arriver à 3,6 % en septembre, avec les meilleurs dossiers qui obtenaient même 3,2 %. Cette tendance s’est ensuite poursuivie jusqu’à la fin de l’année.
Résultat ? Une capacité d’emprunt accrue pour les acheteurs, ce qui rend aujourd’hui les projets immobiliers plus accessibles qu’il y a un an.
Quelles prévisions pour les taux de prêt immobilier en 2025 ?
Bonne nouvelle, en ce début 2025, puisque la tendance semble à la baisse concernant les taux de prêts immobiliers. C’est tout du moins le consensus qui règne sur les prévisions.
Ainsi, alors que nous avons observé en ce début d’années des meilleurs taux autour de 3,15 % sur 20 ans (avec une moyenne autour de 3,40 %), on pourrait entrevoir une baisse jusque sous les 3% dans les trimestres à venir. Avec, notamment, les prévisions les plus optimistes se situant autour de 2,75 % pour la fin 2025.
Cependant, il est important de rappeler qu’il ne s’agit que d’anticipations, et qu’en cours de route, tout peut changer.
Quoi qu’il en soit, retenez que tout est conditionné, en matière de taux d’emprunt immobilier, à la politique de la BCE (Banque Centrale Européenne). C’est en effet elle qui fixe les « taux directeurs », c’est-à-dire le « prix » auquel les banques empruntent elles-mêmes. Et plus celui-ci est bas, plus le coût de votre crédit immobilier sera faible.
Ainsi, pour 2025, les économistes prévoient une continuation des politiques accommodantes des banques centrales, ce qui pourrait conduire à de meilleurs taux pour les prêts immobiliers.
Les critères qui influencent le taux de prêt immo
Pour trouver le meilleur taux de prêt immobilier, plusieurs éléments jouent un rôle déterminant. Alors que certains critères dépendent directement de votre situation personnelle et financière, d’autres découlent plutôt du type de prêts, ou des politiques bancaires.
Voici les principaux facteurs qui influencent votre taux immobilier :
- Votre profil d’emprunteur : âge, profession, stabilité de l’emploi, situation familiale,etc,
- Votre apport personnel : un apport conséquent améliore vos chances d’obtenir un taux attractif,
- La durée de l’emprunt : les prêts courts bénéficient généralement d’un taux plus bas,
- Le type de prêt immobilier : qu’il s’agise d’un prêt amortissable, d’un remboursement in fine, ou d’un prêt travaux, chaque solution à ses implications spécifiques,
- Votre taux d’endettement : il doit rester en dessous du seuil réglementaire de 35 %,
- La qualité de votre dossier de prêt immobilier : un dossier complet et soigné peut faire la différence,
- Les garanties fournies : une hypothèque ou un cautionnement peut influencer le taux,
- L’assurance emprunteur : elle représente une part importante du coût total du crédit.
Les différents types de prêts immo : pour quels besoins ?
Vous le savez peut-être, il existe plusieurs types de prêts immobiliers. Chacun d’entre eux répond à des besoins spécifiques. Voici les plus courants, ainsi que leur impact sur le coût du crédit.
Le prêt immobilier amortissable
Il s’agit du crédit immobilier « classique ». En somme, la forme la plus courante. Vous remboursez à la fois le capital et les intérêts, chaque mois. Ce type de prêt vous permet d’avoir une visibilité claire : vous savez combien vous allez rembourser, mois après mois, grâce à un tableau d’amortissement.
Le prêt amortissable « coûte cher au début ». Les premières mensualités comprennent une proportion plus grosse d’intérêts, puisque le capital restant dû est important en début de remboursement.
Le prêt in fine
Ici, vous remboursez juste les intérêts pendant la durée du prêt. Le capital sera, lui, du en une fois à la fin.
Ce mode de financement, moins utilisé, est pourtant très avantageux pour les investisseurs locatifs. Si c’est votre cas, vous percevrez d’une part des loyers sans avoir à verser de mensualité (hors intérêts). D’autre part, vous pourrez « mettre de côté » et placer ces loyers perçus afin qu’ils génèrent des rendements, puis vous en servir pour rembourser le capital in fine.
Le prêt à taux zéro (PTZ)
Le prêt à taux zéro, souvent appelé PTZ, est un dispositif qui vous sera bien utile si vous êtes primo-accédant. Notamment si vous êtes considérés comme « revenu modeste ». Ce type d’emprunt est souvent couplé à un prêt immobilier principal, et associé à un différé de remboursement, ce qui facilite l’accession à la propriété. En somme, vous ne rembourserez « que le capital » sur la partie de votre acquisition couverte par le PTZ. Idéal pour réduire votre taux d’endettement et optimiser votre trésorerie personnelle.
L’octroi se fait sur la base d’un calcul incluant votre revenu fiscal de référence, du nombre de personnes dans votre foyer, ainsi que de la zone géographique concernée :
Nombre de personnes dans le foyer | Zone A / A bis | Zone B1 | Zone B2 | Zone C |
---|---|---|---|---|
1 | 49 000 € | 34 500 € | 31 500 € | 28 500 € |
2 | 73 500 € | 51 750 € | 47 250 € | 42 750 € |
3 | 88 200 € | 62 100 € | 56 700 € | 51 300 € |
4 | 102 900 € | 72 450 € | 66 150 € | 59 850 € |
5 | 117 600 € | 82 800 € | 75 600 € | 68 400 € |
6 | 132 300 € | 93 150 € | 85 050 € | 76 950 € |
7 | 147 000 € | 103 500 € | 94 500 € | 85 500 € |
8 et + | 161 700 € | 113 850 € | 103 950 € | 94 050 € |
Pour déterminer votre éligibilité, deux deux chiffres sont pris en compte :
- Le revenu fiscal de référence de votre foyer (N-2),
- Le coût total de l’acquisition divisé par 9.
Le plus élevé de ces deux chiffres est retenu. S’il est inférieur ou égal au plafond de ressources de la case qui vous concerne dans le tableau ci-dessus, vous êtes éligible.
Le prêt à taux variable
Le prêt à taux variable est l’option la plus « flexible » en matière de taux immobilier, mais elle est aussi plus risquée. Ici, le prix de votre crédit évolue en fonction du baromètre des taux immobiliers, ce qui peut influencer significativement vos mensualités. Ces dernières coûtent plus cher en cas de hausse des taux.
Généralement, ce type de financement est recommandé si vous disposez d’une grande capacité d’emprunt, ou d’un apport personnel conséquent, ce qui « lisse » le coût global du financement et permet d’absorber les variations de taux.
Les autres types de prêts
Voici d’autres types de prêts qu’il peut être utile de connaître :
- Le prêt relais : parfait lorsque vous êtes « en transition ». Le prêt relais vous sert à financer votre acquisition lorsque vous n’avez pas encore vendu un bien existant. Souvent, ces prêts souffrent de taux plus élevés que les alternatives précédemment citées,
- Le prêt travaux : comme son nom l’indique, il vous servira à effectuer vos rénovations ou aménagements. Il sera souvent intégré à un prêt immobilier global avec le même taux (ou souscrit seul si besoin).
Le type de prêt à donc un impact direct sur le coût total du crédit. Soulignons qu’il existe d’autres alternatives selon les situations personnelles, comme le PAS (Prêt à l’Accession Sociale), dont le taux est réglementé pour les ménages modestes, et qui est cumulable avec le PTZ (Prêt à Taux Zéro), ou encore avec les allocations logement (APL).
L’importance de la durée
La durée d’un prêt immobilier est intrinsèquement liée au coût total du crédit. En effet, plus le prêt est long, plus les intérêts cumulés seront élevés.
Si vous empruntez sur des durées courtes (10-15 ans), vous bénéficierez de taux d’intérêts plus bas. Ce choix réduit donc le coût global de votre emprunt. Mais attention, les mensualités seront par conséquent plus élevées.
En optant pour des durées moyennes (20 ans), ou longues (25-30 ans), vos mensualités seront réduites, mais les taux revus à la hausse, impliquant un coût total plus élevé.
Ainsi, la durée d’emprunt est elle aussi directement liée au coût de votre financement.
L’importance de l’assurance de prêt
Plus que d’avoir un impact significatif sur le coût total de votre prêt, l’assurance emprunteur joue un rôle central dans son obtention. En effet, elle vous couvre, autant qu’elle couvre la banque, des aléas que vous pourriez connaître. Par exemple, une incapacité temporaire de travail, une invalidité, ou même un décès.
La plupart des banques conditionnent d’ailleurs l’obtention d’un crédit à la souscription de cette assurance.
D’ailleurs, le choix d’une assurance influence directement votre TAEG (Taux Annuel Effectif Global). Il est souvent recommandé de comparer les assurances, et de ne pas forcément opter pour celle que votre banquier vous proposera, et qui dans certains cas représentent des charges délirantes (jusqu’à 30 % du coût total du prêt). Et, bon à savoir, vous pouvez changer d’assurance à tout moment !
Quel est l’impact de l’apport personnel ?
À une époque (pas si lointaine), il était monnaie courante d’emprunter sans apport pour de l’immobilier. En 2025, l’écrasante majorité des banques exige un apport équivalent à 10 % ou 20 % du montant total de l’acquisition. Ce dernier est souvent utilisé pour régler les frais annexes (frais de notaires, d’agence, etc).
Voilà pourquoi l’apport est important :
- Vous rassurez la banque quant à votre solvabilité : un apport conséquent montre votre sérieux, et votre capacité à gérer vos finances. L’organisme de crédit sera alors plus à même de vous proposer un taux d’intérêt réduit,
- Vous réduisez le coût du crédit : puisque vous empruntez moins, vos mensualités sont réduite, et donc le coût global également,
- Vous négociez en position de force : avec un apport conséquent, il est souvent possible de négocier d’autres conditions. Par exemple, il vous sera plus facile d’exiger des frais de dossier réduits ou offerts, ou une assurance emprunteur moins chère.
Bon à savoir : si vous ne pouvez proposer « que » 10 % d’apport, tentez de vérifier votre éligibilité au dispositif PTZ (Prêt à Taux Zéro). Pour les banquiers, l’obtention d’un PTZ compensent en quelque sorte un apport limité.
Emprunter seul ou à plusieurs ?
Emprunter seul ou à plusieurs est un choix crucial, tant par ses implications juridiques que par son impact sur la capacité d’emprunt, le taux d’intérêt, les garanties requises et surtout le coût total du crédit.
En empruntant à plusieurs, vous augmentez votre capacité d’emprunt, puisque vous combinez plusieurs revenus. Vous êtes donc perçu comme un emprunteur moins risqué, ce qui se traduit souvent par un meilleur taux de prêt immobilier, et des conditions plus avantageuses.
En conséquence, vous subissez également les inconvénients d’un emprunt à plusieurs. Il s’agit d’un engagement commun, le plus souvent accompagné de conditions de solidarité indivisible des emprunteurs. À bien réfléchir, donc.
Nos conseils pour obtenir le meilleur taux de prêt immobilier
Voici neuf conseils pour obtenir le meilleur taux de prêt immobilier :
- Sollicitez un PTZ : celui-ci peut financer jusqu’à 33 % de l’acquisition gratuitement, ce qui contribue grandement à « faire baisser la facture », et à obtenir le meilleur TAEG possible. Le PTZ est accordé aux primo-accédants sans conditions de ressources, mais également à ceux qui n’ont pas été propriétaire de leur résidence principale au cours des deux dernières années. Il concerne uniquement les biens neufs, avec certaines conditions.
- Proposez un apport personnel significatif : un apport représentant au moins 10 % à 20 % du montant emprunté rassure les banques et réduit le risque. Cela peut se traduire par un taux d’intérêt plus avantageux.
- Améliorez votre dossier financier : réduisez vos crédits en cours, assurez-vous d’un taux d’endettement inférieur à 35 %, et démontrez une gestion financière exemplaire. Assurez-vous d’arriver chez votre banquier avec des relevés de comptes sans incidents, et qui montrent une gestion sérieuse.
- Négociez avec plusieurs banques : vous n’êtes en aucun cas « marié à votre banquier ». Utilisez un comparateur de prêts immobiliers pour mettre en concurrence les meilleures offres disponibles.
- Faites appel à un courtier en prêt immobilier : les courtiers connaissent les politiques des banques et peuvent négocier en votre nom pour obtenir le meilleur taux
- Choisissez des durées plus courtes : plus la durée est courte, plus le taux est faible. Si vous pouvez vous le permettre, privilégiez un prêt sur 15 ou 20 ans.
- Comparez les assurances emprunteur : l’assurance peut représenter un coût conséquent. Choisir une assurance compétitive peut réduire le coût et faire baisser votre TAEG,
- Présentez une situation professionnelle et financière stable : les CDI sont toujours privilégiés par les banques, et les statuts de fonctionnaires encore plus,
- N’hésitez pas à négocier ! Montrez que vous êtes informés, que vous n’hésiterez pas à « aller voir ailleurs », et exigez de bonnes conditions si votre situation le permet.
Prérequis : les conditions pour souscrire à un prêt immobilier
Solliciter un prêt immobilier ne veut pas dire l’obtenir. Pour ce faire, il faut remplir de nombreuses conditions. Voici les plus importantes :
- Un apport personnel suffisant : comme nous le disons, le minimum est de 10 % du montant de l’acquisition. Néanmoins, un taux de 20 % à 30 % vous assure un meilleur taux de prêt immobilier,
- Un taux d’endettement maîtrisé : votre taux d’endettement ne doit pas dépasser 35 % des revenus du foyer. Ce ratio inclut l’ensemble de vos charges financières (crédits en cours, loyers, pensions alimentaires, etc), Calculez ici votre taux d’endettement.
- Une gestion bancaire irréprochable : les relevés de compte des derniers mois doivent être exempts d’incidents (découverts non autorisés, paiement refusés, etc). Pour la banque, des relevés « propres » démontrent votre fiabilité,
- Aucun fichage au FICP : être interdit bancaire, ou inscrit au Fichier des Incidents de Crédit aux Particuliers sera clairement éliminatoire. Assurez vous d’être en règle avant de solliciter un crédit immobilier,
- Une épargne, ou un potentiel d’épargne suffisant : si vous avez la capacité d’épargner après avoir réglé votre mensualité, vous faites partie des « bons profils » pour la banque. Même chose s’il reste de l’épargne sur vos comptes après avoir réglé votre apport.
Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à fournir à votre banque tous les éléments qui font montre de votre rigueur financière.
Questions fréquentes sur les prêts immo
Comment choisir entre un taux fixe et un taux variable pour mon prêt immobilier ?
Le choix entre un taux fixe et un taux variable dépend de votre profil d’emprunteur et de votre tolérance au risque. Un taux fixe vous offre une stabilité des mensualités sur toute la durée du prêt, ce qui facilite la gestion de votre budget. À l’inverse, un taux variable peut être plus avantageux si les taux d’intérêt baissent, mais comporte le risque d’une augmentation des mensualités en cas de hausse des taux.
Comment obtenir le meilleur taux pour mon prêt immobilier ?
Pour obtenir le meilleur taux, il est essentiel de présenter un bon dossier : un apport personnel d’au moins 10 %, une situation professionnelle stable, et un taux d’endettement inférieur à 35 %. Comparer les offres bancaires, négocier les conditions et faire appel à un courtier peut aussi vous aider à décrocher un taux plus avantageux.
Faut-il passer par un courtier pour un prêt immobilier ?
Un courtier peut vous faire gagner du temps et de l’argent en négociant pour vous les meilleures conditions. Son réseau et son expertise lui permettent d’obtenir des taux parfois plus bas que ceux proposés en direct par les banques.
Le taux immobilier est-il le même partout en France ?
Non, les taux varient selon les régions en fonction du dynamisme du marché immobilier, de la concurrence entre banques locales et du profil des emprunteurs.
Quels sont les frais à prévoir en plus du prêt ?
Outre le remboursement du capital et des intérêts, il faut prévoir les frais de notaire, les frais de dossier bancaire, les frais de garantie et l’assurance emprunteur.