Comment acheter des actions en 2024 ? Guide débutant

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Acheter des actions

On croit souvent qu’il est nécessaire de disposer d’un patrimoine conséquent pour investir en bourse. En réalité, acheter des actions est accessible à tous. Et même si vous êtes débutant, il existe de nombreuses solutions destinées à vous faciliter la tâche et qui vous permettront de savoir dans quoi investir.

Les actions sont l’outil parfait pour dynamiser votre épargne, quel qu’en soit le montant. Voici donc les étapes à suivre pour faire vos premiers pas sur les marchés.

Comment acheter des actions : en résumé

Lorsque l’on se décide à investir en bourse,  il n’est pas anormal d’être un peu perdu face à la myriade d’intermédiaires et de produits financiers. Mais cela est moins complexe qu’il n’y paraît, et il suffit de suivre quelques étapes simples pour ouvrir le compte adéquat et acheter ses premières actions :

  1. Choix de l’enveloppe d’investissement

    Il en existe trois principales : le Compte Titre, le PEA, et l’Assurance Vie.

  2. Recherche des actions à acquérir

    Recherche des actions que vous souhaitez acquérir. Il existe des milliers d’actions, sur différents marchés financiers.

  3. Choix du meilleur courtier en ligne

    Les courtiers diffèrent par leurs tarifs, leurs gammes de produits, et l’ergonomie de leurs plateformes.

  4. Passage de votre premier ordre d’achat

    Vous aurez le choix entre plusieurs types d’ordres pour agir sur les marchés.

  5. Optimisation de votre portefeuille d’actions

    Grâce à la diversification et une bonne répartition des risques.

Ainsi, l’investissement en bourse répond à des paramètres précis, qui vont du choix d’un type de fiscalité, à la mise en place d’une répartition des risques et autres stratégies de diversification. Détaillons à présent ces étapes afin que l’achat d’actions n’ait plus de secrets pour vous.

Pourquoi acheter des actions ?

Pour peu que vous soyez prêt à accepter une petite part de risque dans la gestion de votre épargne, considérer l’investissement en actions pourrait, avec le temps, s’avérer être un choix judicieux. En effet, acheter des actions est un bon moyen de faire croître votre patrimoine au fil du temps.

Pour rappel, l’achat d’actions d’une société cotée consiste en l’acquisition d’une partie de cette société. Plus simplement, lorsque vous achetez une action, vous devenez actionnaire de l’entreprise en question. Cela vous octroie un droit de vote lors des assemblées générales (en fonction du type d’action) ainsi qu’un droit, le cas échéant, à dividendes.

💡 Le versement de dividende n’est pas systématique. En effet, ce dernier doit préalablement être décidé par l’entreprise. De plus, certaines actions ne distribuent pas de dividendes (ex: TESLA).

 L’investissement en action est opportun pour de nombreuses raisons :

  • La détention d’actions d’une entreprise rentable vous permettra de percevoir des dividendes, qui constituent une rémunération qualitative du capital,
  • Historiquement, la valeur des actions augmente toujours sur le long terme. Il existe bien entendu des phases de baisse des marchés, des crises économiques et de récessions, mais lissé dans le temps, l’investissement en actions s’est toujours avéré rentable. Acheter des actions pourrait donc vous permettre d’effectuer des gains en capital,
  • En achetant des actions, vous soutenez une entreprise, un secteur économique, en lui apportant du capital,
  • Les actions sont une ligne de plus au sein de votre stratégie de diversification. Concomitamment à l’investissement en métaux précieux et en immobilier, l’achat d’actions contribue à réduire votre risque global.

Cette liste n’est pas exhaustive, mais vous l’aurez compris, acheter des actions peut, avec la bonne méthodologie, vous permettre de valoriser votre patrimoine.

Etape 1 : choisir un support d’investissement

La première étape du parcours de l’investisseur consiste dans le choix de l’enveloppe fiscale.

💡 Pour rappel, l’enveloppe fiscale est tout simplement le type de compte au travers duquel vous souhaitez effectuer vos achats d’actions.

S’il peut apparaître comme anodin, ce choix n’est pas à prendre à la légère. En effet, choisir un support d’investissement plutôt qu’un autre aura une incidence sur le type de produits que vous serez en mesure d’acheter, sur l’ergonomie et l’utilisation dudit compte ou encore, et c’est un point important, sur la fiscalité de vos plus-values.

Bien entendu, il ne s’agit pas d’un choix irrémédiable, mais si vous envisagez de commencer à acheter des actions, autant vous poser les bonnes questions d’entrée de jeu. Par ailleurs, faire transférer vos titres, dans le cas où vous changeriez d’avis quant au choix de l’enveloppe fiscale, pourrait s’avérer coûteux en termes de frais administratifs et de temps, avec le risque de passer à côté d’opportunités.

Voici les différents supports d’investissement disponibles sur le marché français.

Acheter des actions via un Compte Titre Ordinaire (CTO)

Un compte titres est tout simplement un compte composé de deux poches. La première, le compte espèce, sert à recevoir les espèces qui vont servir à l’achat de titres (il n’y a pas de plafond de versement). La seconde poche, qui constitue le portefeuille de titres, est celle qui vous donne accès aux marchés actions et à d’autres classes d’actifs.

Le CTO donne accès aux actions du monde entier et permet de bénéficier d’un effet de levier grâce aux Produits Dérivés ou au Service de Règlement Différé (SRD).

💡Le SRD est un processus vous permettant de prendre des positions en bourse (pour une taille pouvant aller jusqu’à cinq fois le solde de votre compte), et d’en différer le règlement à la fin du mois, où vous serez crédité ou débité en fonction de la performance de votre position SRD. 

SRD et Produits Dérivés sont deux méthodes d’utilisation de l’effet de levier. Une autre méthode est la vente à découvert qui consiste en un pari réalisé sur la dépréciation du prix d’une action.

Souvent opposé au PEA, qui lui jouit d’une fiscalité avantageuse, le CTO vous offrira plus de flexibilité, ainsi qu’un plus grand panel de supports d’investissement, et généralement moins de frais.

Voici les les principaux avantages à l’achat d’actions avec un compte titre :

  • Pas de plafond de versements ou de retraits,
  • Souplesse d’utilisation,
  • Possibilité de varier les stratégies d’investissement (vente à découvert, produit dérivés),
  • Possibilité d’utiliser l’effet de levier (attention au risque cependant),
  • Grande diversité de produits financiers disponibles, et par conséquent, possibilité de diversification sectorielle et géographique qualitative,
  • Possibilité d’ouvrir un compte titre en tant que mineur (avec l’autorisation du représentant de ce dernier),
  • Frais de courtage généralement moins coûteux que sur les autres enveloppes fiscales.

Le compte titre présente de nombreux avantages mais aussi quelques inconvénients, qui sont peu nombreux :

  • Le compte titre est soumis à l’imposition des plus-values, selon le régime de la Flat Tax qui impose les plus-values réalisées à hauteur de 30 % (12,8 % d’imposition sur le revenu + 17,2 % au titre des Prélèvements Sociaux).,
  • Le CTO est peut-être un peu plus complexe d’utilisation pour un débutant (grande variété de titres disponibles, de produits dérivés, notion effet de levier, etc).

En résumé, le compte titre convient aux investisseurs qui aiment avoir des mouvements de titres au sein de leur portefeuille, et qui ont donc régulièrement besoin d’acheter et vendre. Il répond également à la problématique de diversification, et il vous conviendra si vous cherchez à investir sur les marchés étrangers, ou allouer une partie de votre portefeuille à des investissements plus risqués. Le CTO constitue, en outre, une solution idéale si vous avez régulièrement besoin de retirer des fonds, et que vous avez en conséquence besoin d’une certaine liquidité, cette enveloppe fiscale n’étant pas soumise à des délais de conservation pour raisons fiscales (contrairement au PEA par exemple).

↪️ Pour choisir un CTO adapté à vos besoin, consultez notre classement des meilleurs compte titres.

Acheter des actions via un PEA (Plan d’Epargne par Actions) 

Pour rappel, un PEA est une enveloppe fiscale permettant d’investir sur les actions françaises et européennes. Cette limitation géographique est compensée par une fiscalité avantageuse.

Nous allons aborder dans les grandes lignes ces modalités d’imposition. Pour plus de détails, consultez notre guide dédié sur le PEA.

Avec le PEA, vous ne serez imposé sur vos plus-values qu’en cas de retrait de fonds (on parle de “rachat”). Cela a pour avantage de vous permettre de garder investies des sommes qui auraient été destinées au paiement des impôts avec une autre enveloppe fiscale.

💡 Ainsi, vous profitez pleinement de la puissance des intérêts composés (qui consistent à réinvestir les gains réalisés). Et, cerise sur le gâteau, si vous gardez votre PEA plus de cinq ans, vous serez exonéré d’impôt sur vos plus-values (il faudra tout de même vous acquitter des Prélèvements Sociaux au taux de 17,2 %).

Au niveau de son fonctionnement, le PEA est structuré en deux comptes : un compte espèces destiné à recevoir votre argent (avec un plafond de 150 000 €) et au paiement des frais, et un compte-titres sur lequel seront conservées vos actions.

Pour résumer, voici la liste des avantages du PEA :

  • La fiscalité, il est possible d’acheter des actions en bénéficiant d’un cadre fiscal unique,
  • Mise à profit des intérêts composés,
  • Logique de long terme (minimum cinq ans pour bénéficier du dispositif fiscal), très adapté à l’investissement en actions.

Voyons à présent les inconvénients du PEA, qui sont plutôt des limitations liées à sa fiscalité avantageuse :

  • Limitation géographique des investissements (France et Europe),
  • Un retrait avant cinq ans aura pour conséquence la fermeture du compte,
  • Versement limité à 150 000€,
  • Limite d’un PEA par personne.

En conclusion, pour la personne qui n’a pas besoin de retirer ses fonds à court ou moyen terme, ouvrir un PEA est la solution idéale. En effet, pour l’investisseur avec une vision long terme, rien ne rivalise avec la puissance des intérêts composés, augmentée par cette exonération fiscale pour les comptes détenus depuis plus de cinq ans. Acheter des actions au travers d’un PEA pourrait donc s’avérer très rentable, même si l’investisseur devra garder un œil sur sa diversification sectorielle, à défaut de pouvoir appliquer une réelle diversification géographique.

↪️ Pour choisir un PEA adapté à vos besoins, consultez notre classement des meilleurs PEA.

Acheter des actions via une Assurance-vie

L’assurance vie est une enveloppe fiscale qui permet d’investir dans différents actifs, et dont la fiscalité est dégressive dans le temps (en cas de rachat).

Alors qu’il n’y avait que peu de contrats d’assurance vie qui permettaient d’acheter des actions en direct jusqu’alors (la solution se limitait aux fonds euros et unités de comptes, au travers desquels il était possible d’investir dans des « paniers d’actions »), cela a changé récemment.

Il est aujourd’hui possible d’acheter des actions via son contrat d’assurance vie. Cependant, le nombre d’actions disponibles est bien plus restreint que sur un PEA, et incomparable avec celui d’un CTO. Vous aurez typiquement accès aux actions du CAC 40 ou de l’Euro Stoxx 50, soit aux très grandes capitalisations. Cependant, l’assurance vie offre un très large choix d’unités de compte, au travers desquelles investir dans différents secteurs géographiques, différentes thématiques ou modes de gestion notamment grâce aux trackers, OPCVM (paniers d’actions), parts de SCI ou SCPI (pierre-papier),….

Par ailleurs, l’assurance vie ne bénéficie pas de la même souplesse d’utilisation que les enveloppes fiscales précédemment évoquées. Vous transmettez vos ordres à une tierce personne, mais ils ne seront pas exécutés dans la minute, voire dans la journée. Cela rend donc plus difficile une gestion en temps réel ou des arbitrages urgents au sein de votre portefeuille. L’assurance vie est ainsi la solution de plus long terme.

Les avantages de l’assurance vie sont donc :

  • Plus de liquidité que le PEA,
  • Une fiscalité intéressante et des abattements annuels en cas de rachat si votre contrat a plus de 8 ans (4 600 € d’abattement sur les plus-values rachetées pour une personne seule, 9 200 € pour un couple),
  • La possibilité de bénéficier des intérêts composés,
  • En cas de dénouement du contrat par décès, les bénéficiaires des fonds disposent d’une fiscalité privilégiée: abattement de 152 500 € pour chaque bénéficiaire, sur sa quote-part.

On constate que tous ces avantages sont résolument tournés vers le long terme.
Pour ce qui est des inconvénients de l’assurance vie, nous avons :

  • Une faible diversité d’actifs si vous souhaitez acheter des actions en direct,
  • Une gestion en temps réel très compliquée
    à mettre en place,
  • Des frais de gestion élevés, liés au fait que votre contrat est géré par un organisme assureur, avec parfois l’interposition d’un courtier.

Ainsi, cette enveloppe fiscale est adaptée aux investisseurs avec une vision long terme, qui ne souhaitent pas arbitrer régulièrement leurs positions, et qui peuvent se contenter d’actions qualifiées de titres « bon père de famille » (grandes capitalisations françaises).

L’assurance vie n’est pas réellement faite pour l’achat d’actions. En revanche, si vous affectionnez les trackers, elle peut être envisagée, à condition, encore une fois, de ne pas avoir trop d’ordres à passer. On soulignera cependant sa fiscalité graduelle intéressante, en cas d’investissements à très long terme.

Etape 2 : recherchez les actions que vous souhaitez acheter

Une fois que vous avez choisi votre type de compte, et votre broker, vient le moment crucial de l’achat de vos premières actions. Il convient de ne pas vous précipiter, afin d’élaborer une stratégie destinée à protéger et valoriser votre patrimoine, dans le temps. En bourse, toute logique de court-termiste est dangereuse, d’autant plus lorsque l’on débute.

Il  faut donc vous accorder le temps de la réflexion, et investir dans des actions de sociétés dont vous comprenez l’activité, ou encore dont le marché vous intéresse. Plus vous comprendrez les problématiques liées à un secteur économique, plus vous serez capable d’identifier les bons élèves de ce secteur et, avec le temps, de déterminer ceux dont la valorisation présente un potentiel de hausse.

Une fois que vous aurez identifié la ou les actions sur lesquelles vous souhaitez investir, vous pourrez, à travers la plateforme du courtier, les retrouver grâce à leur code ISIN. 

💡Le code ISIN est un identifiant unique attribué à chaque produit financier coté en bourse. Il n’est pas propre au courtier, mais à l’action elle-même.

Exemple : l’action TOTAL ENERGIES, cotée à la bourse de Paris, a pour code ISIN FR0000120271. Quelle que soit la plateforme de courtage sur laquelle vous entrerez cet ISIN, c’est l’action TOTAL ENERGIES qui sera affichée.

N’oubliez pas ! Les trois enveloppes fiscales précédemment évoquées vous permettent d’acheter des actions, mais également des ETF (Voir la définition d’un ETF). Les trackers peuvent avoir un avantage si vous souhaitez répliquer la performance d’un indice ou d’un secteur d’activité, sans pour autant acheter plusieurs actions en direct, par crainte de faire les mauvais choix, ou de multiplier les ordres et donc les frais de courtage.

Pour sélectionner un ETF, votre courtier vous proposera le plus souvent un moteur de recherche dans lequel vous pourrez rentrer vos critères (secteurs, zone géographique, etc). Si ce n’est pas le cas, de tels moteurs de recherche sont disponibles sur internet pour vous permettre de sélectionner le bon ETF.

💡 Ces trackers sont également identifiables par leurs codes ISIN, que vous aurez juste à copier-coller dans la barre de recherche de votre broker.

Une fois votre action ou ETF sélectionnés, vous devez vous poser une dernière question : l’achat que je m’apprête à faire répond-il au principe de diversification qu’il est préférable que j’observe ? En effet, garder cette notion en tête est un bon réflexe, car elle a tendance à être oubliée. Et ce même par les investisseurs confirmés qui, certains d’avoir décelé une opportunité en or, concentrent leur portefeuille sur un titre ou un secteur, au détriment de son exposition au risque.

Etape 3 : choisir un courtier en ligne

Si vous êtes décidé à passer à l’action vous allez avoir besoin d’un courtier. Le courtier, ou broker, est l’intermédiaire auprès duquel vous allez ouvrir un compte et déposer vos fonds, puis les investir. Le choix du courtier n’est pas à prendre à la légère.

En effet, les opérateurs financiers se livrent une véritable guerre afin de séduire de nouveaux clients. Indépendamment des effets d’annonces et des offres de courtage qui ne vous bénéficieront que quelque temps après l’ouverture de votre compte, il est primordial de comparer les courtiers sur des critères objectifs, tels que les frais de courtage, les frais administratifs, et l’ergonomie des plateformes d’investissement.

↪️ Si vous souhaitez en savoir plus, consultez notre classement des meilleurs brokers dont vous trouverez le tableau récapitulatif ci dessous.

Brokers Enveloppe d’investissement Frais Marchés accessibles Services bancaires ? Public visé
interactive brokers Interactive Brokers
Compte Titre Ordinaire (CTO) €€ Plus de 150 places boursières Avertis
bourse direct Bourse Direct
CTO et PEA Europe et Etats-Unis Novices
degiro Degiro
Compte Titre Ordinaire (CTO) €€ Environ 50 places boursières Novices et Avertis
saxo bank Saxo Banque
CTO et PEA €€ Environ 50 places boursières Novices et Avertis
fortuneo Fortuneo
CTO et PEA €€ Europe et Etats-Unis Novices
boursorama Boursorama Banque
CTO et PEA €€€ Europe et Etats-Unis Novices et Avertis
xtb XTB
Compte CFD et CTO €€€ Internationaux sur CFD, réduit sur les autres classes d’actifs Avertis
trade republic Trade Republic
CTO Europe et Etats-Unis Novices
etoro eToro
Compte CFD et CTO €€ Environ 20 places financières Novices

Les meilleurs Comptes Titres Ordinaires (CTO)

Découvrez ci-dessous le choix de la rédaction en ce qui concerne les meilleurs Comptes Titres Ordinaires :

D’après nos recherches les trois meilleurs CTO sont :

  1. Le CTO de Trade Republic, le meilleur compte titre pour débuter,
  2. Le CTO de DEGIRO, un compte titre aux tarifs imbattables,
  3. Le CTO de Interactive Brokers, le compte titre le plus complet.

Pour plus d’informations sur notre sélection des meilleurs CTO, vous pouvez consulter notre palmarès des meilleurs comptes titres ici dont vous trouverez un tableau.

Les meilleurs PEA

Découvrez ci-dessous le choix de la rédaction en ce qui concerne les meilleurs PEA :

D’après nos recherches, les trois meilleurs PEA sont : 

  1. Le CTO BforBank,
  2. Le CTO Bourse Direct,
  3. Le CTO Fortuneo Banque.

Découvrez les détails de ce palmarès au sein de notre guide complet des meilleurs PEA.

Les meilleures Assurances-vie

Découvrez ci-dessous le choix de la rédaction en ce qui concerne les meilleures Assurances-vie :

D’après nos recherches, les trois meilleures Assurances-vie sont : 

  1. Target +, un contrat multisupport haut de gamme,
  2. Moniwan Vie, le contrat idéal pour investir dans des fonds immobiliers,
  3. Linxea Spirit 2 Nouvelle Génération, un contrat d’assurance vie avec une grande diversité de supports.

Découvrez, dans le détail, les meilleures assurances vie dans notre guide dédié.

Etape 4 : effectuez votre premier ordre d’achat

Pour acheter vos premières actions, vous devez passer votre premier ordre d’achat. Passer un ordre signifie transmettre à votre intermédiaire financier (le “broker”), des instructions précises afin qu’il achète les actions pour votre compte, et selon vos modalités.

Ces instructions doivent contenir les indications suivantes :

  • Le nom de la valeur et son code ISIN : il s’agit d’indiquer au broker l’actif que vous souhaitez acquérir. Cela vous permet également de vérifier que vous êtes sur la bonne « fiche valeur » au sein de l’interface de votre intermédiaire,
  • Le sens de l’opération : il s’agit soit d’un achat, soit d’une vente,
  • La quantité : il vous suffira ici d’entrer le nombre de titres que vous souhaitez acquérir (ou vendre),
  • Le type d’ordre : il existe plusieurs types d’ordres, qui détermineront la manière dont votre opération sera exécutée sur le marché :
    • L’ordre au marché,
    • L’ordre à cours limité,
    • Ordre à seuil de déclenchement,
    • Ordre à plage de déclenchement,
    • Ordre suiveur,
  • Le type de règlement : si vous effectuez votre achat via un CTO, vous pouvez utiliser le Service de Règlement Différé. Par défaut, les prises de position s’effectuent moyennant un paiement comptant, c’est à dire immédiat,
  • La durée de validité de l’ordre.

Une fois que vous aurez transmis ces instructions à votre courtier, votre ordre sera exécuté seulement si celles-ci sont remplies. Cela peut être immédiat, ou prendre quelques heures, ou encore ne pas se produire (par exemple, vous avez indiqué un prix d’achat maximal qui n’a pas été atteint par le marché).

Gardez en mémoire que votre broker tentera toujours d’exécuter votre ordre selon les meilleures conditions pour vous. Votre ordre s’exécutera donc, le cas échéant, selon vos indications, ou de manière plus avantageuse (meilleur prix d’achat ou de vente).

Revenons à présent sur le détail des types d’ordres, afin que vous compreniez ce qu’ils impliquent.

Ordre au marché

L’ordre au marché est un ordre prioritaire sur tous les autres types d’ordre. Lorsque vous passez un ordre au marché, votre achat est effectué immédiatement, sans limite de prix. Vous obtiendrez le meilleur prix disponible au moment du passage d’ordre.

Si votre ordre concerne une grande capitalisation, dont les volumes d’échange sont importants, votre opération a de bonnes chances de s’effectuer sans trop d’écart de prix avec le prix qui cotait lors du passage d’ordre.

⚠️ Attention tout de même avec les ordres au marché sur des actifs moins liquides. Si le carnet d’ordre (centralisation de tous les ordres à cours limités, non encore exécutés) est peu garni, et que vous souhaitez achetez des quantités relativement importantes d’une action, il est possible que le prix obtenu ne soit pas optimal, et dans ce cas, il vaut mieux privilégier un ordre à cours limité.

Ordre à cours limité

Avec l’ordre à cours limité, vous indiquez vous-même le prix maximal auquel vous êtes disposé à acheter un titre. Votre ordre ne sera exécuté que si le marché atteint ce prix. Vous vous garantissez ainsi d’acheter votre action au prix que vous désirez, ou plus bas (meilleures conditions).

Inversement pour un ordre de vente, en indiquant un cours limité, vous indiquerez dans ce dernier le cours minimal auquel vous souhaitez vendre: la vente ne pourra ainsi pas se faire en dessous.

Dans un sens ou dans l’autre, si le marché n’atteint pas votre prix limite, votre ordre ne sera pas exécuté, à l’inverse de l’ordre au marché, vu précédemment, qui offre une garantie d’exécution.

Ordre à seuil de déclenchement

L’ordre à seuil de déclenchement permet d’acheter, ou de vendre, une action à partir d’un seuil que vous fixez, afin de vous protéger des retournements de tendance. Ils sont également appelés « ordre stop », dans le jargon des investisseurs.

Une fois que le seuil que vous avez fixé est atteint, l’ordre se transforme en ordre au marché, et est immédiatement exécuté. Ainsi, ce type d’ordre est fait pour vous protéger, mais ne vous offre pas de garantie quant au prix d’exécution.

Exemple : Vous venez d’acheter 100 actions TOTAL ENERGIES, au prix unitaire de 60 €. Vous souhaitez vous protéger d’une éventuelle baisse, vous  donnerez à votre broker l’instruction suivante : si le prix de mes actions atteint 55 €, je veux les vendre. Cela se fait par le biais d’un ordre à seuil de déclenchement, dont le seuil sera de 55 €. Si le marché atteint 55 €, vos 100 actions seront vendues. Si la quantité disponible dans le carnet d’ordres ne permet pas de vendre vos actions à 55 €, elles seront vendues au meilleur prix possible sous 55 €.

Ordre à plage de déclenchement

L’ordre à plage de déclenchement est similaire à l’ordre à seuil de déclenchement, à la différence près qu’au lieu de se transformer en ordre au marché lors de l’atteinte du seuil, il se transforme en ordre à cours limité, afin de protéger votre prix d’exécution.

Exemple : Reprenons le cas précédent. Vous venez d’acheter vos 100 actions TOTAL ENERGIES, au prix unitaire de 60 €. Vous souhaitez vous protéger d’une éventuelle baisse et donnez à votre broker l’instruction suivante : si le prix de mes actions atteint 55 €, je veux les vendre, mais pas en dessous de 54,80 €. Cela se fait par le biais d’un ordre à plage de déclenchement, dont le seuil sera 55 €, et la limite 54,80 €. Attention cependant, si le marché chute trop fortement pour que votre broker puisse exécuter votre ordre dans cet intervalle, celui-ci pourrait être exécuté seulement partiellement. Les actions non vendues restent dans votre portefeuille, puisque vous n’avez pas donné le droit au broker de les vendre en dessous de 54,80 €.

Ordre suiveur

L’ordre suiveur est une variante de l’ordre à seuil de déclenchement. La différence entre les deux réside dans le fait que la limite est exprimée en pourcentage du dernier cours coté et qu’elle est évolutive, c’est-à-dire qu’elle suit la progression de l’action.

A titre d’exemple, lors du passage de l’ordre, vous saisissez un pourcentage de variation de 2 % par rapport au cours initial.

Si le cours de votre action monte de 10 % après la création de l’ordre, l’ordre suiveur établira une limite par rapport à ce nouveau cours et en cas de retournement du marché de plus de 2 % (par rapport à ce dernier cours ), l’ordre suiveur se déclenche automatiquement, protégeant ainsi vos gains.

L’ordre suiveur peut-être avantageux à ce titre : lorsque vous avez fait le bon choix, et que l’évolution du cours de vos titres vous donne raison, l’ordre suiveur protège votre position, et l’empêche de retourner à son point de départ, voire plus bas.

💡 Lorsque le seuil de l’ordre suiveur est atteint, il se transforme en ordre au marché. Vous serez sûr de vendre vos titres, mais vous n’aurez pas de garantie quant au prix d’exécution. 

Etape 5 : gérez et optimisez votre portefeuille

Votre portefeuille, quelle que soit sa taille, est une portion de votre patrimoine. Et si vous apprenez à le gérer dans le temps, il pourrait en constituer une part de plus en plus importante. 

 Il est donc primordial de s’appliquer quelques principes de gestion lui garantissant sa longévité, et lui permettant de traverser des périodes plus délicates sur les marchés.

L’idée principale qui doit prévaloir lorsque vous vous posez la question d’acquérir ou non une action, est de savoir si cet achat participe à l’équilibre de votre portefeuille, en vue de l’accumulation de bénéfices réguliers.

Mais dans le cadre de cet article, retenez qu’une position équilibrée résulte de différents critères :

La taille de position

Le premier levier de cet équilibre est la taille de position. Il est important que vous décidiez quel pourcentage de votre portefeuille vous souhaitez affecter à chaque ligne, c’est-à-dire à chaque action. Imaginez que vous placiez la moitié de votre portefeuille sur une action, qui par la suite s’effondre. Les pertes seraient bien trop importantes, et il serait dommage de débuter votre aventure d’investisseur de la sorte.

Il vaut mieux décider de limiter ses tailles de positions ! De  plus, cela vous permettra de réaliser une bonne diversification de vos revenus !

Il existe une règle que s’attachent à observer les investisseurs expérimentés : ne pas mettre plus de 1% de son capital sur une position. Imaginons que vous placiez 5% de votre portefeuille sur une action. Vous devrez alors, selon cette règle, placer votre ordre stop 20% sous votre cours d’achat. En effet, si vous perdez 20% de vos 5%, vous aurez perdu 1% de votre portefeuille total.

Bien entendu, si vous débutez avec un portefeuille très réduit, vous pourrez vouloir prendre un peu plus de risques afin de vous lancer plus rapidement. Mais dès lors que votre patrimoine placé atteint une somme qui vous semble conséquente, il est très intéressant d’observer ce type de règles pour le protéger. En bourse, il ne suffit pas de gagner, il faut aussi ne pas perdre !

L’optimisation des positions

Vos différentes positions n’évolueront pas forcément toutes dans la même direction. Alors que certaines connaîtront une forte hausse, d’autres rencontreront une résistance, ou réagiront de manière négative à une nouvelle qui touche la société.

Pour évoquer l’optimisation des positions selon un adage bien connu des marchés: « coupe tes pertes, et laisse courir tes gains ». Cela est un peu caricatural, mais l’idée derrière ce proverbe boursier est de prendre des décisions à chaque stade de la vie de votre position.

Si vous avez confiance en la valeur fondamentale et dans les perspectives d’une société, il est peut-être temps de renforcer votre position, c’est-à-dire racheter des titres dans le but d’augmenter votre position (tout en gardant en tête le principe précédent de taille de position).

À l’inverse, face à une résistance, ou une nouvelle peu encourageante (de mauvais résultats financiers par exemple), il conviendra d’alléger, voire de solder cette position, afin de ne pas rester « encombré » par un titre qui perd de la valeur chaque jour un peu plus.

On peut également opter pour des rééquilibrages réguliers. Développer ces réflexes peut requérir un peu d’expérience, mais en réalité, il s’agit souvent de bon sens, et il faut garder une approche simple et pragmatique.

Si vous constatez que vos émotions vous parasitent dans la prise de décision, c’est probablement parce que vous n’avez pas respecté la bonne taille de position (on accepte plus aisément de couper une position et d’enregistrer une perte si celle-ci nous semble raisonnable).

Ne pas céder à la tentation du levier

Lorsque l’on est débutant en bourse, il est possible d’avoir envie d’aller vite. Pour ce faire, certains investisseurs novices peuvent vouloir utiliser l’effet de levier… et y laisser des plumes.

Le levier peut être un formidable booster de performance mais il est préférable d’acquérir préalablement une certaine expérience sur les marchés avant d’en faire usage.
En effet, mal utilisé, il pourrait avoir un effet multiplicateur négatif à la baisse et votre portefeuille pourrait se volatiliser en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Par ailleurs, en utilisant des produits financiers à effet de levier, vous soumettez votre position au risque de beta slippage à long terme.

💡Qu’est-ce que le “beta slippage” ? Il s’agit d’un phénomène selon lequel une action achetée, qui baisse puis revient à son point de départ, enregistre une performance nulle. Alternativement, un produit financier qui répliquerait l’évolution de cette action en y appliquant un effet de levier enregistrerait une perte, et non pas une performance nulle.

Exemple : J’achète une action 100 €. Son cours chute à 80 € (soit une baisse de 20 %), puis remonte à son prix de départ (hausse de 25 %). Imaginons à présent que j’achète pour 100 € un produit financier qui réplique l’évolution du cours de cette action, avec un coefficient multiplicateur de 2. Lorsque mon action perd 20 %, mon produit perd 40 %, et ne vaut plus que 60 €. Puis, lorsque l’action reprend 25 % pour revenir à son prix initial, mon produit reprend, lui, 50 %. Son cours s’établit donc au final à 90 €, et non pas 100 € qui était son prix initial. Soit une perte de 10 %.

Cet exemple illustre parfaitement les dangers de l’effet de levier. Et avec un levier 3, 4 ou 5, les pertes auraient été encore plus importantes. Il faut donc intégrer que le levier ne doit pas s’utiliser autrement qu’à très court terme, et seulement si l’on dispose d’une expérience solide sur les marchés. 

Outre l’effet de levier, il existe d’autres moyens de réaliser de jolies performances lorsque l’on débute, tels que le DCA, ou l’investissement en ETF, expliqués ci-après.

↪️ Consultez notre définition de l’effet de levier pour plus de précisions sur ce sujet.

Les bonnes pratiques à suivre pour votre achat d’actions

Un principe bien connu : c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confitures. Les méthodes qui suivent sont des classiques de l’investissement en bourse, et ce n’est pas pour rien ! Cerise sur le gâteau, elles conviennent pleinement aux investisseurs débutants.

Utiliser la méthode DCA (Dollar Cost Averaging)

La méthode DCA repose sur le fait que, dans l’histoire moderne et à long terme, aucun placement ne bat la bourse.

Elle consiste donc, lorsqu’une action vous intéresse, à lisser votre prix d’achat, par des acquisitions régulières du même montant.

Exemple : imaginons que l’action Crédit Agricole vous intéresse, et que vous souhaitez en acquérir pour un montant total de 5000 €. Au lieu d’entrer en position en une fois pour 5000 € d’actions, la méthode DCA préconise d’en acheter, par exemple, pour 100 € par semaine, pendant 50 semaines.

Cela diminue considérablement votre risque, tout d’abord parce que votre taille de position se construit progressivement, et ensuite car si le marché baisse, vous achetez votre action de moins en moins cher : vous en achetez donc plus. Ainsi, lorsque le cours remontera, vous aurez donc plus d’actions en portefeuille!

De manière générale, les marchés fluctuent tout le temps. La méthode DCA est moins rentable en contexte de marché haussier, et plus rentable lorsque le marché baisse. Mais son intérêt est également psychologique : vous apprenez à construire une position patiemment, et les fluctuations vous impactent bien moins si vous aviez placé 5000 € en une fois. 

En outre, chez certains brokers, il est possible d’automatiser votre stratégie DCA. Vous aurez juste à renseigner vos préférences d’achat, et l’intermédiaire achètera la même quantité à intervalle régulier ! Une aubaine pour les débutants qui n’ont plus qu’à suivre leurs investissements, et évitent ainsi d’oublier de passer certains ordres.

Restez diversifié

La diversification est le maître mot d’une stratégie d’investissement maîtrisée.
Elle vous permettra de construire une liste de valeurs équilibrée, résistant aux cycles de marché successifs.

Un portefeuille diversifié sera investi dans :

  • plusieurs secteurs économiques,
  • diverses zones géographiques,
  • différents types de valeurs.

Concernant les différents types de valeur, les actions peuvent être classées selon différentes sous-catégories :

  • Les valeurs de croissance : il s’agit d’entreprises qui font preuve d’une croissance régulière et à long terme, en dépit des cycles économiques. Par exemple, les entreprises technologiques à forte valeur ajoutée, telles que Apple ou Amazon, sont des valeurs de croissance,
  • Les valeurs cycliques : ces actions suivent les cycles économiques. Schématiquement, leur cours monte fortement en période de croissance et baisse en période de récession. Il s’agit par exemple de constructeurs automobiles (Renault), ou d’entreprises de construction (Bouygues),
  • Les valeurs défensives : elles évoluent avec moins d’amplitude que les cycliques, et sont bien plus décorrélées de la conjoncture économique. Autrement dit, vous gagnerez moins d’argent avec une valeur défensive qu’avec une cyclique en période de forte croissance, vous en perdrez également moins en temps de récession. A titre d’exemple, il est possible de citer Orange pour les télécoms, ou Axa pour le secteur des assurances.

Pour illustrer ce propos, étudions un exemple de portefeuille diversifié. Imaginons que nous ayons 10 000 € à investir, de manière diversifiée. Nous avons choisi ici de les répartir sur dix sociétés avec des pondérations équivalentes soit 1 000 € par ligne (portefeuille dit “équipondéré”):

Tencent 10,0%
Bank of China 10,0%
Toyota 10,0%
Michelin 10,0%
LVMH 10,0%
Apple 10,0%
Coca - Cola 10,0%
McDonald's 10,0%
JP Morgan Chase 10,0%
Total Energies 10,0%

On constate ici que les conditions de base d’une bonne diversification sont réunies. En effet, on observe :

  • Une diversification géographique dans laquelle on retrouve :
    • 4 actions américaines : Apple, Coca-Cola, McDonald’s, JP Morgan Chase,
    • 4 actions « pays développés » : Total, LVMH, Michelin, Toyota (Europe/Japon) ,
    • 2 actions « pays émergents » : Bank of China, Tencent (Chine).
  • Une diversification sectorielle/types de valeurs dont :
    • Apple, Tencent et LVMH pour les valeurs de croissance (technologie/luxe),
    • Coca Cola, McDonald’s, JP Morgan, Bank of China, Total pour les valeurs défensives (alimentaire, banque, énergie),
    • Michelin et Toyota pour les valeurs cycliques (industrielles, automobile).

Cet exemple illustre la facilité avec laquelle il est possible de procéder à une diversification qui pourrait bien s’avérer efficace, puisque plusieurs secteurs et zones géographiques y sont représentés. Ainsi, lorsqu’un secteur bat de l’aile et impacte votre portefeuille, il existe de bonnes chances qu’un autre secteur superforme, et protège ainsi votre actif total par effet de compensation.

Évitez le Stock picking

Lorsque l’on débute en bourse, et après quelques succinctes recherches, il est possible d’être tenté d’investir son argent dans des actions diverses que l’on pense avoir choisies soigneusement. La réalité est plus complexe. Comme tout apprentissage, c’est avec le temps que vous affuterez votre analyse pour parvenir à dénicher les meilleurs dossiers.

En commençant directement l’investissement boursier avec cette logique de stock picking, à savoir, tenter de détecter les valeurs les plus prometteuses, vous risquez des déconvenues. Vous penserez parfois faire une affaire, alors que la valeur fondamentale de l’action ne justifie pas la prise de position, et vice-versa.

Plutôt que de rentrer d’emblée dans la complexité du stock picking, pourquoi ne pas consacrer votre investissement aux ETF ? Ceux-ci sont en fait des « paniers d’actions », qui vous permettront de répliquer la performance d’un indice, d’un secteur économique, ou encore d’une zone géographique.

Au lieu de courir le risque d’investir sur le mauvais cheval, vous répartissez ainsi votre risque sur la diversité d’un indice ou d’une industrie. Et cela vous dégage du temps pour peaufiner votre apprentissage d’une éventuelle future stratégie de stock picking !

⚠️ Attention cependant, même avec l’achat de fonds et d’ETF, à ne pas oublier la diversification. Il serait malvenu de n’acheter que des trackers investis dans l’économie française par exemple. Encore et toujours: diversification !

FAQ : Questions fréquentes sur l’achat d’actions

Comment acheter des actions en bourse ?

Il existe plusieurs types d’ordres, et stratégies, pour acheter des actions en bourse. Dans notre guide détaillé, nous vous expliquons les tenants et aboutissants de l’achat d’actions.

Quelle plateforme utiliser pour acheter des actions ?

Plusieurs plateformes offrent un service de qualité. Nous avons testé pour vous celles que nous jugeons les meilleures pour l’investisseur particulier, suivez le guide !

Quels sont les types d’actions disponibles pour l’investisseur particulier ?

Toutes les actions sont disponibles pour l’investisseur particulier, mais il convient de respecter certaines notions et stratégies pour acheter des actions.

Comment choisir les actions à acheter ?

Choisir une action est un processus complexe qu’il ne faut pas prendre à la légère. Il existe plusieurs méthodologies pour cela. En général on préférera la diversification intelligente et les ETFs, plutôt que le stock-picking.

Quels sont les risques associés à l’achat d’actions et comment les gérer ?

Comme pour tout investissement en bourse les risques sont multiples, il faut donc les connaître afin de les identifier et ainsi protéger son portefeuille. En effet, en achetant des actions vous exposez votre capital aux fluctuations du marcé boursier.

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