Résumé :
- Le roi Charles III a publié une offre d’emploi pour une gouvernante à Windsor
- Le salaire initial proposé était inférieur au minimum légal britannique
- Suite à la polémique, l’offre a été modifiée avec un salaire augmenté
- Le poste offre divers avantages, dont des congés et des réductions
Les détails de l’offre d’emploi initiale
Le département intendance de la famille royale britannique a récemment publié une offre d’emploi alléchante pour un poste de gouvernante au château de Windsor. Le travail, présenté comme « l’endroit parfait pour commencer sa carrière », implique 40 heures de travail par semaine, réparties du lundi au samedi. Les responsabilités incluent l’entretien, le nettoyage et le soin d’un large éventail d’intérieurs et d’objets, avec pour objectif de les présenter sous leur meilleur jour.
Cependant, c’est le salaire proposé qui a fait sourciller plus d’un observateur. L’offre initiale mentionnait une rémunération annuelle de 22 000 livres sterling (environ 26 000 euros) selon le Daily Mail, ce qui équivaut à un taux horaire de 10,57 livres. Or, le salaire minimum légal en Grande-Bretagne est fixé à 11,44 livres de l’heure, soit une différence de 87 pennies.
La polémique et la réaction de la famille royale
La presse britannique, notamment The Daily Mail, n’a pas tardé à relever cette anomalie. Les critiques ont fusé, soulignant l’inadéquation entre le prestige du poste, ses exigences (incluant des jours de travail le week-end), et la rémunération proposée.
Face à cette polémique grandissante, le Royal Household a rapidement réagi. Une source proche du palais a déclaré au Daily Mail que « le salaire initialement indiqué était une erreur ». L’offre d’emploi a été promptement modifiée, avec un nouveau salaire annuel fixé à 24 188 livres sterling, dépassant ainsi le minimum légal.
La révision de l’offre d’emploi et ses avantages
Suite à la polémique, l’offre d’emploi a été rapidement modifiée pour se conformer aux normes légales et répondre aux critiques. Le nouveau salaire annuel de 24 188 livres sterling représente une augmentation significative par rapport à l’offre initiale, démontrant la volonté de la famille royale de corriger cette erreur et de proposer une rémunération plus appropriée.
Malgré la controverse initiale, il est important de noter que le poste offre plusieurs avantages attractifs :
- Logement : Le ou la future gouvernante bénéficiera d’un logement sur place, au cœur même du château de Windsor. Cet avantage non négligeable permet d’économiser sur les frais de loyer et de transport, particulièrement significatifs dans la région de Londres.
- Repas : Les repas seront fournis, ce qui représente une économie supplémentaire pour l’employé(e).
- Formation continue : Le poste offre des opportunités de formation et de développement professionnel, permettant à la personne recrutée d’acquérir des compétences précieuses dans un environnement unique.
- Congés : L’offre inclut 33 jours de congés payés par an, ce qui est supérieur à la moyenne britannique.
- Réductions et privilèges : L’employé(e) bénéficiera probablement de réductions dans certains établissements royaux et pourrait avoir accès à des événements exclusifs.
- Prestige : Travailler pour la famille royale britannique est considéré comme prestigieux et peut ouvrir de nombreuses portes professionnelles à l’avenir.
Réactions et implications plus larges
Cette affaire a suscité des débats sur les conditions de travail au sein des institutions royales et, plus largement, sur la question des bas salaires au Royaume-Uni. Certains commentateurs ont souligné que cet incident mettait en lumière la déconnexion potentielle entre la monarchie et les réalités économiques auxquelles font face de nombreux Britanniques.
D’autres ont salué la réaction rapide de la famille royale pour corriger l’erreur, y voyant un signe de sensibilité aux critiques et une volonté de s’adapter aux normes contemporaines.