L’oncle Sam en plein trip, les chiffres de la dette américaine qui font peur!

Tic-tac, tic-tac... La bombe à retardement de la dette américaine est sur le point d'exploser ! 33 000 milliards de dollars, un chiffre astronomique qui menace de faire s'effondrer l'économie mondiale. Découvrez les dessous de ce schéma de Ponzi géant, où les investisseurs se ruent sur les bons du Trésor US comme des papillons attirés par la lumière. Mais gare à l'effet papillon ! Car cette confiance aveugle pourrait bien se transformer en panique générale, entraînant dans sa chute les marchés financiers et l'économie mondiale. Accrochez-vous, ça va secouer !

Dette de l'oncle Sam
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Tic-tac, tic-tac… Entendez-vous ce bruit ? C’est celui de la bombe à retardement de la dette américaine. 33 000 milliards de dollars. 33 000 milliards ! La dette publique US atteint un niveau stratosphérique en 2023.

Un chiffre tellement énorme qu‘il en devient presque abstrait. Mais attention, ses conséquences pourraient être bien réelles. Imaginez un gigantesque château de cartes sur le point de s’effondrer et d’entraîner l’économie mondiale dans sa chute…

Car en coulisses, le financement de la dette US ressemble de plus en plus à une vaste pyramide de Ponzi. Un système en perpétuel besoin de nouveaux investisseurs pour rester à flot. Jusqu’au jour où la confiance s’effrite et où tout s’écroule.

Accrochez vos ceintures, ça va secouer. Plongée dans les rouages d’une dette hors de contrôle qui pourrait bien être le détonateur de la prochaine crise… Bienvenue dans les eaux troubles de la finance américaine !

Un schéma de Ponzi à 33 000 milliards de dollars

Vous connaissez le principe d’un schéma de Ponzi ? C’est simple. Vous promettez des rendements mirobolants à vos investisseurs. Mais en réalité, vous payez les premiers avec l’argent des suivants. Tout va bien tant que de nouveaux pigeons arrivent. Mais quand plus personne ne veut mettre au pot, tout s’effondre.

Eh bien, figurez-vous que l’État américain applique exactement ce principe depuis des années pour financer sa dette. Emprunt après emprunt, il creuse un déficit abyssal qu’il ne peut combler qu’en s’endettant encore plus.

Charles Ponzi arnaque
Vous ne connaissez peut-être pas son visage, mais son nom ne vous est sûrement pas inconnu : Charles Ponzi, l’un des escrocs les plus connus de l’histoire.

Les épargnants du monde entier se jettent sur les bons du Trésor US, attirés par leur réputation de valeur refuge. Mais en réalité, leur argent ne sert qu’à payer les intérêts des précédents emprunts. Un cercle vicieux sans fin.

Combien de temps ce manège peut-il continuer ? Nul ne le sait. Mais une chose est sûre : plus la dette gonfle, plus le risque d’un krach généralisé augmente. Le jour où les investisseurs réaliseront que le roi est nu, ce sera la panique.

Le Mises Institute, un think-tank autrichien, a été l’un des premiers à tirer la sonnette d’alarme. Mais à Washington, on continue de faire la sourde oreille, en s’enfonçant toujours plus dans la spirale mortifère de l’endettement

Le saviez-vous?

En 1920, Carlo Pietro Giovanni Guglielmo Tebaldo Ponzi a escroqué 40000 personnes aux États-Unis pour un montant de 15 millions de dollars, soit l’équivalent de 255 millions de dollars en 2024.

La dette US explose tous les compteurs

33 000 milliards de dollars de dette, vous trouvez ça énorme ? Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car la dette américaine n’en finit pas de gonfler, année après année, dans des proportions ahurissantes.

Tenez-vous bien : en 2000, elle s’élevait « seulement » à 6000 milliards de dollars. Une paille à l’échelle de l’oncle Sam ! Mais depuis, la courbe s’est emballée. En 2010, on atteignait déjà les 14 000 milliards. Et à peine trois ans plus tard, en 2013, on franchissait allègrement la barre des… 17 000 milliards !

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Comparaison dette USA
La dette américaine est si importante qu’en terme de comparaison, on pourrait relier Paris à Austin au Texas avec des répliques parfaites du Yacht de Jeff Bezos, et il coûte un demi-milliard!

Un véritable tsunami de chiffres qui donne le tournis. Aujourd’hui, la dette publique US représente 120% du PIB américain. Du jamais-vu en temps de paix ! Et il faudrait remonter à la Seconde Guerre mondiale pour trouver trace d’un ratio aussi délirant.

Au rythme actuel, les États-Unis pourraient atteindre les 50 000 milliards de dettes d’ici 2030. Un chiffre stratosphérique, qui relègue définitivement l’Amérique au rang de junkie de la dette. Avec tous les risques de bad trip que cela comporte…

Car toute addiction à ses conséquences. Ici, c’est la menace d’une brutale crise de manque qui plane. Si les investisseurs venaient à se détourner des bons du Trésor, l’Amérique se retrouverait le bec dans l’eau, incapable d’honorer ses échéances. Le scénario catastrophe par excellence…

Le saviez-vous?

Les premiers emprunts obligataires américains remontent à 1790, soit 7 ans après l’indépendance des États-Unis et 1 an seulement après l’entrée en vigueur de la constitution américaine. 

Malgré les risques, les investisseurs accros à la dette US

Mais alors, si la situation est si alarmante, comment expliquer que les investisseurs du monde entier continuent à se ruer sur la dette américaine ? C’est tout le paradoxe : malgré les risques évidents, les bons du Trésor US restent la valeur refuge par excellence.

Il faut dire que le marché de la dette américaine est une véritable drogue dure pour les investisseurs en manque de rendement. Avec plus de 20 000 milliards de dollars d’obligations en circulation, c’est de loin le plus gros marché obligataire de la planète. Un véritable océan de liquidités !

Près d’un tiers de la dette US se retrouve entre les mains d’investisseurs étrangers. La Chine et le Japon en possèdent chacun pour plus de 1000 milliards de dollars. Même Poutine, malgré ses rodomontades, en détiendrait une belle collection sous le manteau…

Pourquoi un tel plébiscite ? Tout simplement parce que dans un monde incertain, où les alternatives se font rares, la signature de l’oncle Sam reste une valeur sûre. Tant que la confiance règne, la rente est confortable et le casse-tête loin d’être résolu.

Mais gare au réveil brutal ! Car cette confiance dans la signature américaine pourrait bien s’évaporer plus vite qu’on ne le croit. Nous assistons peut-être aux derniers instants d’euphorie avant le grand plongeon…

Imaginez que les investisseurs étrangers décident soudain de se sevrer et de vendre leurs bons du Trésor. Ce serait l’hécatombe sur le marché obligataire, avec des taux qui s’envoleraient vers des sommets. De quoi plomber l’économie mondiale pour de bon !

Le saviez-vous?

En 1980, la dette américaine représentait seulement 32% du PIB. Elle dépasse le PIB depuis 2012 et ce n’est pas près de redescendre… 

La Fed joue avec le feu… et risque de tout faire flamber !

Mais le pire est peut-être à venir. Car la Réserve fédérale américaine, en augmentant ses taux pour combattre l’inflation, est en train de scier la branche sur laquelle tout le monde est assis. Un vrai numéro d’équilibriste… qui pourrait mal finir !

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En quelques mois, les taux directeurs sont passés de zéro à plus de 4%. Une remontée ultra-rapide, un vrai rally sur les montagnes russes de la finance ! Sauf que cette fois, les passagers ont oublié d’attacher leur ceinture…

Résultat : la valeur des bons du Trésor dégringole, et le coût de la dette américaine flambe. 760 milliards de dollars d’intérêts à payer en 2023, une véritable traînée de poudre qui menace de faire sauter le budget fédéral !

Jerome Powell Reserve federale
Et voilà le président de la Réserve Fédérale : Jerome Powell

Imaginez que les taux continuent à grimper. Les investisseurs, pris de panique, chercheraient à se débarrasser à tout prix de leurs obligations, maintenant devenues des boulets. Un krach obligataire dévastateur, façon 1929 !

Les experts ont un nom pour ça : le « bank run ». Sauf qu’au lieu de s’arracher les billets, les épargnants se jetteraient sur leurs claviers pour vendre leurs T-Bonds. Sauf que voilà : quand tout le monde veut vendre en même temps… il n’y a plus d’acheteurs !

La spirale infernale serait enclenchée, et l’économie mondiale pourrait bien se retrouver à ramasser les débris du marché obligataire à la petite cuillère. Un scénario digne des pires films catastrophes, mais qui pourrait bien devenir réalité… si la Fed continue à jouer avec le feu !

Le saviez-vous?

Bien que l’on emploie souvent le singulier lorsque l’on parle de la Réserve Fédérale, il s’agit en réalité de 13 Federal Reserve Bank couvrant l’ensemble du territoire américain. 

Quand la géopolitique s’invite à la table des créanciers…

Comme si les risques économiques ne suffisaient pas, voilà que la géopolitique vient aussi jouer les trouble-fêtes. Car la dette américaine est aussi devenue un enjeu de puissance dans le grand jeu des relations internationales.

Imaginez un peu : et si la Chine décidait soudain de vendre ses 1000 milliards de bons du Trésor ? Pékin a beau jouer les gentils créanciers, Xi Jinping pourrait bien être tenté d’appuyer sur le bouton nucléaire de la finance…

Après tout, dans la guerre commerciale qui oppose les deux géants, tous les coups sont permis. Et quoi de mieux pour faire plier Washington que de menacer de plomber le marché obligataire américain ? Un vrai missile balistique intercontinental !

Même son de cloche du côté de Moscou. Certes, Poutine a beau faire le malin avec ses dollars, il sait bien qu’il a une arme de destruction massive entre les mains. Vendre ses T-Bonds d’un coup, et c’est la crise assurée !

Car dans ce jeu de poker menteur à l’échelle planétaire, les créanciers de l’Amérique ont beau être assis sur un tas d’or, ils risquent à tout moment de se retrouver sur un tas de cendres. La confiance est une chose fragile…

Et c’est bien là le talon d’Achille de la dette US : sa dépendance aux investisseurs étrangers. Tant qu’ils jouent le jeu, pas de problème. Mais gare au moment où ils décideront de claquer la porte !Le pire, c’est que l’Amérique n’a pas vraiment de plan B. Difficile de se passer du cash chinois ou des pétrodollars russes du jour au lendemain… Uncle Sam risque de se retrouver le bec dans l’eau, et le porte-monnaie vide !

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