Qu’est-ce qu’une monnaie ? Définition

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La monnaie est un outil indispensable au sein de notre société. Entre moyen d’échange et instrument de domination économique, la monnaie a joué plusieurs rôles à travers les âges. Même si aujourd’hui le monde serait sujet à l’anarchie sans son utilisation, elle n’a pas toujours été une priorité des individus sous la forme que nous connaissons. De sa première apparition en Asie à nos jours, découvrez les principaux fondements de la monnaie, son histoire, son processus de mise en circulation et l’importance de sa stabilité.

Histoire de la monnaie

Le mot « monnaie » tient ses origines du latin « monere » qui signifie « avertir ». Ce concept est évoqué pour la première fois en Chine vers l’an 1000 avant l’apparition des premières pièces en Lydie (actuel Turquie), entre 620 et 600 avant J-C.

Bref historique de la monnaie

Au début du VIIe siècle avant notre ère, la Lydie utilise le troc, comme tous les autres pays. Toutefois, ce système d’échange direct apporte son lot de difficultés. En effet, il est souvent impossible de trouver la bonne personne avec qui échanger le bon produit. 

De ce fait, l’idée d’un objet impérissable qui servira de correspondance entre plusieurs produits séduit rapidement. C’est finalement dans le temple de Junon Moneta, à Rome, que le premier atelier monétaire fut installé vers 269 avant J-C. L’art numismatique de cette époque se caractérise par des pièces en électrum (alliage à base de 60 % d’or et 40 % d’argent). Ceci marque le début des échanges par pièces de monnaie. 

Afin de pouvoir porter le nom « monnaie », les économistes s’accordent sur le fait que la réunion de trois critères est indispensable

  • L’unité de compte : la monnaie sert à évaluer le prix des biens. 
  • Le moyen de paiement : l’utilisation principale de la monnaie doit être à des fins de commerce ou d’échange. 
  • La réserve de valeur : à l’inverse des produits du troc, la monnaie peut être conservée plus longtemps, une aubaine pour les épargnants. 

Au milieu du XIIe siècle, les attaques de convois, fréquentes, menacent les échanges commerciaux. Le rythme ralenti des transports d’or perturbe l’ensemble de l’économie. Pour pallier ces problèmes, des banquiers en Italie mettent au point la lettre de change. Les métaux utilisés et le poids de la pièce servaient de référence pour cette monnaie métallique. 

Ce système astucieux limite les déplacements de coffres d’or et par l’intermédiaire d’un bureau de change, il suffisait d’inscrire la date de paiement et le montant afin de réaliser les transactions. L’expansion des bureaux de change en Europe conduit ainsi à la naissance de la banque

Dès lors, le commerce international menace de plus en plus les pièces de monnaie. De plus, certaines zones d’Europe sont victimes de pénuries. Les colons français au Canada en 1685 décident alors de fonder la monnaie fiduciaire. Grâce à sa légèreté et son efficacité, la « monnaie papier » supplante peu à peu les pièces d’or. La France note l’apparition de ses premiers billets au début du XVIIIe siècle avant de porter le nom d’« assignat » sous la Révolution de 1789. 

C’est l’impératrice Marie Thérèse de Habsbourg qui établit la première monnaie internationale en 1750, le thaler. Cette monnaie à son effigie s’étend rapidement aux colonies anglaises d’Amérique avant que son appellation ne soit déformée en « dollar ».

Aujourd’hui, les cartes de crédit et les autres procédés électroniques tendent à détrôner la monnaie papier lors d’échanges. 

Exemples de monnaies utilisées dans le passé

Plusieurs transitions ont été nécessaires pour aboutir à l’utilisation courante de la monnaie de cette époque. Le système monétaire d’autrefois se résumait au troc, mais pas que: afin de faciliter les échanges, des « monnaies-marchandises » ont été mises au point. 

Ainsi, des objets comme des cauris, des manilles, des pierres percées, des coquillages et certains vivres frais remplissaient les fonctions de la monnaie. Cependant, les inconvénients étaient nombreux : objets encombrants, non conservables et impossibles à segmenter. Le plus gros problème se situait au niveau de la disponibilité et de l’unicité de ces objets.

Dès lors, l’emploi de la monnaie métallique apparaissait comme une évidence. Voici les principaux métaux qui ont servi de pièces de monnaie à travers l’histoire : 

  • L’or 
  • L’argent 
  • Le bronze 
  • Le fer 
  • Le cuivre 

Une valeur intrinsèque était assignée à ces métaux en fonction de leur rareté, permettant ainsi la simplification des échanges commerciaux. 

Importance de la stabilité monétaire

Encore appelée stabilité des prix, la stabilité monétaire représente l’équilibre relatif existant entre la déflation et l’inflation. Autrement dit, maintenir un équilibre entre la valeur d’une monnaie dans le temps en fonction de la valeur des services et des biens créés dans un espace économique. La pérennité de la stabilité des prix fait partie des missions principales de la BCE (Banque Centrale Européenne). 

Un système économique doit éviter les périodes continues de baisses des prix ainsi que les enregistrements importants de hausse des prix. Ainsi, ce modèle assure la préservation du pouvoir d’achat et la protection des emplois. 

  • En cas de forte inflation, les consommateurs seront pris dans une spirale haussière: le pouvoir d’achat diminue, les employés demandent une augmentation,  les employeurs n’arrivent plus à suivre et sont obligés de procéder à une réduction du personnel, les planifications d’épargne deviennent ainsi plus compliquées pour les particuliers et les entreprises. 
  • En cas de déflation prolongée, les dépenses publiques en pâtissent: les consommateurs attendent les baisses de prix et cessent d’acheter, les entreprises se retrouvent face à une chute de la demande et dans l’incapacité de vendre leurs produits, es salaires et les effectifs sont revus à la baisse, ce qui augmente le taux de chômage. 

La stabilité monétaire demeure également un enjeu pour les Finances Publiques. À la suite de la contraction des dépenses et des revenus, les recettes fiscales sont réduites. Toutefois, les engagements qui résultent des pouvoirs publics sont maintenus. D’où la difficulté…

Selon les engagements de la Banque Centrale Européenne, le taux d’inflation maximum doit être maintenu à 2 % par rapport à IPCH (Indice des Prix à la Consommation Harmonisé). Quant aux autres banques centrales, l’objectif reste le même : limiter les tensions inflationnistes dans les nations. 

Quels sont les différents types de monnaie ?

L’apparition de la monnaie antique révèle des premiers usages entièrement métalliques. L’évolution de la civilisation entraîne le développement de la monnaie papier qui a connu son heure de gloire avant de céder la place aux lettres de change. L’entrée en vigueur de la monnaie entièrement dématérialisée est le point d’orgue de cette évolution. 

Nous comptons donc quatre grands types de monnaies à ce jour. 

Introduction aux différents types de monnaies 

Il existe deux principales formes de monnaie : la monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale. La monnaie fiduciaire (monnaie fiat) est subdivisée en deux éléments : la monnaie métallique (les pièces) et la monnaie papier (les billets). Toutefois, deux nouveaux types de monnaies ont fait leur apparition ces dernières années : la monnaie électronique et la monnaie virtuelle. 

L’émission de la monnaie métallique, ou monnaie divisionnaire, est garantie par le Trésor Public. Elle est réservée aux achats de plus faible montant,  entraînant ainsi un pouvoir libératoire restreint. La monnaie métallique correspond à 1 % de l’ensemble de la monnaie en circulation. 

Quant à la monnaie papier, elle représente environ 11 % de la masse monétaire. C’est la BCE (Banque Centrale Européenne) qui émet les billets de banque. Cependant, le pouvoir de la monnaie papier n’est pas illimité, du fait que la loi prévoit des plafonds pour ce type de paiement. En dépit de son cours légal, elle ne peut pas excéder un certain montant au moment de régler les factures. 

La monnaie scripturale correspond aux avoirs bancaires acquis par les agents économiques auprès des établissements spécialisés (centre de chèques postaux, banques traditionnelles, caisse d’épargne). Elle ne possède aucune existence matérielle proprement dite, mais utilise des intermédiaires et des supports financiers : 

  • La carte bancaire 
  • Le chèque  
  • Les guichets de retrait 
  • L’avis de prélèvement
  • Les virements bancaires 
  • Le TUP (Titre Universel de Paiement)

La monnaie scripturale occupe environ 88 % de la monnaie en circulation. 

De nos jours, l’utilisation de la monnaie tend de plus en plus à se dématérialiser. La monnaie fiduciaire en circulation diminue tandis que la monnaie scripturale s’étend progressivement. Selon le nombre d’opérations effectuées chaque année, les cartes bancaires et les chèques constituent aujourd’hui les instruments de paiement les plus employés. 

La monnaie électronique, encore appelée monnaie numérique, n’est pas à confondre avec la monnaie scripturale. En effet, les banques et les gouvernements disposent du monopole sur la monnaie scripturale émise, ce qui en fait un système centralisé. La monnaie électronique en revanche opère dans un milieu décentralisé qui n’est pas toujours rattaché à un cours légal. 

Une monnaie est qualifiée d’électronique lorsque sa conservation et son utilisation s’opèrent via des dispositifs numériques. Les techniques de paiement électronique se multiplient, les plus connus demeurant Visa, Mastercard et PayPal. 

💡Attention: il convient aussi de ne pas confondre la monnaie électronique et la monnaie virtuelle. La monnaie électronique comprend toutes les unités de compte stockées sur un support numérique et destinées à faciliter les échanges. 

À l’opposé de la monnaie virtuelle , elle ne circule pas pour restituer des fonds et ne comporte pas de créance sur l’émetteur. Les monnaies virtuelles n’ont pas de statut légal. Ainsi, elles ne peuvent pas être émises par des établissements financiers et ne sont pas contrôlées par la banque centrale. 

La BCE répertorie à ce jour trois types de monnaies virtuelles :

  • La monnaie virtuelle fermée : elle n’est pas liée à l’économie réelle et ne peut être convertie en monnaie scripturale. Il s’agit de la monnaie retrouvée notamment dans les jeux vidéo par exemple.
  • La monnaie virtuelle à flux unidirectionnel : elle tire ses origines de la monnaie scripturale, mais sans possibilité de transformation en monnaie légale. C’est notamment le cas des points de fidélité.
  • La monnaie virtuelle à flux bidirectionnel correspond à la monnaie provenant de la monnaie scripturale avec la possibilité d’être convertie en monnaie légale. Les cryptomonnaies constituent l’exemple principal de ce type de monnaie. 

Les cryptomonnaies, souvent nommées « crypto-actifs », sont des actifs numériques virtuels qui fonctionnent grâce à la technologie de chaîne de blocs (blockchain) via un protocole informatique crypté et une interface décentralisée. Un crypto-actif ne représente pas une monnaie proprement dite. En effet, sa valeur est principalement déterminée par l’offre et la demande des utilisateurs. 

Avantages et inconvénients de chaque type de monnaie

Aucune monnaie n’est parfaite. En fonction des habitudes et des projets de chacun, la préférence peut se porter sur une monnaie en particulier. En dépit de leurs avantages respectifs indéniables, chacune d’elles révèle également des failles au niveau de la sécurité, de la gestion et de l’évolutivité. 

La monnaie fiduciaire 

La monnaie fiduciaire est nécessaire pour les achats quotidiens. De plus, elle n’exige pas de supports ou d’intermédiaires avant de valider un paiement. 

Avantages

  • Gratuité d’utilisation 
  • Idéal pour les paiements de faibles montants 
  • Indispensable dans la vie quotidienne 

Inconvénients :

  • Simple valeur de convenance qui est sensible à l’inflation 
  • Aucune protection face à la perte et au vol 
  • Risque de contrefaçons  
  • Inutile face aux paiements nécessitant une trace écrite
  • Coûts importants pour assurer la sécurité lors du transport et de la conservation 

La monnaie scripturale 

La monnaie scripturale ne nécessite pas un transport quotidien de pièces et de billets, ce qui n’engage pas de frais de transport et de sécurité. De ce fait, le débiteur n’a plus besoin de compter manuellement des sommes volumineuses.

Avantages :

  • Gain de temps lors des transactions 
  • Mode de paiement plus sécurisé 
  • Paiement dématérialisé 

Inconvénients : 

  • Impossibilité de disposer de tout son argent manuellement 
  • Bank run (crise de liquidité) si les clients d’une même banque font des retraits en masse
  • Perte des fonds en cas de faillites d’établissements bancaires (sans garantie de l’État)

La monnaie électronique 

Les transactions en monnaie électronique demandent généralement moins de frais que les transactions bancaires directes. De plus, les étapes de paiement sont dématérialisées, ce qui implique plus de flexibilité et de commodité pour les utilisateurs. 

Avantages :

  • Commissions plus faibles que la monnaie scripturale 
  • Paiements instantanés 
  • Moins d’administratif lors de l’inscription en compte
  • Procédures entièrement dématérialisées

Inconvénients : 

  • Risques de cyberattaque 
  • Perte de fonds en cas de faillite des plateformes 
  • Paiements souvent non contrôlés par les impôts, donc baisse de recette de l’Etat
  • Risques de fraude, de blanchiment d’argent et de financement d’activités illégales. 

Les cryptomonnaies 

Les transactions crypto n’engagent pas d’intermédiaires, donc pas de mécanismes imposés par les banques. 

Avantages : 

  • Ouverture du marché 24h / 24 pour les transactions 
  • Meilleure défense face à l’inflation en raison des plafonds de nombre d’actifs par crypto
  • Paiement rapide sans limites géographiques 
  • Gestion monétaire sans intermédiaire 

Inconvénients :

  • Instabilité de l’investissement (hausse soudaine et chute brutale sans signes annonciateurs)
  • Naissance récente : les crypto-monnaies n’ont pas encore prouvé leur longévité
  • Problèmes d’évolutivité 

Fonctionnement actuel de la monnaie

La quantité de monnaie qui circule dans un système économique est déterminée et contrôlée par la Banque Centrale. En second rang, viennent les banques commerciales, qui créent une grande partie de la monnaie sous forme scripturale.  

Comment la monnaie est créée et mise en circulation ?

La création d’une monnaie nouvelle survient au moment de l’augmentation de la masse monétaire: il y a création monétaire lorsque les particuliers et les entreprises empruntent de l’argent auprès des banques. Contrairement à l’idée reçue, les crédits autorisés par les banques ne proviennent pas exclusivement des finances des autres clients. 

La banque se contente d’inscrire sur le compte du client le montant versé lorsqu’elle accorde le crédit. Cette inscription n’a qu’une valeur de jeu d’écriture, car la banque vient de créer de la monnaie scripturale à partir du néant. Cette création monétaire n’existe que pendant la durée du prêt. Au moment du remboursement, la banque conserve les intérêts tandis que la monnaie créditée est « détruite ». 

De ce fait, la masse monétaire croît lorsque le montant des crédits remboursés est inférieur au moment des crédits accordés. En réalité, trois critères favorisent la capacité de création monétaire des banques. 

  • Les besoins de liquidité des agents économiques : les banques doivent jouir d’une grande quantité de disponibilités afin d’assurer les retraits de leurs clients en monnaie fiduciaire. 
  • Les réserves obligatoires : la Banque Centrale impose aux banques commerciales l’ouverture d’un compte en son siège où se trouve l’épargne déterminée par rapport aux dépôts des clients. 
  • La compensation bancaire : un client qui bénéficie de l’emprunt d’une banque peut s’en servir pour payer le client d’une autre banque. La chambre de régulation entre alors en jeu pour réguler ces transactions et s’assurer que la banque puisse régler ce paiement à la fin de la journée. 

Autre moyen de créer de la monnaie scripturale : l’achat de devises étrangères par les banques. Prenons l’exemple d’une société en France qui s’occupe de l’exportation de marchandises vers un pays non situé dans la zone Euro. Les devises obtenues par la société exportatrice seront ensuite vendues auprès de la banque afin que le compte soit crédité en euros.

Le déficit de l’État constitue également une forme de création monétaire du moment que le financement provient du crédit bancaire ou de la banque centrale directement. Toutefois, cette situation demeure hypothétique. L’endettement des États s’effectue généralement en impliquant l’épargne privée par le biais des crédits obligataires . De ce fait, la possibilité de créer de la monnaie pour financer le déficit public reste encore limitée dans plusieurs pays de la zone euro. 

Le rôle des banques centrales dans la gestion de la monnaie

Pour mieux gérer la masse monétaire des banques commerciales, la Banque Centrale utilise trois principaux outils : les taux de réserves imposés, les opérations d’open market et les facilitations permanentes. Cette politique monétaire conventionnelle aide la Banque Centrale dans le cadre du pilotage du taux d’intérêt à court terme. 

En effet, ce processus offre de meilleures garanties aux banques de second rang face à d’éventuelles fuites en dehors de leur espace bancaire. Des fuites qui limitent le pouvoir de création monétaire des banques. Ainsi, la « monnaie banque centrale » intervient pour régler les dettes des banques et réguler la concurrence interbancaire lors des émissions de monnaies. 

Les missions de la monnaie centrale consistent en : 

  • La disponibilité d’une monnaie supérieure afin de proposer des taux d’intérêt compétitifs lors des emprunts sur le marché interbancaire. 
  • La régulation de la masse monétaire en circulation 
  • Le financement de l’économie en général 

Lors des opérations d’open market, la banque centrale vend ou achète des titres de créance détenus par les banques commerciales. Ces transactions peuvent être temporaires ou définitives, en fonction de ses objectifs de liquidité centrale et surtout des besoins des banques de second rang en monnaie centrale.

Les titres obtenus seront employés comme garanties pour des emprunts d’argent dont la durée est comprise entre un jour et plusieurs mois. Dès lors, les prises en pension et les mises de la banque centrale se font selon  le taux d’intérêt principal de la Banque Centrale (taux refi). Ce taux représente les taux des opérations principales pour le refinancement dont la détermination relève de la Banque Centrale. 

La Banque Centrale s’occupe également de deux autres indicateurs : le taux des dépôts et le taux du prêt marginal. Ils serviront de base lors de l’action sur les facilités permanentes. Le taux de prêt marginal représente la valeur des emprunts de monnaie centrale possible pour les banques de second rang. Ainsi, ce pourcentage est perçu comme le chiffre seuil, les banques commerciales étant hostiles au fait de payer de la liquidité à un taux qui excède le taux de prêt marginal. 

Quant au fonctionnement du taux de réserves obligatoires, les Banques Centrales imposent à toutes les banques commerciales de disposer dans les comptes d’un montant proportionnel aux prêts accordés aux clients ANF. Cette obligation est une source de dépenses supplémentaires pour la banque de second rang qui n’est pas en mesure de créer directement de la monnaie centrale. En clair, plus le taux de réserves obligatoires augmente, moins la création monétaire évolue. 

Conclusion : la monnaie en bref

Jadis, la monnaie représentait la puissance militaire et économique d’un État. La monnaie métallique est la première catégorie de monnaie apparue dans le monde. Même si les billets ont suivi, la multiplication des contrefaçons et les attaques de convois ont conduit les nations à créer une monnaie dématérialisée.

Dès lors, la monnaie scripturale s’est imposée comme moyen de paiement majoritairement utilisé dans le monde. Cette attirance pour les monnaies non matérielles a donné naissance aux monnaies électroniques et virtuelles. Aujourd’hui, la monnaie virtuelle est fortement représentée par les actifs numériques et autres crypto-monnaies. 

Pour respecter le strict équilibre entre inflations et déflations, la Banque Centrale et les banques commerciales doivent créer et réguler la masse monétaire en circulation.

FAQ : Questions fréquentes sur la monnaie

Qu’est-ce que la monnaie fiduciaire ?

La monnaie fiduciaire est représentée par la monnaie papier et la monnaie métallique, autrement dit les pièces et les billets de banque.

Comment la monnaie fiduciaire est-elle créée et distribuée ?

La majeure partie de la création monétaire demeure sous forme scripturale. Pour le cas de la France, c’est la Monnaie de Paris qui fabrique les pièces tandis que la Banque de France s’occupe des billets. Pour éviter l’inflation, la banque centrale doit stabiliser la masse monétaire en circulation à travers les banques commerciales. 

Quels sont les avantages et inconvénients de la monnaie fiduciaire ?

La monnaie fiduciaire est la seule à assurer la gratuité des paiements et la confidentialité des utilisateurs. Sa simplicité d’utilisation est pratique lors d’achats courants. Toutefois, les moyens de paiement en monnaie fiduciaire sont limités et encadrés pour ne pas dépasser des seuils obligatoires. De plus, sa fabrication et sa conservation coûtent cher. 

Y a-t-il des alternatives à la monnaie fiduciaire ?

Le caractère purement matériel de la monnaie fiduciaire en fait une monnaie difficile à contrôler et à sécuriser. De ce fait, les alternatives en télépaiement interviennent pour faciliter les échanges, notamment la monnaie scripturale, la monnaie électronique et les crypto-monnaies. 

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