Choc pour les Français : Voici comment l’État va réduire vos remboursements santé en 2025

Une annonce qui va faire mal au portefeuille : la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq vient de dévoiler un plan massif de réduction des remboursements médicaux pour 2025. Les consultations médicales et les médicaments sont directement visés par cette réforme qui s'annonce douloureuse pour des millions de Français.

Diminution remboursement soins et médicaments
Mis à jour le

Résumé :

  • La Sécurité sociale réduit le remboursement des consultations de 70% à 65%
  • Le ticket modérateur sur les médicaments augmente de 5% sur tous les taux
  • Les patients chroniques en Affection Longue Durée (ALD) et les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire conserveront leurs taux de remboursement actuels
  • Les mutuelles devront absorber un transfert de charges de 900 millions d’euros
  • La réforme vise à économiser 5 milliards d’euros en 2025

Une réforme adoucie mais toujours conséquente

Ce qui ressemble à première vue à un coup de rabot sur les remboursements de santé aurait pu être bien plus sévère. Face à la levée de boucliers des professionnels de santé et des associations d’usagers, le gouvernement a revu sa copie à la baisse. La hausse du ticket modérateur, la partie qui reste à la charge du patient après le remboursement de la Sécurité sociale, sur les consultations médicales, initialement fixée à 10 points, a été ramenée à 5 points. Concrètement, la Sécurité sociale, qui rembourse aujourd’hui 70% du coût d’une consultation, n’en prendra plus en charge que 65% à partir de 2025.

L’impact concret pour le portefeuille des Français

Du côté des médicaments, la pilule risque d’être difficile à avaler pour de nombreux Français. En plus de la franchise de 1 euro déjà appliquée depuis avril sur chaque boîte de médicament, le ticket modérateur va augmenter de 5%. Cette hausse touchera l’ensemble des taux de remboursement existants (65%, 30% et 15%). Pour les patients, cela signifie un reste à charge plus important, même si les mutuelles devraient prendre le relais pour couvrir ce surcoût.

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Heureusement, certaines catégories de patients seront épargnées par ces mesures. Les personnes en Affection Longue Durée (ALD) continueront à bénéficier d’une prise en charge intégrale de leurs soins, au-delà de la participation forfaitaire de 2 euros qui s’applique à tous. De même, les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) ne seront pas impactés par ces changements.

Les justifications du gouvernement

Pour justifier ces mesures, le gouvernement met en avant plusieurs arguments. D’abord, la nécessité de maîtriser les dépenses de santé, avec un objectif ambitieux de 5 milliards d’euros d’économies en 2025. Ensuite, la surconsommation de médicaments en France, régulièrement pointée du doigt en comparaison avec nos voisins européens. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’Assurance maladie vient de lancer une vaste campagne de sensibilisation avec un message clair : « Le bon traitement, ce n’est pas forcément un médicament. »

Les experts, notamment l’ancien ministre de la Santé Frédéric Valletoux, avaient déjà tiré la sonnette d’alarme en octobre sur les conséquences potentielles de ces mesures. Le transfert de charges vers les complémentaires santé, évalué à 900 millions d’euros, pourrait en effet se traduire par une augmentation des cotisations des mutuelles, créant ainsi un double effet négatif pour le pouvoir d’achat des Français.

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