Thierry Breton claque la porte de la Commission européenne en accusant Ursula von der Leyen !

La Commission européenne est secouée par un séisme politique inattendu. Le commissaire français Thierry Breton démissionne avec fracas de son poste, accusant Ursula von der Leyen de l'avoir écarté. Cette décision surprise révèle des tensions au sommet de l'exécutif européen et pourrait avoir des répercussions majeures sur l'avenir de l'Union.

Démission Thierry Breton UE
Mis à jour le

Résumé :

  • Thierry Breton démissionne de son poste de commissaire européen le 16 septembre 2024
  • Il accuse Ursula von der Leyen d’avoir demandé son retrait
  • La démission intervient dans un contexte de tensions entre Breton et von der Leyen
  • L’affaire « Piepergate » a exacerbé ces tensions au sein de la Commission

Les raisons de la démission

L’annonce surprise de Breton a pris de court l’ensemble de la classe politique européenne. Dans sa lettre de démission, rendue publique sur son compte X (anciennement Twitter), le commissaire français n’a pas mâché ses mots. Il accuse directement Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, d’être à l’origine de son départ forcé.

Selon Breton, von der Leyen aurait demandé à la France de retirer son nom de la composition finale de l’exécutif européen « pour des raisons personnelles ». Cette révélation jette une lumière crue sur les dissensions au sein de la Commission. Breton va jusqu’à qualifier la gouvernance de von der Leyen de « douteuse », un terme qui ne laisse aucun doute sur la profondeur du fossé qui s’est creusé entre les deux personnalités.

Les tensions au sein de la Commission européenne

La démission de Thierry Breton n’est que l’aboutissement d’une série de tensions qui couvaient depuis plusieurs mois au sein de l’institution européenne. L’affaire « Piepergate », qui a éclaté au printemps dernier, a joué un rôle catalyseur dans la détérioration des relations entre Breton et von der Leyen.

Lire aussi :  Inégalités salariales en Europe : les pays où vos revenus pourraient être multipliés par dix selon cette étude !

Cette controverse a éclaté suite à la nomination de Markus Pieper, un député allemand de la famille politique de von der Leyen, à un poste hautement rémunéré d’émissaire chargé des petites et moyennes entreprises. Breton, prenant la tête d’une fronde interne, avait ouvertement critiqué cette nomination, la jugeant éthiquement discutable.

Le timing de cette nomination, intervenue quelques semaines avant un congrès crucial où le Parti populaire européen (PPE) devait apporter son soutien à un second mandat de von der Leyen, a été particulièrement remis en question. Cette affaire a culminé avec un vote de défiance du Parlement européen contre la présidente de la Commission, en pleine campagne pour les élections européennes de juin.

La fronde menée par Breton ne s’est pas limitée à l’affaire Pieper. Le commissaire français s’est fait le porte-parole d’un mécontentement plus large au sein de la Commission, critiquant le style de direction de von der Leyen, jugé peu collectif. Cette remise en cause de la gouvernance de la présidente a visiblement creusé un fossé infranchissable entre les deux figures de l’exécutif européen.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

×
RÉDIGE TON AVIS

Retour en haut