Elon Musk vs Thierry Breton : le clash qui révèle les zones d’ombre du numérique européen !

Le conflit s’intensifie entre Elon Musk, le PDG de X, et Thierry Breton, Commissaire européen, menaçant de redéfinir le paysage numérique en Europe et de compromettre la crédibilité de l’Union Européenne. Musk accuse Breton de censure et de pratiques trompeuses, allant jusqu'à évoquer un "deal secret illégal", tandis que le passé controversé de Breton refait surface. Cette confrontation entre la régulation du web et les scandales de surveillance pourrait bien ébranler la stabilité de l’UE et transformer l’avenir numérique du continent.

Elon Musk X vs Thierry Breton
Mis à jour le

Résumé :

  • L’UE accuse X (ex-Twitter) de tromper ses utilisateurs avec les coches bleues payantes
  • Elon Musk dénonce un « deal secret illégal » proposé par Bruxelles pour censurer silencieusement des contenus
  • Le passé de Thierry Breton chez Atos impliqué dans des scandales de surveillance
  • X risque une amende de 6% de son chiffre d’affaires mondial

Le bras de fer entre Elon Musk et l’Union européenne prend une dimension explosive. Alors que Bruxelles accuse X (ex-Twitter) de pratiques trompeuses, le milliardaire contre-attaque en dénonçant une tentative de censure cachée. 

Mais l’affaire prend un tournant inattendu avec la résurgence du passé controversé de Thierry Breton, commissaire européen au numérique. Entre enjeux de régulation et scandales de surveillance, ce conflit pourrait redéfinir l’équilibre du pouvoir dans le monde numérique et soulever des questions cruciales sur l’intégrité des institutions européennes.

Coches bleues et opacité : Bruxelles dégaine contre X

Au cœur de cette tempête se trouve, entre autres, le système controversé de coches bleues de X. La Commission européenne accuse la plateforme de « tromper » ses utilisateurs en vendant ces badges de vérification pour 8$ par mois. « Les coches bleues constituent des ‘dark patterns’ non conformes aux bonnes pratiques de l’industrie« , affirme Bruxelles dans ses conclusions préliminaires.

Mais les griefs ne s’arrêtent pas là. L’UE pointe du doigt un “manque flagrant” de transparence publicitaire et des entraves à l’accès aux données pour les chercheurs. De plus, X est accusé de manquements dans la lutte contre les contenus illégaux et la désinformation, une préoccupation qui s’est accentuée depuis les attaques du Hamas contre Israël en octobre dernier.

Lire aussi :  xAI lève 6 milliards de dollars : Elon Musk dévoile son arme secrète contre OpenAI

Les conséquences potentielles sont lourdes pour X. La plateforme risque des sanctions financières pouvant atteindre 6% de son chiffre d’affaires annuel mondial. Dans un contexte économique déjà tendu, une telle amende pourrait s’avérer dévastatrice pour l’entreprise d’Elon Musk.

Musk contre-attaque : ‘deal secret’ et menace de procès

Face à ces accusations, Elon Musk n’a pas mâché ses mots. Dans une série de posts sur X, le milliardaire a contre-attaqué en dénonçant un « deal secret illégal » proposé par la Commission européenne. Selon lui, Bruxelles aurait offert à X un arrangement pour « censurer silencieusement des contenus sans en informer quiconque ».

« Le DSA EST de la désinformation ! », a-t-il martelé, accusant l’UE de vouloir museler la liberté d’expression sous couvert de régulation. Musk affirme que X a refusé ce prétendu accord, contrairement à d’autres plateformes qui auraient cédé aux pressions européennes.

Le ton est monté d’un cran lorsque Musk a menacé d’une « bataille publique au tribunal ». Cette posture combative soulève des questions sur la stratégie à long terme de X face aux autorités européennes et pourrait avoir des répercussions bien au-delà de cette affaire.

Eagle : le système de surveillance qui hante Thierry Breton

C’est dans ce contexte tendu qu’a resurgi le passé controversé de Thierry Breton, actuel commissaire européen au numérique. Avant d’occuper ce poste, Breton a été PDG d’Atos pendant plus de dix ans. Or, des informations troublantes émergent sur les activités de cette entreprise sous sa direction.

Atos, via sa filiale Bull, aurait vendu un système de surveillance appelé Eagle à divers régimes répressifs, notamment celui de Kadhafi en Libye, de Ben Ali en Tunisie et aux services secrets marocains. Ces régimes auraient utilisé cette technologie pour surveiller et torturer des citoyens et des journalistes.

La chronologie des événements est accablante :

  • En 2007, Amesys (filiale d’Atos) vend la technologie de surveillance à la Libye.
  • En 2014, alors que Breton est toujours à la tête d’Atos, Nexa Technologies (créée pour rebaptiser le logiciel d’Amesys) vend le système Eagle à l’Égypte.
  • En 2016, l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) française signe un contrat avec Amesys pour la gestion de la base de données TES, contenant des informations personnelles de citoyens français.
Lire aussi :  La France conserve sa couronne de championne d'Europe de la pression fiscale en 2024

Ces révélations, si elles sont effectivement avérées, soulèvent des questions cruciales sur la responsabilité de Breton et sur sa légitimité à superviser la régulation du numérique en Europe.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

×
RÉDIGE TON AVIS

Retour en haut