Xiaomi SU7 : La voiture électrique qui PULVÉRISE tous les records !

Xiaomi bouleverse le marché automobile avec sa SU7 : des ventes record qui affolent la concurrence et des objectifs qui donnent le vertige. Mais derrière ce succès fulgurant se cache un secret que personne n'avait vu venir. Découvrez comment le géant chinois de la tech est en train de réécrire les règles du jeu, et pourquoi cela pourrait tout changer pour l'avenir de la voiture électrique.

Réussite du SU7 de Xiaomi
Mis à jour le

Résumé :

  • Xiaomi a lancé sa première série de voitures électriques SU7 en Chine cette année
  • Les livraisons ont atteint 27 307 véhicules au deuxième trimestre 2024
  • Xiaomi vise 120 000 véhicules livrés pour l’année 2024
  • L’activité n’est pas encore rentable, avec des pertes par véhicule
  • Les revenus globaux de Xiaomi ont augmenté de 32% au second trimestre 2024

Xiaomi SU7 : Des chiffres de vente qui pulvérisent les records

Xiaomi a fait une arrivée remarquée sur le marché de la voiture électrique avec sa série SU7. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au deuxième trimestre 2024, les livraisons ont atteint 27 307 véhicules, un résultat qui a largement dépassé les prévisions initiales du constructeur. Plus impressionnant encore, les livraisons mensuelles ont franchi la barre des 10 000 unités pendant deux mois consécutifs, témoignant d’une demande soutenue et croissante.

Face à ce succès, Xiaomi ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Le groupe a fixé des objectifs ambitieux pour l’année 2024, visant la livraison de 100 000 véhicules d’ici novembre et un total de 120 000 unités sur l’ensemble de l’année. Ces chiffres, s’ils sont atteints, placeraient Xiaomi parmi les acteurs majeurs du marché des véhicules électriques en Chine, et ce dès sa première année de commercialisation.

Cette performance est d’autant plus remarquable que Xiaomi affirme que l’augmentation de sa capacité de production dépasse celle de ses concurrents. Dans un secteur où la montée en puissance de la production est souvent un défi majeur pour les nouveaux entrants, Xiaomi semble avoir trouvé la recette pour accélérer rapidement.

L’offensive Xiaomi : la stratégie pour dominer le marché automobile

Pour soutenir cette croissance fulgurante, Xiaomi a déployé une stratégie agressive sur plusieurs fronts. Tout d’abord, le groupe s’appuie sur un réseau de distribution impressionnant : 87 centres de vente sont déjà répartis sur l’ensemble du territoire chinois. Cette présence physique étendue permet à Xiaomi de se rapprocher des consommateurs et de proposer une expérience client directe, un atout non négligeable dans un marché où la confiance des acheteurs est cruciale.

Mais la véritable force de Xiaomi réside dans ses investissements massifs et ses vastes ressources financières. Le groupe n’hésite pas à puiser dans ses réserves pour soutenir sa division de véhicules électriques. Cette approche permet à Xiaomi de rester « concentrée sur le développement de technologies et de produits dans un contexte de concurrence intense sur le marché », comme l’indique le communiqué de l’entreprise.

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La priorité actuelle de Xiaomi est clairement la croissance plutôt que la rentabilité immédiate. Cette stratégie, bien que risquée, n’est pas sans rappeler celle adoptée par d’autres géants technologiques lors de leur diversification dans de nouveaux secteurs. Elle repose sur la conviction que l’échelle générera des bénéfices à l’avenir, comme l’a souligné Alain Lam, le directeur financier de Xiaomi.

Xiaomi face aux défis : Le coût caché derrière le succès de la SU7

Malgré ces résultats impressionnants, le chemin vers la rentabilité reste semé d’embûches pour Xiaomi. Selon un article de Bloomberg, le groupe perdrait encore l’équivalent de plusieurs milliers d’euros par véhicule vendu (60 000 yuan soit près de 7 500 euros). 

Cette situation n’est pas inhabituelle pour une nouvelle activité, surtout dans un secteur aussi capitalistique que l’automobile, mais elle peut faire revenir sur le devant de la scène des questions de respect vis-à-vis d’autres acteurs du marché. Inonder le marché en proposant des véhicules à un prix inférieur à celui de production pourrait très facilement être considéré comme de la concurrence déloyale, comme cela a pu être le cas pour BYD plus tôt cette année.

Le défi pour Xiaomi sera de réduire ces pertes tout en maintenant sa croissance et en continuant à investir dans l’innovation. L’entreprise devra également faire face à une concurrence de plus en plus intense sur le marché chinois des véhicules électriques, avec des acteurs établis comme BYD et Tesla, ainsi que d’autres nouveaux entrants tout aussi ambitieux.

La capacité de Xiaomi à transformer son succès initial en une activité durable et rentable sera cruciale pour l’avenir de sa division automobile. L’entreprise devra trouver le juste équilibre entre croissance, investissement et optimisation des coûts pour s’imposer durablement sur ce marché exigeant.

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En plus de ces défis internes, Xiaomi devra également faire face à des obstacles externes, notamment dans ses ambitions d’expansion internationale. La Commission européenne a récemment annoncé un nouveau système de taxation ciblant les constructeurs automobiles chinois, visant à contrer les subventions gouvernementales dont ils bénéficient. 

Bien que les taux varient selon les constructeurs, allant de 17% à 36,3%, ces nouvelles taxes s’ajouteront aux 10% de droits de douane déjà en place. Prévues pour une durée de cinq ans, ces mesures pourraient significativement impacter la compétitivité des véhicules chinois, dont ceux de Xiaomi, sur le marché européen. 

Comment la SU7 propulse Xiaomi vers de nouveaux sommets

L’aventure automobile de Xiaomi s’inscrit dans un contexte global de forte croissance pour le groupe. Au second trimestre 2024, les revenus de Xiaomi ont augmenté de 32% en glissement annuel, atteignant l’équivalent de plus de 11 milliards d’euros. Plus impressionnant encore, le bénéfice net ajusté a connu une hausse de 20,1% sur la même période.

Ces résultats suggèrent que l’incursion de Xiaomi dans l’automobile, bien que coûteuse à court terme, n’affecte pas négativement les performances globales du groupe. Au contraire, elle semble s’inscrire dans une dynamique de croissance générale de l’entreprise.

Il est également important de noter que Xiaomi maintient sa position forte sur son cœur de métier historique. Au cours du second trimestre, le groupe a expédié 42,2 millions de smartphones, en hausse de 28,1% en glissement annuel. Selon les données de Canalys, Xiaomi a réussi à se maintenir dans le Top 3 du marché des smartphones sur 16 trimestres consécutifs, une performance remarquable dans un secteur hautement concurrentiel.

Cette diversification réussie dans l’automobile, couplée à une position solide dans l’électronique grand public, positionne Xiaomi comme un acteur majeur de la technologie à l’échelle mondiale, capable de rivaliser sur plusieurs fronts à la fois.

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