Résumé :
- Elon Musk révèle que plus de 20 millions de personnes centenaires sont listées comme vivantes dans la base de données de la Sécurité Sociale américaine, certaines ayant jusqu’à 369 ans
- Le nombre total de numéros de sécurité sociale (394 millions) dépasse de 60 millions la population totale des États-Unis
- Des audits précédents avaient déjà identifié le problème, mais seulement 44 000 personnes reçoivent effectivement des prestations parmi ces centenaires
- La majorité des cas seraient des personnes décédées avant l’ère numérique dont le décès n’a jamais été enregistré
- L’enjeu financier est colossal : environ 522 milliards de dollars, soit un tiers du budget de la Sécurité Sociale, pourraient être concernés par ces anomalies
Il est minuit passé ce dimanche lorsqu’Elon Musk, censé être en pleine préparation du lancement de « Grok 3 », fait une apparition inattendue sur X. Le patron du Département d’Efficacité Gouvernementale (DOGE) ne peut contenir son étonnement face à ce qu’il vient de découvrir : des chiffres qui défient toute logique dans la base de données de la Sécurité Sociale américaine.
Imaginez un instant : plus de 20 millions d’Américains âgés de plus de 100 ans seraient toujours en vie et percevraient des prestations sociales. Mieux encore, certains auraient entre 120 et 249 ans, et un mystérieux super-centenaire afficherait même l’âge “respectable” entre 360-369 ans ! « Peut-être que Twilight est réel et qu’il y a beaucoup de vampires qui touchent la Sécurité Sociale », ironise Musk dans son post.
According to the Social Security database, these are the numbers of people in each age bucket with the death field set to FALSE!
— Elon Musk (@elonmusk) February 17, 2025
Maybe Twilight is real and there are a lot of vampires collecting Social Security 🤣🤣 pic.twitter.com/ltb06VX98Z
Mais au-delà de cette boutade, les chiffres révélés sont vertigineux. Le nombre total de numéros de sécurité sociale « éligibles » s’élèverait à 394 millions, dépassant largement la population totale des États-Unis qui compte 334,9 millions d’habitants. « C’est peut-être la plus grande fraude de l’histoire », affirme le milliardaire.
Pourtant, cette situation n’est pas totalement une surprise pour les autorités. Des audits menés en 2015 et 2023 avaient déjà tiré la sonnette d’alarme. Le dernier en date avait identifié 18,9 millions de centenaires présumés dans la base de données, alors que le pays ne compte en réalité que 86 000 personnes ayant réellement dépassé les 100 ans.
L’explication est moins spectaculaire qu’il n’y paraît. La grande majorité de ces cas concernerait des personnes décédées avant l’ère du reporting électronique des décès, leurs données n’ayant jamais été correctement mises à jour. Sur les millions de cas identifiés, seules 44 000 personnes toucheraient effectivement des prestations, dont 13 auraient plus de 112 ans.
Selon Alex Nowrasteh, vice-président du Cato Institute (l’un des think tank libertarien les plus influents aux USA), une partie de ces numéros serait en réalité utilisée par des immigrants illégaux qui contribuent au système plutôt que d’en profiter frauduleusement. Un marché noir de « prêts d’identité » se serait même développé, permettant à certains de travailler aux États-Unis en utilisant les numéros de personnes décédées mais non enregistrées comme telles.
Face à cette situation, le représentant Mike Collins propose de suspendre immédiatement les paiements pour toutes les personnes de plus de 120 ans. Un utilisateur de X du nom de Robert Sterling estime que si les chiffres sont exacts, pas moins de 522 milliards de dollars (on vous laisse juger de la méthode de calcul), soit un tiers des dépenses totales de la Sécurité Sociale, pourraient être concernés par cette anomalie.
This has the potential to be the biggest fraud in US history. If DOGE's numbers are right, $522B—1/3 of ALL spending on Social Security each year—is fraudulent.
— Robert Sterling (@RobertMSterling) February 17, 2025
Here's my math:
According to DOGE data, 20.7M people 100+ years old are receiving Social Security. But there are *at…
Le DOGE ne compte pas en rester là. L’organisme cherche maintenant à accéder au système de données de l’IRS (l’Internal Revenue Service) pour approfondir son enquête, une demande qui soulève déjà des inquiétudes justifiées quant à la protection des données personnelles des contribuables.
Qu’il s’agisse d’une faille administrative massive ou d’une véritable fraude organisée, cette découverte pourrait bien marquer le début d’une réforme en profondeur du système de sécurité sociale américain. Reste à voir si les vampires centenaires accepteront de sortir de l’ombre pour justifier leur existence…