Faillite d’une banque suisse : Entre fraude et dissimulation, découvrez les révélations chocs !

Vous pensiez que les banques suisses étaient inébranlables ? Détrompez-vous ! La FINMA, le gendarme des marchés financiers, vient de prononcer la faillite d'une néobanque genevoise qui promettait de révolutionner votre façon de gérer votre argent. Au programme : des révélations fracassantes sur les dérives d'un établissement qui a grandi trop vite et les dessous d'un scandale qui ébranle la réputation de la place financière helvétique. Accrochez-vous, ça va secouer !

Flowbank la fin
Mis à jour le

Résumé : 

  • La FINMA déclare la faillite de Flowbank le 13 juin 2024, dans la foulée d’une série de graves infractions réglementaires révélées par l’autorité de surveillance.
  • Fondée mi-2020, la néobanque présentait pourtant une croissance fulgurante et semblait promise à un avenir radieux.
  • Mais derrière la success story, une réalité bien plus sombre : violations des exigences de capital, reporting défaillant, prise de risques inconsidérée
  • Le couperet tombe en mars 2024 avec le retrait de la licence bancaire de Flowbank, puis sa mise en faillite quelques mois plus tard afin de protéger les déposants.
  • Une descente aux enfers qui suscite de vives contestations de la part de la banque, laquelle crie à « l’intention de nuire » et compte bien contre-attaquer sur le terrain juridique.

C’est un coup de tonnerre qui a ébranlé la place financière suisse ce 13 juin 2024. L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) a annoncé avoir prononcé la faillite de la banque en ligne genevoise Flowbank et nommé un liquidateur pour gérer les suites de cette procédure. Une décision lourde de conséquences qui intervient dans un contexte de durcissement de la surveillance des établissements financiers, comme l’avait récemment proclamé le nouveau directeur de la FINMA.

Fondée en 2020 et détentrice d’une licence bancaire suisse, Flowbank semblait pourtant promise à un bel avenir avec son modèle innovant mariant services bancaires traditionnels et fonctionnalités inspirées des apps d’investissement type Robinhood. L’établissement affichait une croissance flamboyante depuis son lancement et s’était fait un nom comme un acteur dynamique de la « fintech » suisse. Mais derrière cette success story se cachait en réalité une tout autre réalité.

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Flowbank, une néobanque à l’ambition innovante

Lancée en juillet 2020 par Charles-Henri Sabet, un entrepreneur genevois aguerri, Flowbank entendait secouer le secteur de la banque privée suisse. Son credo : combiner le meilleur des services bancaires traditionnels avec une expérience client « mobile first » inspirée des apps d’investissement comme Robinhood ou eToro. 

Pari réussi dans un premier temps, avec une base clients en forte croissance et plus de 140 collaborateurs recrutés en quelques mois. Tout semblait sourire à la néobanque qui incarnait un nouveau visage de la place financière suisse, plus innovante et connectée.

Une accumulation d’infractions qui inquiète la FINMA

Ce n’est pas la première fois que la Finma prend des sanctions contre Flowbank 

C’était sans compter le regard acéré de la FINMA. Dès la fin 2021, soit à peine plus d’un an après l’octroi de la licence bancaire à Flowbank, l’autorité de surveillance s’est penchée sur la conformité réglementaire de l’établissement. Et le bilan de son inspection fut sans appel.

L’enquête a en effet révélé que la néobanque avait accumulé les infractions :

  • Des violations répétées des exigences de fonds propres, menaçant la solidité financière de l’établissement
  • Des manquements importants en matière de divulgation et de reporting avec une comptabilité qualifiée d' »inexacte et incomplète »
  • Une prise de risque inconsidérée en nouant de nombreuses relations d’affaires à haut risque sans due diligence adéquate

Face à la gravité de ces faits, la FINMA a sévi une première fois en mars 2024 en prononçant le retrait de la licence bancaire de Flowbank. Et pour cause : à cette date, la banque ne disposait tout simplement plus du capital réglementaire minimum pour poursuivre ses activités. La situation était même encore plus préoccupante que ce que la direction avait bien voulu admettre jusqu’alors.

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La faillite, un coup de tonnerre aux multiples répercussions

Incapable de se recapitaliser et sans perspective sérieuse de redressement, Flowbank s’est donc vu contrainte à la faillite quelques mois plus tard. Le couperet est tombé le 13 juin avec la nomination du cabinet d’audit Waber Wyss comme liquidateur. Priorité numéro un : protéger les clients de la banque dont les dépôts sont menacés. Les remboursements devraient intervenir rapidement jusqu’à hauteur de 100’000 CHF.

C’est un véritable séisme pour les 140 employés de l’établissement qui se retrouvent sur le carreau du jour au lendemain. Du côté des actionnaires et de la direction emmenée par Charles-Henri Sabet, la pilule a du mal à passer. Flowbank conteste vivement la décision de la FINMA, dénonçant une « intention de nuire » et une « violation des droits » de la banque et de ses propriétaires. 

Ces derniers entendent bien contre-attaquer sur le terrain juridique avec tous les recours possibles. A l’heure actuelle les 22000 clients de FlowBank n’ont hélas plus accès à leur argent. Affaire à suivre…

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