Trump gracie Ross Ulbricht, le fondateur de Silk Road : le coup de tonnerre qui révolutionne la crypto

Donald Trump crée la sensation lors de son retour à la Maison Blanche le 20 janvier 2025. Les mains encore humides de l'encre du serment présidentiel, il gracie Ross Ulbricht, le fondateur controversé de Silk Road condamné à 2 fois la prison à vie + 40 années de suretés, soit plus que la perpétuité. Plongez dans ce coup de théâtre politique qui secoue l'Amérique.

Trump Ross Ulbricht
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Résumé :

  • Trump gracie Ross Ulbricht dès son retour à la Maison Blanche en janvier 2025
  • La nouvelle explose sur les réseaux avec un appel en direct à la mère d’Ulbricht
  • Cette décision historique bouleverse dix ans de jurisprudence sur les cryptomonnaies
  • Le fondateur de Silk Road passe du statut de criminel à celui de symbole de la liberté numérique
  • La communauté crypto célèbre un tournant majeur pour l’avenir des monnaies virtuelles

Le 20 janvier 2025 restera gravé dans les annales de la finance numérique américaine. À peine réinstallé dans le Bureau ovale, Donald Trump crée l’onde de choc : il gracie Ross Ulbricht, le fondateur de Silk Road. Le président annonce la nouvelle sur Truth Social avant d’appeler en direct la mère d’Ulbricht. Un geste qui pulvérise une décennie de jurisprudence et transforme un simple pardon en manifeste pour la liberté numérique.

Cette action présidentielle, soutenue par des milliers de défenseurs et d’activistes à travers le monde, place brutalement les cryptomonnaies au centre des enjeux politiques américains. Entre les festivités d’investiture et les cérémonies protocolaires, le timing choisi par Trump décuple la portée symbolique de cette décision historique qui promet de redéfinir l’avenir de la finance numérique.

Le coup de théâtre de Trump : une décision politique explosive

Sur Truth Social, le chef de l’État a pulvérisé les conventions en fustigeant les procureurs responsables de la condamnation d’Ulbricht. Le message, publié à 14h32 EST, a immédiatement enflammé les réseaux sociaux. Le président a ensuite contacté directement la mère du fondateur de Silk Road, transformant un acte administratif en manifeste politique. Cette conversation téléphonique de sept minutes, retransmise en direct sur le compte X de la famille Ulbricht, s’inscrit dans une stratégie minutieuse : rallier les partisans d’une finance décentralisée tout en modifiant la position américaine sur les actifs numériques.

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L’acte présidentiel retentit comme un désaveu cinglant pour l’institution judiciaire américaine. Dans son communiqué officiel, le président compare explicitement le dossier Ulbricht aux poursuites judiciaires lancées contre lui entre 2020 et 2024. Cette approche, mêlant critique acerbe du système et promesses de changement radical, électrise ses partisans tout en provoquant la stupeur de ses opposants au Congrès, dont certains dénoncent déjà « une instrumentalisation politique de la justice ».

De Silk Road à la liberté : l’histoire d’une décennie tumultueuse

Le parcours d’Ulbricht illustre les contradictions inhérentes à l’essor du Bitcoin. Diplômé brillant de l’université Penn State, ce fervent défenseur d’un marché sans régulation a créé Silk Road dans l’idée de concrétiser sa vision d’un commerce totalement libre. La plateforme, mêlant innovation technologique et commerce illicite, a simultanément accéléré l’adoption des monnaies virtuelles et servi de vitrine au marché noir. La confiscation record de 174 000 bitcoins lors du démantèlement du site – une somme évaluée aujourd’hui à plusieurs milliards de dollars – souligne l’ampleur considérable de cette place de marché clandestine.

Son verdict en 2015, prononcé par la juge Katherine Forrest dans un tribunal de Manhattan, avait ébranlé la communauté des actifs numériques. La sentence, d’une sévérité exceptionnelle, incluait la confiscation de 183 millions de dollars et la perspective de mourir en prison. Cette condamnation a engendré un mouvement de solidarité international sans précédent. L’initiative « Free Ross », soutenue par des personnalités comme Jack Dorsey et Roger Ver, a transformé une affaire judiciaire en symbole du combat pour l’autonomie numérique.

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Un tournant historique pour le secteur des monnaies virtuelles

L’annonce a provoqué une déflagration dans la sphère des cryptoactifs. À Miami, capitale officieuse de la crypto américaine, des centaines de partisans se sont spontanément rassemblés devant le Mana Wynwood pour célébrer la nouvelle. Erik Voorhees et Michael Goldstein, pionniers du secteur présents sur place, ont salué une avancée décisive pour l’innovation. Dans un message vidéo diffusé depuis Londres, Amir Taaki a souligné le rôle déterminant d’Ulbricht dans l’émergence des monnaies virtuelles, rappelant son influence sur toute une génération d’entrepreneurs.

Ce pardon redéfinit la place des actifs numériques aux États-Unis. Par ce geste, le président amorce une transformation radicale de l’attitude gouvernementale. La nomination attendue de plusieurs figures pro-crypto à des postes clés de la SEC et de la CFTC pourrait accélérer l’instauration d’un cadre réglementaire favorable. Le secteur, qui pèse désormais plusieurs milliers de milliards de dollars, s’impose progressivement comme une alternative crédible au système financier traditionnel.

Le pardon accordé à Ross Ulbricht marque un virage spectaculaire dans l’attitude de Washington envers la finance numérique. L’audace de cette première décision présidentielle laisse présager un bouleversement profond des relations entre le pouvoir fédéral et les monnaies numériques. Le créateur de Silk Road devient ainsi, malgré lui, le symbole d’une nouvelle approche américaine des cryptoactifs. 

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