Scandale chez Solana : Un cofondateur accusé d’avoir détourné des millions en crypto

Une affaire stupéfiante secoue actuellement l'univers des cryptomonnaies. Stephen Akridge, cofondateur de la blockchain Solana, est accusé par son ex-épouse d'avoir orchestré un détournement sophistiqué de millions de dollars en récompenses de staking, exploitant sa position privilégiée et son expertise technique pour manipuler les accès aux portefeuilles numériques.

Le co fondateur de Solana accusé de vol
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Résumé :

  • Stephen Akridge fait l’objet d’une plainte pour détournement de cryptomonnaies
  • L’affaire concerne des millions de dollars en récompenses de staking Solana
  • Un accord de divorce serait à l’origine du litige
  • La valeur du SOL a bondi de 80% depuis le début de l’année

L’écosystème des cryptomonnaies vient d’être frappé par une nouvelle controverse de taille. Cette fois-ci, ce n’est pas une plateforme d’échange ou un protocole qui est mis en cause, mais l’un des architectes mêmes de la blockchain Solana. Stephen Akridge, cofondateur et ancien ingénieur principal de Solana Labs, fait face à des accusations graves de détournement de fonds crypto formulées par son ex-épouse, Elisa Rossi.

Du divorce au scandale financier

Après dix années de vie commune, le couple Akridge-Rossi a mis fin à son union en 2023. Cette séparation aurait pu rester une affaire privée si elle n’avait pas révélé un présumé stratagème financier complexe. Elisa Rossi, passionnée de cryptomonnaies et adepte du staking, avait constitué avec l’aide de son mari une importante réserve de tokens Solana, destinée à générer des revenus passifs sur le long terme.

En mars dernier, lors de la finalisation du divorce, un accord spécifique avait été conclu concernant les cryptomonnaies stakées. Stephen Akridge se serait engagé à garantir à son ex-épouse la conservation du contrôle d’une partie des tokens et, surtout, l’accès aux récompenses générées par le staking de ces actifs.

C’est en mai que l’affaire prend un tournant décisif. Elisa Rossi découvre que son accès aux trois portefeuilles concernés par le processus de staking est sévèrement restreint. Si elle peut toujours staker ses cryptomonnaies, elle se trouve dans l’impossibilité de percevoir les récompenses associées à cette activité.

Les détails de l’accusation

Selon la plainte déposée, Stephen Akridge aurait mis en place un système particulièrement sophistiqué. En accordant un accès partiel aux portefeuilles, il aurait créé l’illusion d’une continuité dans l’activité de staking tout en s’appropriant les récompenses générées. Cette manipulation technique aurait permis de détourner des sommes considérables en tokens SOL.

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L’accusation souligne que Stephen Akridge aurait exploité sa position privilégiée et son expertise approfondie des mécanismes de la blockchain Solana. En tant que cofondateur et ancien ingénieur principal de la plateforme, il disposait des connaissances techniques nécessaires pour mettre en place un système de contrôle complexe des portefeuilles numériques.

Le timing de cette affaire est particulièrement crucial, car le cours du Solana a connu une ascension spectaculaire, atteignant un nouveau record historique de 263,21 dollars en novembre 2024. Même avec un cours actuel d’environ 193 dollars et une hausse de plus de 80% depuis le début de l’année, l’ampleur du préjudice présumé se chiffrerait en millions de dollars.

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