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La politique commerciale de Trump fait bondir à 40% les prévisions de récession selon les géants de la finance, est-ce la fin ?

Wall Street retient son souffle alors que l'UCLA déclenche un "Recession Watch" historique et que les géants financiers comme Goldman Sachs et JPMorgan revoient drastiquement leurs prévisions à la hausse. Les mesures protectionnistes de Trump font trembler les marchés, effaçant 5000 milliards de dollars de la valeur du S&P 500. Entre un marché de l'emploi encore résistant et des indicateurs économiques qui virent au rouge, la première puissance mondiale se dirige-t-elle vers une "période de transition" douloureuse délibérément orchestrée par la Maison Blanche ?

Trump récession USA

Résumé :

  • L’UCLA déclenche son premier « Recession Watch » en 73 ans d’existence face aux mesures économiques de Trump
  • Les géants financiers américains réévaluent leurs prévisions : récession probable à 35-40%
  • Le S&P 500 a perdu 5000 milliards de dollars de valeur en quelques semaines
  • L’administration Trump prépare les Américains à une « période de transition » économique douloureuse
  • Les investisseurs internationaux fuient les actifs américains à un rythme sans précédent

À Wall Street, la température grimpe dangereusement. Alors que les traders ne quittent plus leurs écrans des yeux, un mot s’impose dans toutes les conversations : récession. Ce terme, que l’administration Trump évite soigneusement de prononcer, devient une possibilité concrète. Contrairement aux crises précédentes, celle qui se profile porte une signature politique claire : les mesures tarifaires protectionnistes du 47ème président des États-Unis.

La situation préoccupe suffisamment pour que des institutions comme Goldman Sachs et JPMorgan revoient drastiquement leurs prévisions, tandis que l’UCLA rompt 73 ans de tradition pour lancer un « Recession Watch » historique. Derrière ces indices inquiétants émerge une question fondamentale : Donald Trump pousse-t-il délibérément l’activité nationale vers un repli pour servir sa vision à long terme ?

L’onde de choc : quand les plus grandes institutions financières modifient brutalement leurs prévisions

Il y a quelques mois à peine, l’idée d’un repli conjoncturel aux États-Unis semblait s’estomper. Pourtant, en quelques semaines, le paysage s’est transformé. Dans une note adressée à leurs clients dimanche dernier, les économistes de Goldman Sachs ont provoqué un séisme en relevant leurs prévisions de contraction pour l’année prochaine de 20% à 35%. Simultanément, leurs homologues de JPMorgan ont porté cette probabilité à 40%.

Ce virage brutal n’a rien d’anodin. Ces deux institutions, piliers du système financier, se montrent habituellement prudentes dans leurs communications. Une telle révision à la hausse traduit une inquiétude profonde quant à la trajectoire de la première puissance mondiale.

L’Anderson School of Management de l’UCLA a franchi un cap encore plus significatif en publiant son « Recession Watch » officiel, une première en 73 ans d’existence. Ce signal rarissime s’accompagne d’avertissements de l’économiste Clement Bohr concernant les orientations actuelles.

Évolution des prévisions de contraction (avril 2025)

InstitutionPrévision antérieurePrévision actuelle
Goldman Sachs20%35%
JPMorgan25%40%
Réserve fédérale de NY70% (fin 2023)27%
Moody’s Analytics« Inférieure à 50% »« En hausse »

Mark Zandi, économiste en chef de Moody’s Analytics, partage ces préoccupations et estime que les choix actuels augmentent les risques. Si ces experts divergent sur l’ampleur du phénomène, tous s’accordent sur un point : la probabilité d’un repli aux États-Unis augmente significativement.

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Le détonateur Trump : des décisions qui inquiètent même les républicains

Au cœur des préoccupations des économistes se trouvent les mesures protectionnistes de Donald Trump. Les droits de douane instaurés atteignent des niveaux inégalés depuis près d’un siècle, perturbant les chaînes d’approvisionnement mondiales et renchérissant le coût des produits importés.

Parallèlement, le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) dirigé par Elon Musk, chargé de restructurer certains pans du secteur public, suscite des inquiétudes. Selon l’enquête de Bank of America auprès des gestionnaires de fonds:

  • 55% identifient la guerre commerciale comme principale menace pour la croissance
  • 13% pointent directement les actions du DOGE comme facteur de risque
  • 63% anticipent un affaiblissement de l’activité mondiale dans l’année à venir

Face à ces critiques, la Maison Blanche prépare la population à des turbulences. Lors d’une interview sur Fox News le 9 mars, le président a évoqué une « période de transition« . Dans la même veine, Scott Bessent, secrétaire au Trésor, a parlé d’une « période de désintoxication » pour les États-Unis.

Ce discours, inhabituellement sobre pour une administration en place, révèle une approche qui accepte un fléchissement comme préalable à une refonte du système productif national.

Les « canaris dans la mine » : ces indicateurs qui virent au rouge

Les avertissements se multiplient. Le modèle de la Réserve fédérale d’Atlanta prévoit une contraction annuelle du PIB de -1,4% pour le premier trimestre 2025. Si cette prévision se confirme, il s’agirait de la pire performance depuis 2020, marquant potentiellement le premier des deux trimestres consécutifs définissant techniquement une récession.

Sur les places boursières, les conséquences sont visibles. L’indice S&P 500 a subi une correction de 10% au début du mois, effaçant environ 5000 milliards de dollars de valeur. Les entreprises sensibles aux cycles économiques, notamment Nvidia et Tesla, ont particulièrement souffert.

L’enquête de Bank of America révèle que les gestionnaires de fonds:

  • Se tournent vers les liquidités à un niveau inégalé depuis mars 2020
  • Se désengagent des actions américaines à un rythme record
  • Recherchent des valeurs refuges face à l’incertitude

Du côté des consommateurs, la confiance s’effrite également. L’enquête du Conference Board est tombée à son plus bas niveau depuis 2021, un déclin qui se traduit par une modération des dépenses. Les ventes au détail n’ont progressé que de 0,2% entre janvier et février, loin des 0,6% anticipés par les analystes.

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Le paradoxe national : un marché de l’emploi solide face aux vents contraires

Malgré ces voyants rouges, l’économie des États-Unis conserve un atout majeur : son marché du travail. Avec un taux de chômage de 4,1% en février, la situation de l’emploi reste solide et se maintient dans une fourchette considérée comme saine. Cette résilience constitue un rempart contre l’hypothèse d’un effondrement imminent.

Indicateurs contrastés (février-mars 2025)

Indicateurs positifsIndicateurs négatifs
Taux de chômage stable à 4,1%Confiance des consommateurs au plus bas depuis 2021
« Règle de Sahm » moins préoccupante qu’en 2024Prévision de PIB négatif (-1,4%)
Enquête CNBC : prévision de croissance de 0,3%Or à 3100$ l’once (+10% en 2025)
Pétrole Brent au plus bas depuis 2021

L’indicateur connu sous le nom de « règle de Sahm » montre d’ailleurs une probabilité de contraction plus faible qu’au moment où elle avait atteint son pic l’été dernier. Cette divergence entre la solidité de l’emploi et les autres indicateurs crée une situation paradoxale, rendant les prévisions particulièrement délicates.

Sur les marchés des matières premières, les tendances pointent vers un fléchissement mondial. Le prix de l’or a bondi de plus de 10% cette année pour atteindre 3100 dollars l’once troy, témoignant d’une ruée vers cette valeur refuge. À l’inverse, le prix du pétrole Brent a chuté à son plus bas niveau depuis 2021, signe que les opérateurs anticipent un affaiblissement de la demande globale.

Le bras de fer institutionnel qui déterminera l’avenir conjoncturel

Face à ces risques, la Réserve fédérale se trouve dans une position délicate. Jerome Powell, son président, a reconnu que la probabilité d’une contraction « avait augmenté, mais qu’elle restait faible », un langage mesuré qui contraste avec les craintes croissantes des investisseurs.

Bessent et Trump ont quant à eux affiché leur soutien à une réduction des taux d’intérêt, une mesure qui pourrait stimuler l’activité mais qui n’est généralement appliquée qu’en période de crise. Cette pression sur une institution censée être indépendante soulève des questions sur la cohérence des orientations gouvernementales.

Selon David Mericle, économiste en chef de Goldman Sachs pour les États-Unis, la Fed devrait éviter toute nouvelle réduction des taux « jusqu’à ce que la politique tarifaire soit plus claire », soulignant l’incertitude générée par les positions fluctuantes de la Maison Blanche sur le commerce international.

Si la Fed cède aux pressions pour baisser les taux alors que les droits de douane augmentent, le risque inflationniste pourrait s’accentuer, créant un mélange potentiellement déstabilisant. À l’inverse, si elle maintient une politique monétaire restrictive face aux tensions commerciales, la menace d’un repli s’en trouverait mécaniquement amplifiée.

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