Jerome Powell visé par une enquête criminelle qui pourrait lui coûter 5 ans de prison

Le siège de la Réserve fédérale américaine est en ébullition. Son président, Jerome Powell, se retrouve au cœur d'une tempête judiciaire qui pourrait bouleverser l'institution monétaire la plus puissante du monde. La représentante républicaine de Floride, Anna Paulina Luna, vient de frapper fort en saisissant officiellement le Département de la Justice pour une enquête criminelle visant le patron de la Fed.

Jerome Powell enquete criminelle
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Résumé :

  • Jerome Powell, président de la Fed, fait l’objet d’une enquête criminelle suite à une plainte déposée par la représentante républicaine Anna Paulina Luna pour parjure présumé devant le Congrès, avec un risque de 5 ans de prison
  • L’accusation porte sur des déclarations mensongères concernant un projet de rénovation à 600 millions de dollars du siège de la Fed, que Powell aurait minimisé en niant l’existence d’aménagements luxueux et d’une précédente rénovation majeure
  • Donald Trump intensifie ses attaques contre Powell, le qualifiant d' »imbécile » et réclamant une baisse drastique des taux de 300 points de base pour faciliter l’accès au logement des jeunes Américains
  • Les marchés anticipent déjà un impact sur la politique monétaire avec une probabilité de 56,1% d’une baisse des taux en septembre sous la pression politique et judiciaire
  • L’indépendance de la Fed est menacée par cette crise institutionnelle sans précédent qui pourrait forcer Powell à la démission ou influencer radicalement les décisions monétaires américaines

L’affaire qui fait trembler les marchés ? Des allégations de parjure devant le Congrès concernant un projet de rénovation pharaonique du bâtiment Eccles, le siège historique de la Fed à Washington. Powell aurait menti sous serment le 25 juin dernier devant la Commission bancaire du Sénat, minimisant l’ampleur d’un chantier à 600 millions de dollars financé par l’argent des contribuables.

Des déclarations qui ne passent pas

« Le président Powell a délibérément induit en erreur le Congrès », martèle Luna dans un message incendiaire sur X. L’élue républicaine n’y va pas par quatre chemins : elle accuse Powell d’avoir qualifié de « mineures » et « insignifiantes » des transformations qui comprennent pourtant une salle à manger VIP, des marbres luxueux, des ascenseurs spéciaux, des fontaines et même des jardins en terrasse.

Powell aurait également affirmé que le bâtiment Eccles n’avait jamais connu de rénovation majeure avant le projet actuel. Un mensonge flagrant selon Luna, qui brandit des documents prouvant qu’une rénovation complète s’est déroulée entre 1999 et 2003, incluant le remplacement du toit et de tous les systèmes principaux.

Trump entre dans la danse

Cette affaire tombe à pic pour Donald Trump, qui ne décolère pas contre la politique monétaire de Powell. Le président américain, qui l’a traité publiquement d' »imbécile », réclame depuis des mois une baisse spectaculaire des taux d’intérêt de 300 points de base. Il accuse le patron de la Fed de « rendre l’achat immobilier impossible pour les jeunes Américains » en maintenant des taux élevés.

Les coulisses du pouvoir bruissent de rumeurs sur les intentions de Trump. Selon le Wall Street Journal, seule l’intervention du secrétaire au Trésor Scott Bessent l’aurait dissuadé de limoger Powell, craignant un séisme sur les marchés financiers. Trump a démenti sur les réseaux sociaux : « Personne n’a besoin de m’expliquer quoi que ce soit. Je sais mieux que quiconque ce qui est bon pour les marchés et pour l’Amérique. »

Un avenir incertain pour la Fed

Les conséquences potentielles sont vertigineuses. Si le Département de la Justice, dirigé par la procureure générale Pam Bondi, décide de poursuivre, Powell risque jusqu’à 5 ans de prison et des amendes considérables pour parjure. Une épée de Damoclès qui plane désormais sur chacune de ses décisions.

Les marchés retiennent leur souffle. Les outils d’analyse indiquent déjà une probabilité de 56% que la Fed cède aux pressions et baisse ses taux lors de la réunion de septembre. Les investisseurs scrutent chaque signal, conscients que l’affaire pourrait forcer Powell à la démission ou influencer drastiquement la politique monétaire américaine.

Cette crise institutionnelle sans précédent pose une question cruciale : la Fed peut-elle maintenir son indépendance face aux attaques politiques et judiciaires ? Alors que l’économie américaine navigue déjà en eaux troubles, le sort de Jerome Powell pourrait bien déterminer l’orientation monétaire des États-Unis pour les années à venir.

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