Résumé :
- L’administration Trump prévoit 200 000 suppressions d’emplois dans la fonction publique à Washington DC, menaçant la stabilité du marché immobilier local
- Les demandes d’allocations chômage augmentent déjà dans la région, laissant présager une vague de ventes forcées de biens immobiliers
- Les taux hypothécaires élevés (5,75% à 7,25%) combinés à une faible croissance des prix prévue (1,77% en 2025) créent des conditions favorables à une crise
- Les ventes en attente ont déjà chuté de 314 053 à 303 957 entre 2024 et 2025, signalant un possible retournement du marché
- Contrairement aux crises précédentes, celle-ci toucherait directement le moteur économique de la ville – sa fonction publique – rendant une reprise rapide peu probable
Les signaux d’alarme s’accumulent. Les demandes d’allocations chômage grimpent en flèche dans la région, et ce n’est que le début. Avec une telle vague de licenciements en perspective dans la fonction publique, l’impact sur le marché immobilier local pourrait être dévastateur.
Certes, les chiffres actuels semblent encore tenir bon. L’inventaire des biens à vendre reste proche des niveaux planchers de la période COVID-19. Mais ne nous y trompons pas : la situation pourrait basculer très rapidement.
Imaginez le scénario : des milliers de fonctionnaires perdant brutalement leur emploi, forcés de vendre leur bien immobilier en urgence. Une avalanche de propriétés pourrait déferler sur le marché dans les prochains mois, provoquant une chute vertigineuse des prix. Et ce phénomène a déjà commencé, sur les 14 derniers jours, c’est pas moins de 4271 maisons qui ont été mises en vente à Washington et le nombre d’annonces triple tous les 30 jours.
4,271 houses put up for sale in just the last 14 days in Washington, D.C. The rats are running away. 🇺🇸 pic.twitter.com/Ra5Gq21RBJ
— Joseph 💎✌️🪑🇺🇸 Tesla Long Term Investor (@ShrimpTeslaLong) February 15, 2025
Les experts sont déjà pessimistes pour 2025, avec une croissance des prix attendue à seulement 1,77% – soit une baisse en termes réels une fois l’inflation prise en compte. Et cette prévision ne tient même pas compte du tsunami social qui s’annonce !
Plus inquiétant encore, les taux hypothécaires restent obstinément élevés, entre 5,75% et 7,25%. Dans ces conditions, qui pourra absorber cette offre massive de biens ? Le risque d’une spirale baissière est bien réel.
Certains signes avant-coureurs sont déjà visibles. Les ventes en attente ont chuté de 314 053 en 2024 à 303 957 en 2025. Une baisse qui pourrait n’être que le prélude à un effondrement plus dramatique.
Les autorités tentent de rassurer, évoquant la résilience historique du marché de DC. Mais cette fois pourrait être différente. L’ampleur des licenciements annoncés est sans précédent. Et contrairement aux crises précédentes, c’est le cœur même du système washingtonien – sa fonction publique – qui est touché.
🚨 Panique immobilière à Washington DC
— MoneyRadar (@MoneyRadar_FR) February 17, 2025
Une vague de ventes inquiétante frappe la capitale : plus de 4 200 maisons mises en vente en 2 semaines.
👉 2 400 maisons en vente rien que dans DC
👉 500 biens à plus d'1 million $
👉 Le nombre d'annonces triple tous les 30 jours
La… pic.twitter.com/HPKs2ribhq
La grande question n’est plus de savoir si le marché va chuter, mais quand et surtout jusqu’où. Les propriétaires actuels feraient bien de surveiller attentivement les prochains indicateurs. Car une chose est sûre : quand la tempête éclatera, il sera trop tard pour réagir.
Pour l’instant, le calme règne encore sur le marché immobilier de la capitale. Mais c’est peut-être le calme avant la tempête. Les prochains mois seront décisifs. Et pour beaucoup de propriétaires washingtoniens, le compte à rebours a déjà commencé.