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Intel en pleine tourmente : Qualcomm prépare une offre de rachat historique

Le géant des processeurs Intel vacille sous la pression de la concurrence et de ses propres difficultés. Alors que sa valeur s'effondre, un concurrent inattendu se profile à l'horizon : Qualcomm. Le spécialiste des puces mobiles s'apprêterait à lancer une offre de rachat qui pourrait bouleverser l'industrie technologique mondiale. Plongée dans les coulisses d'une possible transaction historique qui redessinerait le paysage des semi-conducteurs.

Intel dans la tourmente

Résumé :

  • Intel traverse une période difficile avec des résultats en baisse et des retards technologiques
  • Qualcomm aurait fait une offre de rachat pour Intel, selon le Wall Street Journal
  • Intel aurait déjà rejeté certaines offres, dont celle d’ARM
  • Cette transaction pourrait être la plus importante de l’histoire du secteur technologique
  • La capitalisation d’Intel a chuté de moitié en 2024, tandis que celle de Qualcomm prospère

La chute d’Intel : un géant aux pieds d’argile

Intel, fleuron de l’industrie technologique américaine, traverse une zone de turbulences sans précédent. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la capitalisation boursière du groupe a fondu comme neige au soleil, passant de plus de 200 milliards de dollars à moins de 100 milliards au cours du premier semestre 2024. Cette dégringolade vertigineuse témoigne de la perte de confiance des investisseurs et des défis auxquels l’entreprise est confrontée.

Face à cette situation alarmante, Intel n’a eu d’autre choix que de prendre des mesures drastiques. Un plan de licenciement massif a été annoncé, prévoyant la suppression de 15 000 emplois d’ici la fin de l’année 2024

Mais les difficultés d’Intel ne se limitent pas à ses finances. Sur le plan technologique, l’entreprise accumule les retards face à une concurrence de plus en plus féroce. Des acteurs comme TSMC et Samsung ont pris une longueur d’avance dans la course à la miniaturisation des puces, reléguant Intel au second plan.

Malgré ces vents contraires, Intel persiste dans sa stratégie de développement de son réseau d’usines, largement subventionné par l’État américain. Cependant, les perspectives de retour sur investissement semblent lointaines, voire incertaines, ce qui ne fait qu’accentuer les doutes des analystes et des investisseurs.

Qualcomm : le prédateur inattendu

Pendant qu’Intel peine à retrouver son lustre d’antan, Qualcomm connaît une ascension remarquable. Fondée il y a 40 ans, l’entreprise s’est imposée comme un acteur incontournable du secteur des télécommunications mobiles. Son succès repose sur deux piliers : l’imposition de son standard de communication 3G et l’adoption d’un modèle économique « fabless » (sans usine), lui permettant de se concentrer sur la conception des puces tout en sous-traitant leur fabrication.

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Cette stratégie s’est avérée payante : aujourd’hui, Qualcomm affiche une capitalisation boursière avoisinant les 190 milliards de dollars, soit près du double de celle d’Intel. L’entreprise tire une grande partie de ses revenus des milliers de brevets qu’elle facture aux constructeurs de smartphones, un modèle qui lui a valu quelques démêlés juridiques mais qui reste extrêmement lucratif.

Conscient que le marché des smartphones, qui représente encore 70% de ses revenus, pourrait atteindre un plateau, Qualcomm a entrepris sa stratégie de diversification. Sous l’impulsion de son PDG Cristiano Amon, nommé en juin 2021, l’entreprise explore de nouveaux horizons : l’automobile, la réalité virtuelle et augmentée, l’industrie et l’informatique traditionnelle.

Cette volonté d’expansion s’est récemment illustrée par un coup d’éclat : Qualcomm a réussi à s’imposer face à Intel pour équiper la nouvelle gamme de PC dopés à l’intelligence artificielle générative proposée par Microsoft et ses partenaires. Un pied de nez à son concurrent historique et une démonstration de ses ambitions dans le domaine de l’IA.

Les enjeux d’une possible fusion Qualcomm-Intel

L’annonce par le Wall Street Journal d’une possible offre de rachat d’Intel par Qualcomm a pris le monde de la tech par surprise. Si elle se concrétisait, cette transaction serait la plus importante de l’histoire du secteur, dépassant même les 75 milliards de dollars déboursés par Microsoft pour acquérir Activision Blizzard en 2023.

Les synergies potentielles entre les deux géants sont nombreuses. Qualcomm pourrait bénéficier de l’expertise d’Intel dans les processeurs pour ordinateurs et serveurs, tandis qu’Intel profiterait du savoir-faire de Qualcomm dans le mobile et l’IA embarquée. Cependant, les défis sont tout aussi importants : différences de culture d’entreprise, potentiels problèmes antitrust, et la question épineuse de l’intégration des activités de fonderie d’Intel, un domaine dans lequel Qualcomm n’a aucune expérience.

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Une fusion entre Qualcomm et Intel redessinerait complètement le paysage de l’industrie des semi-conducteurs. Elle créerait un géant capable de rivaliser avec Nvidia dans le domaine de l’IA, tout en consolidant sa position dans les marchés traditionnels des processeurs et des puces mobiles.

Cependant, comme le souligne un expert du secteur, « les synergies d’une telle opération ne sont pas claires ». Même en combinant leurs forces, Qualcomm et Intel pourraient avoir du mal à concurrencer immédiatement Nvidia dans le domaine de l’IA, où l’entreprise s’est imposée comme le leader incontesté.

La réaction d’Intel face aux propositions de rachat

Intel n’est pas resté passif face à ces approches. Selon Bloomberg, l’entreprise aurait déjà reçu et rejeté une offre de rachat de la part d’ARM, le géant britannique de la conception de puces. Cette offre, qui ne concernait que la partie R&D d’Intel en laissant de côté les activités de production, a reçu une fin de non-recevoir catégorique.

Ce refus témoigne de la volonté d’Intel de conserver son indépendance et de sa conviction que ses activités de R&D et de production sont indissociables. Il illustre également la détermination de l’entreprise à surmonter ses difficultés par ses propres moyens.

Intel a annoncé une série de mesures radicales pour tenter de redresser la barre. Outre le plan de licenciement déjà mentionné, l’entreprise a décidé de reporter la construction de deux usines en Europe, en Allemagne et en Pologne. Un plan d’économies de 10 milliards de dollars a également été mis en place.

Ces décisions difficiles s’inscrivent dans une stratégie plus large de restructuration, visant à rationaliser les activités du groupe et à le recentrer sur ses domaines d’excellence. L’objectif est clair : retrouver la compétitivité perdue et renouer avec la croissance.

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