Roaring Kitty face à la justice : Ce qui se passe vraiment !

Roaring Kitty contre la justice
Mis à jour le

De héros à accusé : Keith Gill, le légendaire Roaring Kitty, fait face à une tempête judiciaire qui menace de renverser Wall Street. Au cœur du scandale GameStop qui a secoué la finance mondiale, ce trader amateur est maintenant la cible d’une plainte collective explosive. Plongez dans les coulisses d’un drame financier sans précédent où s’entrechoquent fortune subite, armée de petits investisseurs et soupçons de manipulation à grande échelle. Roaring Kitty a-t-il vraiment franchi la ligne rouge ? Les réponses qui pourraient redéfinir l’avenir du trading social sont ici…

Résumé :

  • Keith Gill (Roaring Kitty) fait face à une plainte collective pour fraude en valeurs mobilières
  • La plainte concerne ses publications sur les réseaux sociaux ayant impacté le cours de GameStop
  • Les accusations incluent un schéma de « pump and dump » et une divulgation inadéquate de ses transactions
  • L’affaire soulève des questions sur la responsabilité des influenceurs financiers sur les réseaux sociaux

Dans l’univers tumultueux de la finance sociale, un nom résonne comme un coup de tonnerre : Keith Gill, mieux connu sous le pseudonyme « Roaring Kitty ». Ce trader devenu une icône lors de la frénésie GameStop de 2021 se retrouve aujourd’hui au cœur d’une tempête juridique. Une nouvelle plainte collective, déposée le 28 juin devant le tribunal de district de New York, accuse Gill de fraude en valeurs mobilières.

En question, ses récentes publications sur les réseaux sociaux qui ont fait osciller violemment le cours de l’action GameStop entre mai et juin 2024. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité des influenceurs financiers à l’ère des médias sociaux et pourrait avoir des répercussions majeures sur la façon dont les investisseurs interagissent en ligne.

Lire aussi :  Elon Musk triomphe en justice : Le Dogecoin bientôt de retour chez Tesla ?

Le retour fracassant de Roaring Kitty sur les réseaux sociaux

Après deux ans de silence, Keith Gill a fait un retour spectaculaire sur la scène médiatique le 13 mai 2023. Tel un maestro orchestrant une symphonie financière, il a publié une série de mèmes cryptiques sur son compte X (anciennement Twitter). Ces messages énigmatiques ont eu l’effet d’une bombe sur le marché.

En l’espace de 24 heures, l’action GameStop a connu une ascension vertigineuse, grimpant de 180%. Le cours est passé de 17,46$ à 48,75$ à la clôture du 14 mai, rappelant aux observateurs les montagnes russes financières de 2021. Ce mouvement soudain a ravivé l’intérêt pour le titre, attirant à nouveau l’attention des médias et des investisseurs sur le phénomène GameStop.

Mais ce n’était que le début. Le 2 juin, Gill a jeté de l’huile sur le feu en révélant sur Reddit une position colossale dans GameStop : 5 millions d’actions et 120 000 options d’achat expirant le 21 juin. Cette annonce a propulsé à nouveau le titre, qui a clôturé au-dessus de 45$ ce jour-là.

Les accusations de fraude en valeurs mobilières

C’est dans ce contexte que la plainte collective a été déposée. Le cabinet d’avocats Pomerantz, représentant le plaignant Martin Radev, accuse Gill d’avoir orchestré un système de « pump and dump » pour son gain personnel.

La plainte allègue que Gill n’a pas divulgué adéquatement l’achat et la vente de ses options d’achat GameStop. Selon les accusations, cette omission aurait induit en erreur ses followers et d’autres participants du marché, entraînant des pertes pour certains investisseurs.

Lire aussi :  Revolut vise les 40 milliards : La fintech britannique secoue le monde bancaire

Le point culminant de cette saga est survenu le 13 juin, lorsque Gill a annoncé avoir exercé l’ensemble de ses 120 000 options d’achat, réalisant des millions de dollars de gains. Plus surprenant encore, il a déclaré avoir utilisé ces gains pour accumuler davantage d’actions GameStop.

GameStop ou comment les petits porteurs font trembles les grands fonds d'investissement

Radev affirme avoir subi un préjudice après avoir acheté 25 actions GameStop et 3 options d’achat à partir de mi-mai, se basant sur les publications de Gill. La plainte soutient que Gill aurait dû divulguer son intention de vendre ses options à l’avance, une omission qui serait à l’origine des pertes subies par les investisseurs.

L’analyse d’un expert : une plainte « vouée à l’échec » ?

Malgré la gravité des accusations, tous les experts ne sont pas convaincus de la solidité de la plainte. Eric Rosen, ancien procureur fédéral et associé fondateur du cabinet d’avocats Dynamis, estime que la plainte collective est « vouée à l’échec dès le départ ».

Selon Rosen, l’affirmation principale de la plainte – que Gill aurait dû divulguer son intention de vendre ses options – ne tiendrait pas la route devant un tribunal. Il argumente qu’aucune « personne raisonnable, et encore moins un investisseur raisonnable », ne s’attendrait à ce que Gill conserve toutes ses options jusqu’à leur date d’expiration exacte.

L’expert rappelle que la partie la plus importante dans la poursuite d’une affaire de fraude est de prouver qu’un fraudeur a carrément menti ou intentionnellement induit les investisseurs en erreur. Or, une série de mèmes aléatoires publiés par quelqu’un surnommé « Roaring Kitty » sur les réseaux sociaux ne constitue pas des affirmations contenant des informations pouvant être intrinsèquement prouvées vraies ou fausses.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

×
RÉDIGE TON AVIS

Retour en haut