Le Premier ministre chinois Li Qiang fait trembler l’Occident avec une déclaration explosive : la Chine a dévoilé son arme secrète pour conquérir le marché mondial des véhicules électriques. Cette annonce secoue l’Europe et les États-Unis, qui pourraient déjà être hors course face à cette nouvelle menace technologique. Découvrez comment la stratégie chinoise pourrait redéfinir les règles du jeu et bouleverser l’industrie automobile mondiale.
Résumé :
- Li Qiang défend agressivement la compétitivité des industries chinoises face aux accusations occidentales.
- Les États-Unis et l’UE redoutent une invasion de technologies vertes chinoises à bas prix.
- La Chine affirme que sa production révolutionne l’offre mondiale.
- Des tensions commerciales montent en flèche, avec des menaces de tarifs et des enquêtes.
- Pékin demeure confiant dans sa croissance économique malgré la tourmente.
Un nouveau chapitre s’ouvre dans la guerre économique entre la Chine et l’Occident. Au cœur de cette bataille titanesque : l’industrie des véhicules électriques et des batteries au lithium. Lors du Forum économique mondial à Dalian, le Premier ministre chinois Li Qiang a lancé une offensive verbale qui a eu son petit effet.
Cette confrontation survient dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre la Chine et les puissances occidentales. Alors que l’Europe et les États-Unis brandissent la menace de barrières commerciales, la Chine, forte de ses avancées technologiques, s’affirme comme le nouveau géant des énergies propres. L’enjeu est colossal : qui remportera la course à la domination du marché mondial des véhicules électriques ?
Les accusations occidentales contre la Chine
L’Occident pointe du doigt ce qu’il considère comme une concurrence déloyale de la part de la Chine. Les États-Unis et l’Union européenne accusent Pékin de subventionner massivement ses industries, créant ainsi une distorsion du marché mondial. Leur crainte principale ? Une surcapacité de production chinoise qui pourrait inonder leurs marchés de véhicules électriques et de batteries au lithium à des prix défiant toute concurrence.
Face à cette menace perçue, les réactions ne se sont pas fait attendre. En mai dernier, Washington a dégainé son arme économique favorite : des augmentations tarifaires significatives sur une gamme d’importations chinoises, ciblant particulièrement les batteries pour véhicules électriques. L’Union européenne, emboîtant le pas de son allié transatlantique, prépare également une taxe sur les véhicules électriques made in China.
Ces mesures protectionnistes témoignent d’un changement de paradigme dans la politique commerciale de Bruxelles, qui s’aligne de plus en plus sur celle de Washington. L’objectif affiché est clair : protéger leurs industries nationales face à ce qu’ils perçoivent comme une concurrence déloyale.
La défense de la Chine par Li Qiang
Face à ces accusations, le Premier ministre chinois Li Qiang contre-attaque avec vigueur. « La rapide ascension des nouvelles industries de la Chine est ancrée dans nos propres avantages comparatifs uniques, » a-t-il déclaré lors de son discours à Dalian. Li Qiang met en avant un argument économique de poids : les économies d’échelle.
Selon lui, « l’émergence continue d’économies d’échelle peut efficacement diluer les coûts d’innovation des entreprises ». En d’autres termes, la Chine aurait réussi à réduire ses coûts de production grâce à son immense marché intérieur, lui permettant d’investir massivement dans l’innovation. C’est là, affirme-t-il, « la véritable source de la forte compétitivité des nouvelles industries chinoises ».

Li Qiang souligne également que la production chinoise de véhicules électriques avancés, de batteries lithium-ion et de produits photovoltaïques répond d’abord à une demande intérieure colossale. L’exportation de ces technologies ne serait donc qu’une conséquence naturelle de cette réussite, enrichissant au passage l’offre mondiale.
Les implications pour le commerce international
Cette guerre des mots n’est pas sans conséquences sur le commerce international. Pékin a déjà averti Bruxelles qu’elle risquait d’ouvrir un nouveau front dans la guerre commerciale entre l’Occident et la Chine, une confrontation qui a débuté en 2018 avec les premiers tarifs imposés par Washington.
En guise de représailles, la Chine a ouvert une enquête anti-dumping sur les importations de porc de l’UE, signalant clairement qu’elle n’hésitera pas à utiliser son propre arsenal économique pour défendre ses intérêts. Cependant, certains experts voient dans cette situation une opportunité d’apprentissage pour l’Occident.
« La Chine a vraiment progressé dans la production de ces voitures à faible coût… c’est donc une leçon pour nous d’essayer de nous ressaisir et de faire mieux ».
Benoit Boulet, professeur à l’Université McGill
Il prédit même que les voitures chinoises finiront par arriver en Amérique du Nord, suggérant que cette concurrence pourrait stimuler l’innovation à l’échelle mondiale.

Perspectives économiques de la Chine
Malgré ces tensions, Li Qiang reste optimiste quant aux perspectives économiques de son pays. Il affirme que « depuis le début de cette année, l’économie chinoise a maintenu une tendance à la hausse… et devrait continuer à s’améliorer régulièrement au cours du deuxième trimestre ».
Le Premier ministre chinois souligne que la croissance rapide des nouvelles industries et des nouvelles forces motrices a fortement soutenu et maintenu le développement sain de l’économie chinoise. Fort de cette dynamique, il se dit « confiant et capable d’atteindre l’objectif de croissance économique d’environ 5% pour l’année entière ».
Cette confiance affichée, couplée à la défense vigoureuse de son modèle industriel, montre que la Chine n’a pas l’intention de céder du terrain dans la course mondiale aux technologies vertes, malgré les pressions occidentales croissantes.