Résumé :
- La Banque de France prévoit une croissance du PIB de 0,1% à 0,2% au Q1 2025
- Trump menace l’économie européenne avec des droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium dès mars 2025
- Le secteur du bâtiment montre des signes de faiblesse avec une demande « attentiste » liée aux incertitudes sur MaPrimeRénov
- Le taux de chômage reste stable à 7,3% malgré un marché du travail qui se dégrade
- L’inflation se normalise et revient aux niveaux pré-Covid tandis que la Banque de France table sur une croissance de 0,9% pour 2025
La Banque de France vient de dévoiler ses prévisions pour le premier trimestre 2025 et surprise : après une fin d’année 2024 morose, notre économie devrait retrouver un peu de vigueur avec une croissance entre 0,1% et 0,2%. Une légère embellie qui arrive comme une bouffée d’air frais, même si on est loin du grand soleil.
Mais attention, ce n’est pas encore le moment de sabrer le champagne ! Les défis qui se dressent devant nous sont nombreux. Donald Trump, fraîchement réélu, a déjà dégainé son arme favorite : les droits de douane. À partir du 12 mars, c’est un mur tarifaire de 25% qui attend notre acier et notre aluminium aux frontières américaines. Une vraie douche froide pour nos industriels qui voient déjà leurs carnets de commandes se dégarnir.
Du côté du bâtiment, l’ambiance n’est pas non plus à la fête. Les professionnels du secteur retiennent leur souffle, coincés entre les incertitudes autour de MaPrimeRénov’ et un prêt à taux zéro en pleine refonte. Résultat ? Les clients préfèrent attendre avant de se lancer dans des projets.
Heureusement, tout n’est pas noir dans ce tableau économique. Le secteur aéronautique continue de voler haut, et l’automobile montre des signes de reprise après un décembre au ralenti. Autre bonne nouvelle : l’inflation semble enfin rentrer dans le rang, revenant à des niveaux qu’on n’avait plus vus depuis l’époque pré-Covid.
Et puis, il y a cette petite victoire sur le front de l’emploi : le taux de chômage s’est légèrement replié à 7,3% fin 2024. Un chiffre qui fait du bien, même si le marché du travail commence à montrer quelques signes d’essoufflement.
Pour 2025, la Banque de France reste prudente mais optimiste, tablant sur une croissance de 0,9%. Un objectif que partage le gouvernement de François Bayrou, même si le chemin pour y arriver ressemble plus à un parcours d’obstacles qu’à une promenade de santé.
En attendant, les entreprises françaises s’adaptent. Les recrutements se font plus rares – seules 26% d’entre elles signalent encore des difficultés à embaucher – et les hausses de prix se font plus discrètes. Comme quoi, même dans la tempête, l’économie française sait garder le cap !
