Résumé :
- Le plan budgétaire 2025 de François Bayrou prévoit un total de 53 milliards d’euros d’ajustements, dont 32 milliards d’économies et 21 milliards de hausses d’impôts.
- Une nouvelle taxe sur les grandes fortunes et une surtaxe sur les grandes entreprises seront perçues dès 2025 mais intégrées au budget 2026, tandis que la taxe sur les transactions financières passera de 0,3% à 0,5%.
- Les économies incluent notamment des coupes dans les aides Covid, les aides sociales et de santé, ainsi que le maintien de 4 000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale.
- Le gouvernement révise à la baisse ses prévisions de croissance pour 2025, passant de 1,1% à 0,9% du PIB.
- L’objectif de déficit public est fixé à 5,4%, bien que certaines sources au sein de l’exécutif estiment qu’il pourrait atteindre 5,5% à 5,6%.
Une hausse d’impôts ciblée sur les grandes entreprises et les patrimoines
Le gouvernement Bayrou prévoit de générer 21 milliards d’euros de recettes supplémentaires en 2025. Au cœur de cette stratégie, deux mesures phares ciblent les plus aisés : une surtaxe exceptionnelle sur les grandes entreprises et une nouvelle taxe sur les patrimoines importants. Ces deux dispositifs présentent une particularité technique : bien qu’intégrés au budget 2026, ils seront perçus dès 2025 sous forme d’acomptes.
La taxe sur les transactions financières connaîtra également une augmentation significative, passant de 0,3% à 0,5%. Cette mesure, qui rapporte actuellement près de deux milliards d’euros annuels, devrait générer des recettes supplémentaires substantielles. Le gouvernement maintient par ailleurs la taxe sur les billets d’avion et prévoit une réduction des allégements de charges pour les entreprises à hauteur de 1,6 milliard d’euros.
Un plan d’économies sans précédent de 32 milliards
Le volet « réduction des dépenses » se révèle encore plus ambitieux, avec un objectif de 32 milliards d’euros d’économies. Ce plan prévoit notamment :
- Deux milliards d’euros d’économies via des « mesures discrétionnaires », incluant le maintien des 4 000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale
- Deux milliards d’euros de réduction des aides Covid encore actives, particulièrement dans le secteur de l’énergie
- Deux milliards d’euros de coupes dans les aides sociales et de santé
- 650 millions d’euros d’économies sur les actifs de l’État et ses opérateurs
- 900 millions d’euros d’économies inspirées des recommandations de la Cour des comptes
Des objectifs macro-économiques revus
Dans ce contexte d’ajustement budgétaire majeur, le gouvernement révise ses prévisions économiques. La croissance attendue pour 2025 est désormais estimée à 0,9% du PIB, contre 1,1% dans les projections précédentes. Quant à l’objectif de déficit public fixé à 5,4%, il suscite déjà des doutes au sein même de l’exécutif, certaines sources évoquant un niveau plus probable entre 5,5% et 5,6%.
Les défis de la mise en œuvre du budget Bayrou 2025
Le calendrier et les modalités d’application de ces mesures soulèvent des questions. Comme le souligne Éric Coquerel, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, certaines mesures comme la hausse de la taxe sur les transactions financières se heurtent à des obstacles constitutionnels. Le gouvernement devra faire preuve d’habileté politique et technique pour mettre en œuvre l’ensemble de son programme budgétaire, tout en maintenant l’équilibre entre redressement des finances publiques et préservation de la croissance économique.
Vers un nouveau paradigme budgétaire ?
Ce plan d’ajustement marque une inflexion significative dans la politique budgétaire française. Entre rigueur et pragmatisme, le gouvernement Bayrou tente de concilier les impératifs de redressement des comptes publics avec la nécessité de préserver la capacité d’investissement de l’État. L’efficacité de cette stratégie dépendra largement de sa mise en œuvre effective et de l’évolution du contexte économique international. Mais entre la taxation des grands patrimoines et la suppression de 4000 postes dans l’éducation nationale, nul doute que les différents parties politiques feront entendre leurs voix très vite.
trop de communes en France réduire les communes comme en Allemagne en France il y a plus de 36000 communes du l Allemagne a peine 10000 vous pourrez pas économiser sans donner un coup pied dans la fourmiller administratif trop de gaspillage les premiers en tête sont nos ministres je de mande la suppression de l ouverture de l assemblée nationale avec tambours
battant garde républicaine etc etc