Résumé :
- Le système fiscal américain actuel compte 150 000 pages de législation
- Brian Armstrong propose de transférer la charge fiscale vers les 10 000 plus grandes entreprises
- Trump a nommé Elon Musk et Vivek Ramaswamy pour diriger une nouvelle agence d’efficacité gouvernementale intitulée DOGE
- Un fonds souverain américain pourrait redistribuer les excédents aux citoyens
Le débat sur la réforme fiscale aux États-Unis vient de prendre un tournant inattendu. Brian Armstrong, figure emblématique de la crypto-finance et PDG de Coinbase, a créé la surprise en proposant une refonte radicale du système fiscal américain. À travers une série de tweets particulièrement remarqués, il a dévoilé son plan pour simplifier drastiquement la vie fiscale des Américains.
Le labyrinthe fiscal qui épuise l’Amérique
Le constat dressé par Brian Armstrong est sans appel : le système fiscal américain est devenu un monstre bureaucratique ingérable. Avec ses 150 000 pages de législation, le code fiscal américain représente un défi insurmontable pour le citoyen moyen. Cette complexité ne se traduit pas seulement par des maux de tête pour les contribuables, mais également par des coûts cachés considérables pour l’économie.
La situation actuelle force chaque adulte américain à devenir un expert fiscal amateur, consacrant des heures précieuses à la compréhension et au respect de règles toujours plus complexes. Cette bureaucratie tentaculaire génère non seulement du stress et de la frustration, mais aussi des erreurs coûteuses qui peuvent avoir des conséquences dramatiques pour les contribuables.
. @DOGE is a once in a lifetime opportunity to increase economic freedom in the U.S. and cut the size of government back to health.
— Brian Armstrong (@brian_armstrong) November 17, 2024
The founding fathers were geniuses but (with humility) may have missed the adverse incentives which grow the size of democratic government over…
La stratégie Armstrong pour révolutionner la fiscalité
Face à ce constat alarmant, la proposition d’Armstrong est aussi simple que radicale : abolir purement et simplement l’impôt sur le revenu des particuliers. Plutôt que de faire peser la charge administrative sur des millions de citoyens, il suggère de la transférer vers les 10 000 plus grandes entreprises du pays. Cette approche permettrait une simplification drastique du système tout en maintenant les recettes fiscales nécessaires au fonctionnement de l’État.
Le plan prévoit de compenser la suppression de l’impôt sur le revenu par une combinaison de taxes sur les ventes et d’impôts sur les bénéfices des entreprises. Cette redistribution de la charge fiscale promettrait une plus grande efficacité administrative et une réduction significative des coûts de collecte.
Le fonds souverain qui pourrait enrichir tous les Américains
Cette proposition s’inscrit dans un contexte plus large de réforme gouvernementale. Le 13 novembre, l’annonce de la création du DOGE (Département de l’Efficacité Gouvernementale), dirigé par Elon Musk et Vivek Ramaswamy, témoigne d’une volonté de transformation profonde de l’administration fédérale.
Armstrong va plus loin en proposant la création d’un fonds souverain américain, qui donnerait à chaque citoyen des parts dans la prospérité nationale. Ce fonds permettrait de distribuer les excédents budgétaires sous forme de dividendes, créant ainsi un lien direct entre la performance économique du pays et le bien-être financier de ses citoyens.
La proposition audacieuse de Brian Armstrong marque un tournant dans le débat sur la réforme fiscale américaine. Bien que radicale, cette vision d’un système fiscal simplifié, couplée à un fonds souverain innovant, pourrait redéfinir la relation entre les citoyens et leur gouvernement. Dans un contexte de transformation numérique et d’optimisation administrative, ces idées méritent une attention particulière, même si leur mise en œuvre nécessiterait un changement constitutionnel majeur.